« Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre ». Des mots que j'entendais quand je prêtais l'oreille mais personne n'osait ou ne voulait le dire directement à la concernée. Une mauvaise et méchante pour les uns, gentille pour les autres mais moi je dirais tout simplement incomprise. Son nom était une fable, son histoire une légende. Son enfance, sa vie dans son village natale dénommée HAM où dans les années 1950 elle vit le jour.
Les contractions saisirent sa mère, qui déjà était dans l'allégresse à l'idée d'avoir sa première procréation, c'était des jumelles. Après un accouchement sans complication, elle donna naissance à des jumelles. La première, l'ainée naturellement poussa ses premiers cries comme un « me voici la vie » la seconde ne semblait pas savoir où elle se trouvait, elle tardait à prendre ses marques, elle ne pleura pas, son poids n'était pas très convainquant de sa vitalité, elle ne pleura pas. Les personnes présentent sur le lieu se demandèrent bien ce qui sera fait pour voir claire dans cette histoire. Un des anciens du village demanda qu'on la dépose sur le toit côtoyant ainsi les oiseaux mais surtout ceci pour lui donner une chance de vivre par la sentence du soleil, se hissant en juge. La vérité est que tous se disaient que la seule personne susceptible de choisir de vivre était tout simplement Madeleine, oui elle portera valablement ce nom car elle le retranscrit. Du haut de la toiture de leur maisonnée, exposée au soleil, elle poussa un crie ou des cries pour dire à la vie qu'elle était là et qu'elle était prête à l'affronter aves ses misères.
Madeleine n'avait pas assez grandi qu'elle et sa sœur jumelle Monique devait déjà s'occuper de leurs petites sœurs et de leur mère qui voulait rester et demeurer femme et mère forte. Effectivement leur père s'en était allé à la fleur de l'âge. Ce fut donc pour Madeline le moment des responsabilités dès son jeune âge. Jalouse des valeurs que lui avaient inculquées ses parents, elle voulait les faire valoir, et pour cela, elle n'hésitait pas à prendre des coups de fouets pour ses sœurs car la fratrie se composait de huit filles. Très tôt, Madeleine avait compris que la clé du succès de la famille reposait sur elle car elle n'était pas une fille comme les autres et était donc chargé d'une mission particulière celle du sacrifice. Son sacrifice passait par son instruction car si elle ne devenait rien cela devait être pareil pour sa famille. Elle ne voulait pas être un poids et que les autres se sentent en poids, alors elle invita tout le monde à travailler très dur et que la famille qui déjà orpheline de père comprenne les réalités de la vie.
Sa mère veuve très tôt, n'avait pas le choix que de prendre en charge le fruit de ses entrailles. Elle n'avait eu que des filles, dans cette contrée cela devait lui valoir des moqueries de la part des autres habitants mais que non, car ils essayèrent mais le chef de famille prit position dès le début en disant à qui voulait l'entendre : « je suis fière de n'avoir que des filles, j'ai des filles mais j'ai des garçons elles font ma fierté » et c'est comme ça qu'il les renommait avec des petits noms et pour Madeleine ça sera « kouarè MBOG :la machette de MBOG » . Un jour d'une journée ensoleillée, Joséphine la maman de Madeleine, prit avec elle du matériel pour aller faire les champs et chercher de quoi manger mais c'était super dur, la force la manquait, mais malgré tout elle ne pouvait pas laisser sa progéniture affamée. Elle laissa un petit repas à ses enfants le temps de son retour, espérant qu'elle ferait une bonne trouvaille. Dans la maison Madeleine dit à sa sœur : « que personne ne mange ce repas, je sais que vous êtes affamées mais prenez sur vous. Et maintenant levez-vous ! Notre maman est allée chercher de la nourriture et nous aussi on ira chercher cela. D'autres rechignèrent mais toutes comprirent, elles se levèrent et allèrent chercher quelques écrevisses, des fruits de mer tout ce qu'elles trouveraient. Elles ne savaient pas pêcher mais elles ne pouvaient pas se reposer sur leurs deux oreilles sachant que leur mère est allée se battre.
Les jumelles Monique et Madeleine étaient très appréciée du village car très intelligentes ce qui les valaient très souvent des présents par les habitants du village, le prélat et même les voyageurs que leur maman accueillait de bon cœur. L'intelligence fut la chose qui aida les jumelles à aller continuer leur étude en métropole grâce à une bourse que juste trois jeunes de leur village bénéficièrent dont les jumelles. Entourées de personnes riches, elles découvraient à l'internat de Douala, séparées chacune dans son établissement, la bonté du savon, la douceur d'un oreiller et l'odeur d'une craie. Elles continuaient de briller au moyen de leur intelligence seule arme pour se démarquer dans cet univers inconnu. Après l'obtention d'un brevet d'étude du premier cycle, Monique voyait toujours un avenir radieux pour sa famille mais eu la proposition de mariage d'un jeune magistrat, sa sœur était contre ce mariage mais Monique voyait en ce mariage un moyen de tirer vers le haut sa famille : ses sœurs. Le mariage eu lieu et son train de vie prit du jeune, elle appela à la lumière toutes ses sœurs restées au village. Madeleine quant à elle, continua le combat et par la force du travail elle eut une bourse pour aller poursuivre ses études en France, elle fit aussi la Belgique où elle posa ses valises dans un pays inconnu elle la Machette de MBOG. Gagnante une fois de plus, la seule mélanine foncée de la promotion de médecine avec mention très honorable et toutes les appréciations du jury. La jeune pédiatre, gynéco et ayant plusieurs diplômes dans des domaines complémentaires à la médecine à l'instar de la santé publique....
