Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère c'est comme si j'étais un extra-terrestre.
L'espace me fascine. Lorsque j'étais enfant, contrairement à d'autres, je ne m'intéressais pas aux passe-temps qui convenaient à un garçon de six ans. Je passais mes journées dans la bibliothèque de mon école, dévorant tous les livres d'astronomie qui ci trouvaient. Evidemment, je me contentais de regarder les images mais cela me suffisait dans la mesure où ma curiosité ne faisait que croitre avec le temps.
Je crois que j'en suis tombé amoureux le jour où j'ai regardé un documentaire sur le sujet. Je n'avais absolument rien compris. Mais je ne sais pas, j'avais été comme émerveiller par l'immensité de l'espace et les mille et une théories qui en émanait
Aussi étrange que cela puisse paraitre, ma mère n'avait jamais apprécié que je perde mon temps à étudier l'espace, en particulier lors de mon adolescence. Elle craignait quelque fois que je finisse mes jours, seul, avec pour unique compagnie mes livres. Elle avait toujours espéré que je m'intéresse à des activités plus communes. Elle est un peu de la vieille école, c'est vrai.
Cependant, je me souviens que certaines fois, je regrettais un peu de n'avoir pas toujours suivi ses conseils. Je n'avais pas vraiment d'amis. J'ai essayé de m'en faire, bien sûr, malheureusement je n'ai jamais trouvé quelqu'un qui me comprenne. Enfin, il y en avait bien une qui sortait du lot.
Elle s'appelait Claire et son visage restera à jamais ancrer dans ma mémoire. Elle avait une apparence commune, elle était brune et avait des yeux marrons très foncés, un visage un peu rondelet mais adorable et elle était toujours à l'écoute des autres, même moi. Je n'ai jamais su si je la dérangeais, je n'ai jamais osé lui poser la question. Mais elle me l'aurait dit, non ? Quoi qu'il en soit, un jour elle a changé d'école et je ne l'ai plus jamais revue depuis.
J'ai ainsi poursuivit mes années de lycée ; dans la plus grande solitude. Et après une année sabbatique à organiser mon avenir, j'ai quitté la maison de mes parents et me suis lancé dans l'astrologie avec une bourse.
Aujourd'hui j'habite dans le campus de mon université, là où il y avait une terrasse parfaite pour contempler les étoiles. Je pouvais y passer des nuits entières. En plus je préfère bien plus l'ambiance doucereuse de la nuit à la symphonie qu'engendrait mon colocataire lorsqu'il ronfle.
Je m'éclipse en douce de notre chambre pour me rendre vers la terrasse. Bien qu'il soit très fort probable que j'abuse un peu trop de mes sorties la nuit, il est hors de question que je dorme ; j'avais cherché un nouveau télescope il y a quelques jours et j'avais tous juste finie de le monté la veille.
Cependant que fut ma déception lorsque je fus dehors. La chance devait être contre moi ce soir ; le ciel était entièrement couvert. Je m'allonge alors dans l'herbe face au ciel et m'assoupie. Avec le vent je pourrais admirer les étoiles dans une demie heure surement, une heure tout au plus.
Je ne saurais dire combien de temps j'ai dormi mais en tout cas le ciel était clair, toujours un peu brumeux mais pas assez pour m'empêcher d'admirer les étoiles.
Je souris malgré moi, tout exciter de pouvoir enfin utiliser ce pourquoi j'ai travaillé l'été dernier. Je me retourne lentement vers mon télescope ne m'attendant pas une seule seconde à retrouver quelqu'un s'en servir.
_Qu'est-ce que vous faite là ?! M'écriais-je alors que je retournais sans vergogne l'inconnu.
Dans ma brutalité j'avais retiré la capuche de l'individu, découvrant une jeune adulte, une expression confuse sur son visage.
_Pardon, vous dormiez et je n'avais pas l'intention de déranger.
_Qui êtes-vous ? C-comment êtes-vous entré ?
Ma voix tremblait de panique malgré moi.
_J'ai escaladé le mur. Répondit-elle comme s'il s'agissait de la chose la plus naturel au monde.
Elle désigna ensuite la barrière, comme on aimait si bien la nommer ici, d'un mouvement de tête.
_Mais vous n'avez pas le droit ! M'écriais-je complètement hors de moi. C'est un campus privé ici !
_Mais...
_Il faut que je prévienne la sécurité !
