Toute histoire commence un jour, quelque part, et pourtant, il est abstrus d'argüer où et quand procède la comédie de l'humanité.
La suprême bibliothèque, l'immortelle, fondée par le démiurge Ptolémée Sôter, admettait supposément l'oracle, ou un axiome l'instruisant. Mais Omar ibn al-Khattâb, le fiel, belligérant contre la sapience, l'eut fait riffauder avec toutes ces âmes philologiques, rutilantes, que la postérité aurait dû subsister du passé, l'acerbe.
A la genèse, nos aïeuls étaient à l'accord pondéré entre les dieux et les bêtes. Était-ce indubitable à l'ère de Plotin, quoi qu'il amnistiait ceux au-delà de l'harmonie, bestiaux ? Hélas, nous n'en sommes toujours pas plus divins hui. Pis, nous avons étayé cette disparité éhontée. Le calife en toise le désert qui vit poindre le peintre des Ennéades, délicates.
Élégamment, les sciences rédiment le palabre que les spodites ne peuvent plus transmettre. L'humanité, ces sciences la spécifient selon le savoir, ou la perception d'une merveille, sobre : sapio, je sens, je sais. Deux cent voire trois cent mille ans nous abstraient de l'aurore, ténèbres étincelants. Leurs histoires, notre histoire ne nous est que si peu léguée. Mais ces histoires n'ont jamais totalement péries. De leurs lapilli sont nés l'exaltation de nouvelles histoires, dont je souhaite être un phébus, songeur. En voici l'une d'elle :
« De toutes les maritornes et pestilentiels batifolages que j'ai acquitté jusqu'à manifeste, la pis de toute a été de ne chiader de guingois avec quidam. Mais hélas ! Morne rébus que je suis, repaître mes amours mortifères n'abonnit rien. Si je ne peux acquérir la félicité ci-bas, je rendrai leur vie sabouleuse. Il n'y a pire mistoufle que la sienne ; mais, opposée à la leur, la mienne sera amabile et avenante. Voici l'humaine allégorie de mon inhumaine histoire. Les voir boire le calice me révoque que je suis âme. »