Vrai ou faux

Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? peut-être les deux
Une page serait insignifiante s’il fallait vous parler de ma vie. Une page se présente insuffisante même s’il faudrait vous raconter ma journée, celle que je suis en train de vivre. Par contre, une page c’est tout ce que j’ai, tout ce que j’ai pu trouver pour vous parler de moi car rien que pour vous, je vais être bref ; vous épargnant ainsi les déboires de ma vie qui m’ont conduit où je suis. Je ne hais pas la vie pour la vie même si quelque fois j’ai failli perdre le sens du bien car mon seul péché a été d’avoir aimé mais je me suis toujours dit ; que c’est la seule chose quand j’y pense qui me maintienne en vie.
Mon nom c’est ELLE, je suis pas gênée de vous le dire même si vous vous posez la question de savoir pourquoi mes parents n’ont pas trouvé mieux à m’accorder ? Pour votre gouverne, je n’ai jamais connu mon père du moins pas à ma connaissance, j’ai été éduqué par ma mère. Mon parfait amour qui est-ce ? C’est simplement celui là que j’ai rencontré à ma dernière année de mon cycle universitaire. Lors d’un cours en commun, je ne le connaissais pas mais j’étais en couple et lui aussi car il l’était avec mon amie la seule d’ailleurs que la vie m’ait donné. Ce cours pour moi aussi banal qu’au commencement détermina toute notre histoire. Néanmoins, le conflit survient quand ma copine le plaque et que réciproquement pour mauvaise compagnie, je suis obligé de rompre avec une relation où j’étais par snobisme sans engagement aucune.
Ma copine nous a présenté, puis elle nous a laissé faire et là sans le savoir d’un geste héroïque, elle venait de sceller une relation qui partant de l’amitié, s’est transformée avec LOUIS vu qu’il s’agit de lui. Il a toujours été là pour moi et réciproquement il m’a inculqué, m’a fait connaitre les vraies valeurs de l’amitié et c’est juste naturellement que je pouvais me taguer d’être son amie.
Notre relation n’a jamais été un fleuve tranquille car elle attirait dès sa connaissance, une farouche résistance de nos parents : de ma mère et de son père qui nous connaissaient comme des amis et non comme des amoureux. Il n’avait que son père et moi que ma mère, la seule raison cohérente qu’ils ont pu nous servir ça été notre divergence religieuse car il était musulman et moi chrétienne.
Nos parents ne connaissaient ni le fond ni la forme, car ce qui ne savaient pas c’est que lui sans me connaitre à user de son instant fraternelle et paternelle en mon égard, ce qui pourrait justifier pourquoi j’insiste tant pour être avec lui. De plus que serait notre amour sans notre amitié et notre amitié sans notre amour car jusqu’ici, il a toujours le seul à vouloir toujours prendre ma défense en public ou dans le silence, il a été celui là qui a pris les devants lorsque son amour pour moi me terrassait et m’à faire savoir que je suis belle et qu’il m’aimait, à cause de tout cela il fallait que je me batte.
Vous aurez beau me traiter de tous les noms mais sachez quand mon temps et époque la rationalité n’a plus de valeur. J’ai supprimé le r de ration pour avoir ce que je voulais. Mon bonheur passait cette fois là avant celui de tout le monde mais avec du recul l’intérêt en vaut-il la chandelle ?
Je ne suis pas sourde, muette ou aveugle, je suis juste amoureuse et quand nos parents nous ont demandé de nous séparer, leur demande fut traitée d’irrecevable mais plus tard ils comprirent et nous soutenaient dans ce combat contre le monde pour défendre notre amour.
Il n’y a pas de code qui ne peut être brisé, encore moins de vérité éternelle car une marre d’eau peut être souillé par un crachat ou un crachat disparaitre avec cette eau. Aux restrictions de la vie, nous avions décidé de nous battre, la vie ne nous avait pas fait de cadeau mais nous l’avions transformé à un cadeau.
Mon histoire parait certes incohérente, incomprise ou ambigüe mais sachez que c’est avant tout mon histoire et j’en suis fière. Nous avions obtenu nos diplômes avec mentions honorables, nous avions aussi obtenu le bonheur que chacun de nous cherchait en l’autre. Avait-on obtenu le respect des autres ? Peut-être, ou bien on voulait juste vivre sans complexe, sans relâchement et profiter de chaque instant que nous offrait la vie, pour cela l’avenir nous a donc récompensé de cette prise de risque maintenant et pour toujours.