Médecin de l'ordre des belges mais sa mission était dans son pays où non seulement le patriotisme l'appelait mais sa famille. Après avoir connu le froid, la disette et même les railleries elle avait tout de même eu ce qu'elle venait chercher. La patience, l'endurance, la foi et l'espoir ont été les choses sur lesquelles elle pouvait se reposer.
A son absence, la famille s'était bien agrandie certaines de ses sœurs avait déjà des enfants, sa mère qui était devenue veuve très jeune avait eu un autre époux en accord avec sa famille, les coutumes, la tradition et ses croyances. De ce fait, elle avait donc encore enfanté et cet enfant avait lui aussi prit de l'âge.
Malgré qu'elle eut été de l'autre côté, elle avait été mis au courant de tout. Chaque fois qu'elle venait au Cameroun, c'était du « maman hé yayato ! » car elle revenait avec plein de présents organisés et classés afin que personne ne se dise ou ne se sente délaissé, les vieux habits elle les jetait c'était tout simplement du Madeleine. Fini des va-et-vient entre la Belgique et le Cameroun, elle avait déjà acquis toute l'expertise disponible, le docteur ou le doc comme on l'appelait affectueusement avait déposé ses valises définitivement dans le berceau de ses ancêtre.
Le Doc formait tout le monde, elle reçut tout le monde chez elle, tout le monde recevait de sa part une éducation digne de ce nom, elle disait à sa sœur Monique encore surnommée « bock machine » pour ses qualités de douceur et de patience : « a mbo ! Tu as travaillé à mon absence et maintenant on se sera deux dans cette tâche » car en effet sa sœur avait tenu la famille à son absence.
Une famille perdue de Ham que personne ne connaissait était devenue maintenant, par la force du destin, la famille la plus respectueuse de ce village, de cet arrondissement et de ce département. NGO MBOG MARIE MADELEINE avait réussi son paris : celui de sortir de cette misère n'ont pas seule mais trainant avec elle toute sa famille. Sa vie n'a été que service, ce qui lui a valu même d'être reconnue et d'être même honorée par son Etat pour son professionnalisme.
Madeleine la religieuse, la religieuse Madeleine.
Les contractions saisirent sa mère, qui déjà était dans l'allégresse à l'idée d'avoir sa première procréation, c'était des jumelles. Après un accouchement sans complication, elle donna naissance à des jumelles. La première, l'ainée naturellement poussa ses premiers cries comme un « me voici la vie » la seconde ne semblait pas savoir où elle se trouvait, elle tardait à prendre ses marques, elle ne pleura pas, son poids n'était pas très convainquant de sa vitalité, elle ne pleura pas. Les personnes présentent sur le lieu se demandèrent bien ce qui sera fait pour voir claire dans cette histoire. Un des anciens du village demanda qu'on la dépose sur le toit côtoyant ainsi les oiseaux mais surtout ceci pour lui donner une chance de vivre par la sentence du soleil, se hissant en juge. La vérité est que tous se disaient que la seule personne susceptible de choisir de vivre était tout simplement Madeleine, oui elle portera valablement ce nom car elle le retranscrit. Du haut de la toiture de leur maisonnée, exposée au soleil, elle poussa un crie ou des cries pour dire à la vie qu'elle était là et qu'elle était prête à l'affronter aves ses misères.
Madeleine n'avait pas assez grandi qu'elle et sa sœur jumelle Monique devait déjà s'occuper de leurs petites sœurs et de leur mère qui voulait rester et demeurer femme et mère forte. Effectivement leur père s'en était allé à la fleur de l'âge. Ce fut donc pour Madeline le moment des responsabilités dès son jeune âge. Jalouse des valeurs que lui avaient inculquées ses parents, elle voulait les faire valoir, et pour cela, elle n'hésitait pas à prendre des coups de fouets pour ses sœurs car la fratrie se composait de huit filles. Très tôt, Madeleine avait compris que la clé du succès de la famille reposait sur elle car elle n'était pas une fille comme les autres et était donc chargé d'une mission particulière celle du sacrifice. Son sacrifice passait par son instruction car si elle ne devenait rien cela devait être pareil pour sa famille. Elle ne voulait pas être un poids et que les autres se sentent en poids, alors elle invita tout le monde à travailler très dur et que la famille qui déjà orpheline de père comprenne les réalités de la vie.
