Les Sept Anneaux de Silence

-Mère, Père vient souvent me rejoindre au lit pour m’initier à la vie qu’il dit. Nous jouons à des tas de jeux auxquels les Dieux de la Mythologie Grecque ou certains élus, comme les Pharaons d’Egypte, se livrent entre père et fille, frère et sœur, mère et fils etc. Moi, cela ne me plait pas trop. Père pour me consoler me dit que je comprendrais plus tard quand je serais grande. Toi mère, qu’en penses-tu ?
-Que me dis-tu là, ma fille. Je m’en doutais un peu, vois-tu. Mais que pouvons-nous, pauvres femmes que nous sommes, lutter contre ça. Moi, ton père me bat quand ça lui chante et affirme qu’il m’aime de cette façon. A l’hôpital où je suis obligé parfois d’y aller, tant parfois il a la main Jupitérienne, Ils ont vu mes meurtrissures au corps et senti mes bleus à l’âme. L’assistante sociale a deviné que je lui cachais des secrets Olympiens. Elle m’a dit qu’elle allait alerter les gendarmes, les policiers, la Justice des hommes. Le médecin qui a reniflé mes plaies, a parlé de non-dits, de déni, de Masochisme, de Syndrome de Stockholm et a affirmé qu’il m’aiderait si je lui confiais mon désarroi. Il m’a suggéré d’aller me confesser à défaut de Prêtre, de Rabbin ou d’Iman, auprès du Psychiatre ou de la Psychologue. Mais, je ne veux pas m’allonger sur un divan pour me faire violenter l’esprit, après ce que m’inflige ton Père quotidiennement. Les Hommes des Trois grandes Religions qui se combattent mutuellement sont unis pour professer le même enseignement sur les femmes, se taire, être soumises aux mâles. Nous sommes le Sexe faible ? Ne sommes-nous pas la créature, conçue par le Mâle Tout Puissant qu’on nomme Dieu, qu’en deuxième main, parce que l’homme crée en premier s’ennuyait ? Ne sommes-nous pas soixante-douze vestales à attendre l’homme au Paradis pour assouvir tous ses désirs ? Il nous suffit de lire les livres sacrés (Bible, Coran, Torah) pour constater, combien dans la Genèse de l’Humanité, nous sommes méprisées, souillées, harcelées, bernées, abusées. Que te dire encore ma fille, sinon que depuis la Création du Monde par un Créateur Mâle Unique et Inique, Misogyne, notre destin comme femelle est d’être battu, violé, malmené, terrorisé, violenté par l’homme porteur du pénis, ce phallus triomphant qui selon le dénommé Sigmund Freud, nous ferait tant envie.
-Mère en cette année du Buffle de Métal, après ce Covid-19 à l’aspect d’un ovule conquérant hérissé de piques, n’est-il pas temps que tout cela change ? Le moment est venu de nous DECONFINER, non seulement pour se battre comme l’ont toujours fait nos aïeules écrasées par le poids de l’Histoire dans leurs rôles de Victimes, mais de briser les Sept Anneaux de Silence. Il n’est plus temps d’effectuer le rituel pour laver nos sentiments d’amertume et de rancœur qui parfois nous divisent au lieu de nous rapprocher entre victimes. Nous devons battre des « monstres » en prenant garde de ne pas devenir nous-mêmes des « monstres ». Rajoutons aux Dix Commandements que MOÏSE a reçu sur le mont du Sinaï, le Onzième précepte qu’il a sciemment oublié de reproduire sur les tables de la LOI :
« Tu n’exerceras pas de Violences, ni physiques, ni sexuelles, ni psychiques sur les Femmes, Enfants, à fortiori sur les tiens. »
Avec la Covid-19 de cette année du Rat ramenée de la face cachée de la Lune, par la fusée chinoise Wuhan, Nous, Femmes Fortes, Courageuses, Conquérantes, Battantes, d’Influence, d’Aujourd’hui comme de Demain, serons désormais des GUERRIERES capables d’enfanter de multiples Variantes capables de vaincre tous les vaccins machistes. Nous serons désormais le Fléau jaune féministe de la planète bleue.