Géant, il s’avançait, alourdi de désir.
Il la voulait à nu, parée d’éclats de peau.
Elle ne voyait plus que ce... [+]
Comme un arc-en-ciel
il y a
1 min
690
lectures
lectures
708
Finaliste
Public
Public
Te souviens-tu de cette chanson de Charles Aznavour, que nous écoutions autrefois. Il y a longtemps, une éternité, une heure à peine.
Elle évoquait les "plaisirs démodés".
Aujourd'hui, j'aimerais que nous dansions à nouveau, "joue contre joue".
J'ai besoin que tu me prennes dans tes bras, que tu me guides, pour que je puisse fermer les yeux, oublier le verdict de l'oncologue, et ce protocole à venir qui me terrifie.
J'ignore ce que sera le jour d'après, mais je veux y croire, et je me battrai pour que nos vies redeviennent comme le jour d'avant.
Tu sais à quel point je peux être obstinée: "Une vraie tête de mule", disait ma chère maman.
D'ailleurs, il m'est impossible de te laisser! Il y a toutes ces choses que tu ne sais pas faire, et aussi toutes celles que tu as réalisées, essentiellement pour moi, pour nous deux. Ces choses, il faut les respecter, car elles sont pétries de beaucoup d'amour. Elles nous aideront, forcément. Ce sont nos meilleures armes.
Je voudrais que cette danse ne s’achève jamais, alors prenons notre temps, ce soir il ne peut rien nous refuser.
Enveloppée dans ta chaleur, je suis bien, je t’écoute respirer et l’orage s’éloigne.
Je pleure doucement, mais ce n’est pas grave, juste trop d’émotion qui déborde. Il faut lui pardonner, car elle n’a pas appris à être raisonnable. Elle mélange sa peur, ses sentiments, ses besoins, ses espoirs, au pire et au meilleur. Dans ses fragilités, je trouverai la force d’affronter l’adversité.
Tu vois, je souris à travers mes larmes.
Je te le promets, nous danserons encore.
Elle évoquait les "plaisirs démodés".
Aujourd'hui, j'aimerais que nous dansions à nouveau, "joue contre joue".
J'ai besoin que tu me prennes dans tes bras, que tu me guides, pour que je puisse fermer les yeux, oublier le verdict de l'oncologue, et ce protocole à venir qui me terrifie.
J'ignore ce que sera le jour d'après, mais je veux y croire, et je me battrai pour que nos vies redeviennent comme le jour d'avant.
Tu sais à quel point je peux être obstinée: "Une vraie tête de mule", disait ma chère maman.
D'ailleurs, il m'est impossible de te laisser! Il y a toutes ces choses que tu ne sais pas faire, et aussi toutes celles que tu as réalisées, essentiellement pour moi, pour nous deux. Ces choses, il faut les respecter, car elles sont pétries de beaucoup d'amour. Elles nous aideront, forcément. Ce sont nos meilleures armes.
Je voudrais que cette danse ne s’achève jamais, alors prenons notre temps, ce soir il ne peut rien nous refuser.
Enveloppée dans ta chaleur, je suis bien, je t’écoute respirer et l’orage s’éloigne.
Je pleure doucement, mais ce n’est pas grave, juste trop d’émotion qui déborde. Il faut lui pardonner, car elle n’a pas appris à être raisonnable. Elle mélange sa peur, ses sentiments, ses besoins, ses espoirs, au pire et au meilleur. Dans ses fragilités, je trouverai la force d’affronter l’adversité.
Tu vois, je souris à travers mes larmes.
Je te le promets, nous danserons encore.
+ 5 voix !
Juste une dernière danse, comme un arc- en -ciel...