Tous les dimanches matin, à l'aube, lorsque les premiers sons de cloche se font entendre, Marc se lève pour son exercice d'endurance.
Après le petit-déjeuner - croissant, une demi-baguette beurrée, un Café Cognac fumant - il fit quelques échauffements et ingurgita une demi-bouteille d'eau.
Sur le lieu où il doit s'exercer à améliorer sa course en vue de la compétition mondiale, il fit son calcul.
Aujourd'hui, il doit courir cinq minutes supplémentaires et travailler la pente davantage si l'occasion se présente.
Car, aujourd'hui, il vient s'entraîner à l'Ecluzelles. Un espace boisé et jalonné de chemins caillouteux au abord d'un cour d'eau.
Ici, on pouvait rencontrer des lièvres ou des cygnes en baignade au même temps que les enfants de la classe de voile.
La verdure y était touffue et proéminente et l'espace était suffisamment élargi pour diluer l'impact des sons et des cris des visiteurs.
Auparavant, il avait participé à quatre compétitions où il avait échoué. Son niveau de course n'était pas médiocre mais, dans le sport, comme dans tout autre domaine, il se faisait des records et des génies sportifs...
À l'approche de la compétition, Marc endurait quinze minutes de course en plus mais, sur le travail de pente, le point était le même: à l'Ecluzelle, la surface était plane.
Un mardi de décembre, la compétition démarra. Les coureurs avaient regagné plus de vigueur que la fois précédente, ce, par les journées de remise en forme et autres petits soins. Ils se présentèrent à la course enjoués et tout excités, portant fièrement sur leur maillot les couleurs de leur nation: le bleu, le blanc et le rouge.
Certains s'étaient peints le visage de ces couleur, d'autres privilégiaient, pour leur honneur identitaire, une accesoirisaton emblématique de la force, le courage et la sympathie.
Les français entonnèrent l'hymne national, debouchèrent les champagnes, animèrent la piste de course en faisant intervenir petits et grands.
C'est enfin la course. Les coureurs s'agitèrent un peu avant le signal puis, prirent position.
On courra cinq puis dix puis quinze minutes. Lors de la course, Marc remarqua qu'il dominait la course. Il ralentissa le pas.
Quand les coureurs furent près du but, on entendit un garçonnet s'étrangler:
-...une dame âgée! Elle a fait une chute! Il y a du sang!
Marc comprit vite la situation. Il s'arrêta, chercha des yeux le groupe en détresse puis accourut.
- Écartez-vous! Je suis médecin!
La vieille femme semblait suffoquer.
Il écarta le monde, la mit en position de sûreté puis, nettoya sa plaie au moyen de ruban de tissus et d'eau de bouteille.
Ensuite, on appella les secours.
Il accompagna la femme jusqu'à son introduction au bloc opératoire.
- Docteur, nous faisons le nécessaire. Rentrez chez vous.
- Monsieur, la course n'est pas finie.
Après le petit-déjeuner - croissant, une demi-baguette beurrée, un Café Cognac fumant - il fit quelques échauffements et ingurgita une demi-bouteille d'eau.
Sur le lieu où il doit s'exercer à améliorer sa course en vue de la compétition mondiale, il fit son calcul.
Aujourd'hui, il doit courir cinq minutes supplémentaires et travailler la pente davantage si l'occasion se présente.
Car, aujourd'hui, il vient s'entraîner à l'Ecluzelles. Un espace boisé et jalonné de chemins caillouteux au abord d'un cour d'eau.
Ici, on pouvait rencontrer des lièvres ou des cygnes en baignade au même temps que les enfants de la classe de voile.
La verdure y était touffue et proéminente et l'espace était suffisamment élargi pour diluer l'impact des sons et des cris des visiteurs.
Auparavant, il avait participé à quatre compétitions où il avait échoué. Son niveau de course n'était pas médiocre mais, dans le sport, comme dans tout autre domaine, il se faisait des records et des génies sportifs...
À l'approche de la compétition, Marc endurait quinze minutes de course en plus mais, sur le travail de pente, le point était le même: à l'Ecluzelle, la surface était plane.
Un mardi de décembre, la compétition démarra. Les coureurs avaient regagné plus de vigueur que la fois précédente, ce, par les journées de remise en forme et autres petits soins. Ils se présentèrent à la course enjoués et tout excités, portant fièrement sur leur maillot les couleurs de leur nation: le bleu, le blanc et le rouge.
Certains s'étaient peints le visage de ces couleur, d'autres privilégiaient, pour leur honneur identitaire, une accesoirisaton emblématique de la force, le courage et la sympathie.
Les français entonnèrent l'hymne national, debouchèrent les champagnes, animèrent la piste de course en faisant intervenir petits et grands.
C'est enfin la course. Les coureurs s'agitèrent un peu avant le signal puis, prirent position.
On courra cinq puis dix puis quinze minutes. Lors de la course, Marc remarqua qu'il dominait la course. Il ralentissa le pas.
Quand les coureurs furent près du but, on entendit un garçonnet s'étrangler:
-...une dame âgée! Elle a fait une chute! Il y a du sang!
Marc comprit vite la situation. Il s'arrêta, chercha des yeux le groupe en détresse puis accourut.
- Écartez-vous! Je suis médecin!
La vieille femme semblait suffoquer.
Il écarta le monde, la mit en position de sûreté puis, nettoya sa plaie au moyen de ruban de tissus et d'eau de bouteille.
Ensuite, on appella les secours.
Il accompagna la femme jusqu'à son introduction au bloc opératoire.
- Docteur, nous faisons le nécessaire. Rentrez chez vous.
- Monsieur, la course n'est pas finie.
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