Je tire cette inconnue alors qu'elle ne pose aucune résistance. Mais j'avais à peine entamer trois pas lorsqu'elle lança d'une voix innocente :
_A votre place je ne ferai pas ça. Je m'arrête l'invitant à poursuivre. Si vous me rapportez à la sécurité, ils se demanderont surement ce que vous faite dehors après le couvre-feu.
_Vous- Je... Bégayais-je complètement défaitiste.
Elle gloussa légèrement ce qui mit mes nerfs un peu plus à vifs.
_D'accord, dans ce cas vous allez me faire le plaisir de retourner d'où vous venez. Lançais-je alors que je me dirigeais vers le soi-disant mur qu'elle avait escaladé.
_Hors de question ! S'écria-t-elle d'un ton bien trop haut à mon gout.
Je lui intime de se taire avant qu'elle ne me fasse repérer.
_Je refuse de rentrer. Poursuivit-elle plus calmement. Je n'ai pas encore pu regarder les étoiles.
_Vous vous foutez de moi ?! Vous pouvez les regarder ailleurs, les étoiles !
_Mais je viens les regarder tous les soirs ici. D'habitude vous partez plus tôt.
_D'accord, si je suis votre résonnement vous voulez dire que je suis l'intrus ici.
_Si vous le reformuler comme ça...
_Attendez non ! Me ramenais-je à l'ordre. Je suis un étudiant ici contrairement à vous, je ne vous ais jamais vue de ma vie.
Son visage s'assombrie.
_Quoi qu'il en soit je ne vois pas le problème si on les regarde ensemble.
_Le problème est que... Je me tus me sentant assez idiot. C'est vrai ça ne devrait pas poser de problème. Poursuivais-je d'une voix plus calme lâchant enfin son bras.
Elle s'allongea dans l'herbe alors que je me dirigeais vers mon télescope. Avec toutes ses péripéties j'avais oublié mes bonnes manières, en plus le silence entre nous me semblait gênant.
_Sinon, vous ne vous êtes pas présenter. Lançais-je d'une petite voix.
_Vous ne m'en avez pas donné l'occasion.
_Vous avez réponse à tout on dirait. Souriais-je
_Ma mère a toujours dis que j'avais de la répartie. Bien qu'elle pense le plus souvent que je ne tourne pas rond.
_Tu m'étonnes. Marmonnais-je.
_Pardon ?
_Rien, je disais juste... Moi aussi, ma mère pense que je suis étrange.
_Et c'est mal ?
Je m'étais retourné vers elle. Je n'avais pas fait attention au départ, mais là maintenant, elle donnait l'impression d'être sortie d'une autre planète. Elle avait des mèches roses dans les cheveux qui avaient été ramener en une même tresse sur le côté. Ses vêtements aussi sortaient de l'ordinaire, mise à part sa veste, elle n'était pas habillée très chaudement pour cette soirée de printemps ; un short avec des chaussettes différentes, et non de couleur, l'une était plus grande que l'autre et lui atteignait le genou tandis que l'autre s'arrêtait à sa cheville.
_Tu as perdu ta langue ?
Pris en flagrant délit je secoue vivement la tête et toussote légèrement pour me redonner constance.
_Je réfléchissais.
_A pourquoi je porte des chaussettes dépareillées ? Me demanda-t-elle en se relevant.
Dieu que cette fille était perspicace. Elle avait un don pour me mettre dans des situations délicates.
_Vous me tutoyez maintenant ? Lançais-je pour dévier la conversation.
_Je n'aime pas vouvoyer quelqu'un de plus jeune que moi. Tu es en premier année de licence ici, non ?
_Oui, mais j'ai fait une année sabbatique avant. Donc si tu es en première année je suis plus âgé. Répondis alors que réglais l'angle de mon appareil.
_C'est vrai, je suis en première année de littérature mais je faisais architecture avant. Répliqua-t-elle avant de rire. J'ai tout plaqué avant la fin du premier semestre.
_Se sont des domaines très différents...
Je fus coupé par une sonnerie discrète de téléphone.
_Mince, je dois filer. Dit-elle en grimaçant.
Je n'eus pas l'occasion de répliquer qu'elle s'était levé vers le mur. Elle me fit un signe de la main avant de me proposer de nous retrouver pour un autre soir.
_Dis-moi au moins comment tu t'appelles ?
Elle se retourna vers moi et me répondis en souriant.
