Tout au long des chemins cavaliers en déroute
Que ne vous battez-vous contre les paladins
Je ne parle pas bien je voudrais... [+]
L'hiver au cœur
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L’hiver, la neige choit, et lente et monotone,
Sur le galbe fané de la verdure en pleurs.
Les oiseaux se sont tus au sortir de l’automne ;
L’abeille ne bruit plus sur le nectar des fleurs.
La forêt sue au loin les vapeurs de l’éther,
Un manteau blanc la touche et la couvre de laine.
Ses sentiers sont froissés et le sel de la terre
Ne monte plus au ciel qui descend sur la plaine.
Disparais, ô verdure, et cache tes sarments !
Sois invisible à l’œil ! Ô frileuse compagne,
Laisse mes bras rêver à ton corps si charmant,
Un baiser de ma part ravira la campagne.
Si un flocon bondit sur ta peau de vingt ans,
Si le frimas transit tes sentiments pudiques,
L’Amour sera écrin où un cœur au printemps
Te dira tendrement : « Je t’aime, toi, l’unique. »
Sur le galbe fané de la verdure en pleurs.
Les oiseaux se sont tus au sortir de l’automne ;
L’abeille ne bruit plus sur le nectar des fleurs.
La forêt sue au loin les vapeurs de l’éther,
Un manteau blanc la touche et la couvre de laine.
Ses sentiers sont froissés et le sel de la terre
Ne monte plus au ciel qui descend sur la plaine.
Disparais, ô verdure, et cache tes sarments !
Sois invisible à l’œil ! Ô frileuse compagne,
Laisse mes bras rêver à ton corps si charmant,
Un baiser de ma part ravira la campagne.
Si un flocon bondit sur ta peau de vingt ans,
Si le frimas transit tes sentiments pudiques,
L’Amour sera écrin où un cœur au printemps
Te dira tendrement : « Je t’aime, toi, l’unique. »
Merci Olivier
et peu importe à qui il est destiné(e).