Louis aimait avec passion la poésie de Pascal Quignard, les chansons graves et transpirantes de la Louisiane, la trompette et les promenades le long des berges du canal à la tombée de l'automne ... [+]
L’Étreinte maritime
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Ton corps est une plage sous ma pluie de sourires
Et nos embruns de feu dansent en volutes d'eau
Amarrée à mon cœur, tu tangues et je chavire
Il ne reste de nous que des gouttes de peau
Sur notre grève grise, nous voguons en silence
Glissant sur les galets que sème notre amour
Nous recueillons le sel de nos vagues si denses
Pour trouver notre route dans de sables détours
Contre moi tu respires la mer qui nous soulève
Notre amour océan ne connaît pas d'écueils
Tu relâches la barre et je prends la relève
De mes doigts de frissons, lentement, je t'effeuille
Et nos embruns de feu dansent en volutes d'eau
Amarrée à mon cœur, tu tangues et je chavire
Il ne reste de nous que des gouttes de peau
Sur notre grève grise, nous voguons en silence
Glissant sur les galets que sème notre amour
Nous recueillons le sel de nos vagues si denses
Pour trouver notre route dans de sables détours
Contre moi tu respires la mer qui nous soulève
Notre amour océan ne connaît pas d'écueils
Tu relâches la barre et je prends la relève
De mes doigts de frissons, lentement, je t'effeuille

Que voila un poème délicieusement "hot" et "qu'en termes galants ces choses là sont dites".
J'ai aimé allitération en "g" des cinquième et sixième vers, et le beau vers : "Amarrée à mon cœur, tu tangues et je chavire", belle trouvaille...
Bravo pour ce beau poème.