_Claire.
L'espace me fascine. Lorsque j'étais enfant, contrairement à d'autres, je ne m'intéressais pas aux passe-temps qui convenaient à un garçon de six ans. Je passais mes journées dans la bibliothèque de mon école, dévorant tous les livres d'astronomie qui ci trouvaient. Evidemment, je me contentais de regarder les images mais cela me suffisait dans la mesure où ma curiosité ne faisait que croitre avec le temps.
Je crois que j'en suis tombé amoureux le jour où j'ai regardé un documentaire sur le sujet. Je n'avais absolument rien compris. Mais je ne sais pas, j'avais été comme émerveiller par l'immensité de l'espace et les mille et une théories qui en émanait
Aussi étrange que cela puisse paraitre, ma mère n'avait jamais apprécié que je perde mon temps à étudier l'espace, en particulier lors de mon adolescence. Elle craignait quelque fois que je finisse mes jours, seul, avec pour unique compagnie mes livres. Elle avait toujours espéré que je m'intéresse à des activités plus communes. Elle est un peu de la vieille école, c'est vrai.
Cependant, je me souviens que certaines fois, je regrettais un peu de n'avoir pas toujours suivi ses conseils. Je n'avais pas vraiment d'amis. J'ai essayé de m'en faire, bien sûr, malheureusement je n'ai jamais trouvé quelqu'un qui me comprenne. Enfin, il y en avait bien une qui sortait du lot.
Elle s'appelait Claire et son visage restera à jamais ancrer dans ma mémoire. Elle avait une apparence commune, elle était brune et avait des yeux marrons très foncés, un visage un peu rondelet mais adorable et elle était toujours à l'écoute des autres, même moi. Je n'ai jamais su si je la dérangeais, je n'ai jamais osé lui poser la question. Mais elle me l'aurait dit, non ? Quoi qu'il en soit, un jour elle a changé d'école et je ne l'ai plus jamais revue depuis.
J'ai ainsi poursuivit mes années de lycée ; dans la plus grande solitude. Et après une année sabbatique à organiser mon avenir, j'ai quitté la maison de mes parents et me suis lancé dans l'astrologie avec une bourse.
Aujourd'hui j'habite dans le campus de mon université, là où il y avait une terrasse parfaite pour contempler les étoiles. Je pouvais y passer des nuits entières. En plus je préfère bien plus l'ambiance doucereuse de la nuit à la symphonie qu'engendrait mon colocataire lorsqu'il ronfle.
Je m'éclipse en douce de notre chambre pour me rendre vers la terrasse. Bien qu'il soit très fort probable que j'abuse un peu trop de mes sorties la nuit, il est hors de question que je dorme ; j'avais cherché un nouveau télescope il y a quelques jours et j'avais tous juste finie de le monté la veille.
Cependant que fut ma déception lorsque je fus dehors. La chance devait être contre moi ce soir ; le ciel était entièrement couvert. Je m'allonge alors dans l'herbe face au ciel et m'assoupie. Avec le vent je pourrais admirer les étoiles dans une demie heure surement, une heure tout au plus.
Je ne saurais dire combien de temps j'ai dormi mais en tout cas le ciel était clair, toujours un peu brumeux mais pas assez pour m'empêcher d'admirer les étoiles.
Je souris malgré moi, tout exciter de pouvoir enfin utiliser ce pourquoi j'ai travaillé l'été dernier. Je me retourne lentement vers mon télescope ne m'attendant pas une seule seconde à retrouver quelqu'un s'en servir.
_Qu'est-ce que vous faite là ?! M'écriais-je alors que je retournais sans vergogne l'inconnu.
Dans ma brutalité j'avais retiré la capuche de l'individu, découvrant une jeune adulte, une expression confuse sur son visage.
_Pardon, vous dormiez et je n'avais pas l'intention de déranger.
_Qui êtes-vous ? C-comment êtes-vous entré ?
Ma voix tremblait de panique malgré moi.
_J'ai escaladé le mur. Répondit-elle comme s'il s'agissait de la chose la plus naturel au monde.
Elle désigna ensuite la barrière, comme on aimait si bien la nommer ici, d'un mouvement de tête.
_Mais vous n'avez pas le droit ! M'écriais-je complètement hors de moi. C'est un campus privé ici !
_Mais...
_Il faut que je prévienne la sécurité !