Sa mère veuve très tôt, n'avait pas le choix que de prendre en charge le fruit de ses entrailles. Elle n'avait eu que des filles, dans cette contrée cela devait lui valoir des moqueries de la part des autres habitants mais que non, car ils essayèrent mais le chef de famille prit position dès le début en disant à qui voulait l'entendre : « je suis fière de n'avoir que des filles, j'ai des filles mais j'ai des garçons elles font ma fierté » et c'est comme ça qu'il les renommait avec des petits noms et pour Madeleine ça sera « kouarè MBOG :la machette de MBOG » . Un jour d'une journée ensoleillée, Joséphine la maman de Madeleine, prit avec elle du matériel pour aller faire les champs et chercher de quoi manger mais c'était super dur, la force la manquait, mais malgré tout elle ne pouvait pas laisser sa progéniture affamée. Elle laissa un petit repas à ses enfants le temps de son retour, espérant qu'elle ferait une bonne trouvaille. Dans la maison Madeleine dit à sa sœur : « que personne ne mange ce repas, je sais que vous êtes affamées mais prenez sur vous. Et maintenant levez-vous ! Notre maman est allée chercher de la nourriture et nous aussi on ira chercher cela. D'autres rechignèrent mais toutes comprirent, elles se levèrent et allèrent chercher quelques écrevisses, des fruits de mer tout ce qu'elles trouveraient. Elles ne savaient pas pêcher mais elles ne pouvaient pas se reposer sur leurs deux oreilles sachant que leur mère est allée se battre.
Les jumelles Monique et Madeleine étaient très appréciée du village car très intelligentes ce qui les valaient très souvent des présents par les habitants du village, le prélat et même les voyageurs que leur maman accueillait de bon cœur. L'intelligence fut la chose qui aida les jumelles à aller continuer leur étude en métropole grâce à une bourse que juste trois jeunes de leur village bénéficièrent dont les jumelles. Entourées de personnes riches, elles découvraient à l'internat de Douala, séparées chacune dans son établissement, la bonté du savon, la douceur d'un oreiller et l'odeur d'une craie. Elles continuaient de briller au moyen de leur intelligence seule arme pour se démarquer dans cet univers inconnu. Après l'obtention d'un brevet d'étude du premier cycle, Monique voyait toujours un avenir radieux pour sa famille mais eu la proposition de mariage d'un jeune magistrat, sa sœur était contre ce mariage mais Monique voyait en ce mariage un moyen de tirer vers le haut sa famille : ses sœurs. Le mariage eu lieu et son train de vie prit du jeune, elle appela à la lumière toutes ses sœurs restées au village. Madeleine quant à elle, continua le combat et par la force du travail elle eut une bourse pour aller poursuivre ses études en France, elle fit aussi la Belgique où elle posa ses valises dans un pays inconnu elle la Machette de MBOG. Gagnante une fois de plus, la seule mélanine foncée de la promotion de médecine avec mention très honorable et toutes les appréciations du jury. La jeune pédiatre, gynéco et ayant plusieurs diplômes dans des domaines complémentaires à la médecine à l'instar de la santé publique....
Médecin de l'ordre des belges mais sa mission était dans son pays où non seulement le patriotisme l'appelait mais sa famille. Après avoir connu le froid, la disette et même les railleries elle avait tout de même eu ce qu'elle venait chercher. La patience, l'endurance, la foi et l'espoir ont été les choses sur lesquelles elle pouvait se reposer.
A son absence, la famille s'était bien agrandie certaines de ses sœurs avait déjà des enfants, sa mère qui était devenue veuve très jeune avait eu un autre époux en accord avec sa famille, les coutumes, la tradition et ses croyances. De ce fait, elle avait donc encore enfanté et cet enfant avait lui aussi prit de l'âge.
Malgré qu'elle eut été de l'autre côté, elle avait été mis au courant de tout. Chaque fois qu'elle venait au Cameroun, c'était du « maman hé yayato ! » car elle revenait avec plein de présents organisés et classés afin que personne ne se dise ou ne se sente délaissé, les vieux habits elle les jetait c'était tout simplement du Madeleine. Fini des va-et-vient entre la Belgique et le Cameroun, elle avait déjà acquis toute l'expertise disponible, le docteur ou le doc comme on l'appelait affectueusement avait déposé ses valises définitivement dans le berceau de ses ancêtre.
Le Doc formait tout le monde, elle reçut tout le monde chez elle, tout le monde recevait de sa part une éducation digne de ce nom, elle disait à sa sœur Monique encore surnommée « bock machine » pour ses qualités de douceur et de patience : « a mbo ! Tu as travaillé à mon absence et maintenant on se sera deux dans cette tâche » car en effet sa sœur avait tenu la famille à son absence.
Une famille perdue de Ham que personne ne connaissait était devenue maintenant, par la force du destin, la famille la plus respectueuse de ce village, de cet arrondissement et de ce département. NGO MBOG MARIE MADELEINE avait réussi son paris : celui de sortir de cette misère n'ont pas seule mais trainant avec elle toute sa famille. Sa vie n'a été que service, ce qui lui a valu même d'être reconnue et d'être même honorée par son Etat pour son professionnalisme.
Madeleine la religieuse, la religieuse Madeleine.