Je tire cette inconnue alors qu'elle ne pose aucune résistance. Mais j'avais à peine entamer trois pas lorsqu'elle lança d'une voix innocente :
_A votre place je ne ferai pas ça. Je m'arrête l'invitant à poursuivre. Si vous me rapportez à la sécurité, ils se demanderont surement ce que vous faite dehors après le couvre-feu.
_Vous- Je... Bégayais-je complètement défaitiste.
Elle gloussa légèrement ce qui mit mes nerfs un peu plus à vifs.
_D'accord, dans ce cas vous allez me faire le plaisir de retourner d'où vous venez. Lançais-je alors que je me dirigeais vers le soi-disant mur qu'elle avait escaladé.
_Hors de question ! S'écria-t-elle d'un ton bien trop haut à mon gout.
Je lui intime de se taire avant qu'elle ne me fasse repérer.
_Je refuse de rentrer. Poursuivit-elle plus calmement. Je n'ai pas encore pu regarder les étoiles.
_Vous vous foutez de moi ?! Vous pouvez les regarder ailleurs, les étoiles !
_Mais je viens les regarder tous les soirs ici. D'habitude vous partez plus tôt.
_D'accord, si je suis votre résonnement vous voulez dire que je suis l'intrus ici.
_Si vous le reformuler comme ça...
_Attendez non ! Me ramenais-je à l'ordre. Je suis un étudiant ici contrairement à vous, je ne vous ais jamais vue de ma vie.
Son visage s'assombrie.
_Quoi qu'il en soit je ne vois pas le problème si on les regarde ensemble.
_Le problème est que... Je me tus me sentant assez idiot. C'est vrai ça ne devrait pas poser de problème. Poursuivais-je d'une voix plus calme lâchant enfin son bras.
Elle s'allongea dans l'herbe alors que je me dirigeais vers mon télescope. Avec toutes ses péripéties j'avais oublié mes bonnes manières, en plus le silence entre nous me semblait gênant.
_Sinon, vous ne vous êtes pas présenter. Lançais-je d'une petite voix.
_Vous ne m'en avez pas donné l'occasion.
_Vous avez réponse à tout on dirait. Souriais-je
_Ma mère a toujours dis que j'avais de la répartie. Bien qu'elle pense le plus souvent que je ne tourne pas rond.
_Tu m'étonnes. Marmonnais-je.
_Pardon ?
_Rien, je disais juste... Moi aussi, ma mère pense que je suis étrange.
_Et c'est mal ?
Je m'étais retourné vers elle. Je n'avais pas fait attention au départ, mais là maintenant, elle donnait l'impression d'être sortie d'une autre planète. Elle avait des mèches roses dans les cheveux qui avaient été ramener en une même tresse sur le côté. Ses vêtements aussi sortaient de l'ordinaire, mise à part sa veste, elle n'était pas habillée très chaudement pour cette soirée de printemps ; un short avec des chaussettes différentes, et non de couleur, l'une était plus grande que l'autre et lui atteignait le genou tandis que l'autre s'arrêtait à sa cheville.
_Tu as perdu ta langue ?
Pris en flagrant délit je secoue vivement la tête et toussote légèrement pour me redonner constance.
_Je réfléchissais.
_A pourquoi je porte des chaussettes dépareillées ? Me demanda-t-elle en se relevant.
Dieu que cette fille était perspicace. Elle avait un don pour me mettre dans des situations délicates.
_Vous me tutoyez maintenant ? Lançais-je pour dévier la conversation.
_Je n'aime pas vouvoyer quelqu'un de plus jeune que moi. Tu es en premier année de licence ici, non ?
_Oui, mais j'ai fait une année sabbatique avant. Donc si tu es en première année je suis plus âgé. Répondis alors que réglais l'angle de mon appareil.
_C'est vrai, je suis en première année de littérature mais je faisais architecture avant. Répliqua-t-elle avant de rire. J'ai tout plaqué avant la fin du premier semestre.
_Se sont des domaines très différents...
Je fus coupé par une sonnerie discrète de téléphone.
_Mince, je dois filer. Dit-elle en grimaçant.
Je n'eus pas l'occasion de répliquer qu'elle s'était levé vers le mur. Elle me fit un signe de la main avant de me proposer de nous retrouver pour un autre soir.
_Dis-moi au moins comment tu t'appelles ?
Elle se retourna vers moi et me répondis en souriant.
_Claire.