L'institution de vampire

« Toute histoire commence un jour, quelque part »
Bon, que penserez-vous pour la première fois entendre parler des vampires? Des monstres avec des yeux rouges, des crocs dangereux et des chasses pour trouver le sang- leurs sources de vie. Pour moi, cela ne me surprend pas. Avec nous, toutes les choses sont très différentes. Je suis Rose Cassandra Vlampir, la dixième génération du Vlampir, une des tiges contrôlant tous les vampires dans le monde et un des créateurs de l’institut de vampire où je suis maintenant. Oups, j’ai oublié de vous présenter ‘ notre chère maison’ qui nous apporte seulement le bonheur, c’est ce que dit ‘ ma jolie directrice’’ Mademoiselle Slovia Broché. Je vais vous en parler après, c’une longue anecdote. Notre société se compose de trois places sociales fondamentales. Moroi, Sodrinoi et Monoroi. Moroi est des vampires royaux ayant des pouvoirs et des aptitudes pour les magies qui peuvent contrôler quatre facteurs naturels : l’air, sol, feu, eau. Chaque Moroi est accompagné par un Sodrinoi qui est responsable de leur société et de cette institution, mais parfois également par une meilleure amie comme moi et Sophie- un pré-Sobrinoi. Le dernier étage, Momoroi est des normaux vampires. En réalité, il existe aussi une tige sans reconnu dans notre civilisation...
- « Hey, Rose, qu’est-ce que tu penses ? tu sembles très contente de la situation actuelle ? », m’a demandé Sophie.
La voix hargneuse de Sophie me faisait vouloir rire beaucoup, c’était vraiment une fille pointilleuse. J’ai rigolé :
- « Ah, franchement je pense à écrire une fiction de la fuite des deux jeunes filles, après 4 mois de prison, ont été rattrapées par un beau Sodrinoi, elles sont maintenant obligés de retourner et l’une d’entre eux était mis en menottes. »
- « Oh Dieu ! Rose, arrête de me moquer. Tu ne vois pas que je suis maintenant très catastrophique ? », a bougonné Sophie.
- « Ah- la grimace de Sophie finalement me permettait de me contrôler- mais Sophie, nous sommes chanceuses et je suis heureuse de te voir en paix. Nous devons Dimitri un merci »
- « Rose, ta gueule, Sophie a-t-elle exprimé carrément son désagrément, avec .ces menottes, jamais, jamais Rose ! »
Probablement fatiguée avec cette situation, Sophie a commencé à tourner son astuce vers Dimitri en grimaçant un sourire :
- « Dimitri, peux-tu m’aider à libérer ces stupides menottes ? je suis épuisée. »
Voilà, ma petite a commencé à le séduire avec les yeux humides, juste en ce moment-là, je pensais que si j’étais un homme, je tomberais tout de suite amoureux d’elle, je ne pouvais que rire en dessous.
- « Désolé, je ne peux pas », lui a répondu Dimitri sans aucune émotion. Cela m’a surpris entièrement.
- « Et quand ? Nous avons passé un long trajet. », a crié Sophie.
- « Jusqu’à l’académie. », lui a répondu Dimitri.
Sa réponse froide a fait baisser remarquablement la température dans la voiture. J’ai commencé à prendre un cafard.
***
- « Rose ! cours, cours vite, ne t’inquiète pas pour moi ! Je vais t’attraper après. », a vociféré Sophie.
- « Non, Sophie, ai-je crié en larme, je ne te plaque pas. Nous allons nous y échapper ensemble. »
Je me suis planté mon clou en regardant Sophie être investie par quatre grands loups, les valets primordiales de Strigoi. Une voix étrange répétait sans cesse dans ma tête :
- « La clé de lumière, donne-moi la clé de lumière, ne résiste pas contre moi ! »
Je voudrais faire quelque chose pour aider Sophie mais il me semblait clairement que j’étais en train de tomber peu à peu dans les bombes. « Rose ! donne-moi ta clé. », répétait encore la voix magique.
Une grande chaleur envahissait ma poitrine, la grande main d’un homme étrange a volé toute la lumière dans mes yeux. Je me sentais clairement une énorme source de force avant de m’évanouir totalement.
Un ombre couvrait toutes les choses...
***
Un profond silence dans la voiture me faisait vraiment froid, j’ai commencé à sentir une douleur à la tête. Le calme continuait. Soudain, Sophie a élevé sa voix :
- « Dimitri, comment pourrais-tu nous sauver si rapidement ? »
Les yeux de Sophie s’entrouvrait, elle m’a serré la main pour m’annoncer que notre dialogue commencerait à devenir sérieux.
- « Réponds à ma question avant, a rétorqué Dimitri avec une voix douce mais monotone, sans émotion, comment as-tu ce canon de signal ? »
Canon de signal ? Je me demandais. Qu’est-ce qui s’était passé quand je m’évanouissais ?
- « Je l'ai volé du musée à l’institution », lui a répondu brièvement Sophie.
D’une manière sceptique, Dimitri lui a demandé :
- « Le musée à l’institution ? Il est protégé par une porte d’un mot de passe de sécurité, seulement la famille royale pourrait y passer, comment peux-tu y faire une irruption ? »
- « Je ne sais pas- les yeux de Sophie devenaient plus transparents que jamais- quand je m’en suis approchée, la porte s’ouvrait automatiquement. »
- « La porte s’ouvrait automatiquement ? comment ça s’est passé ? » Dimitri lui a répliqué
Soudain, une explosion assourdissante arrêtait brutalement notre dialogue. Un véhicule du convoi derrière le nôtre a été mis en pièces. Quelqu’un a crié.
- « Restez dans la voiture, je vais voir ce qui s’est passé. », nous a ordonné Dimitri.
- « Non Dimitri, je veux... », lui a dit Sophie.
Dimitri semblait ne pas s’intéresser à ce qu’avait dit Sophie. Le bruit de la fermeture de la portière contribuait à nous séparer avec toutes les choses extérieures.
- « Rose, je dois l’aider. Reste ici, quelle que soit la situation, ne sors pas de la voiture, claire ? », a poursuivi Sophie.
Sophie disparaissait tout à fait dans l'obscurité de la forêt. Je ne pouvais jamais l’empêcher à faire quelque chose. Il me restait toute seule dans la voiture. C’est bizarre, je pouvais sentir soudainement une grande force qui approchait peu à peu de moi. Ma poitrine commençait à prendre la douleur. Il semblait qu’un flux d’énergie m’incitait à diriger vers elle. Mon organisme n’appartenait plus à moi. Tout était en mouvement à sa manière....
Devant mes yeux maintenant était un gouffre noir de forêts, où, auparavant, j’avais été très familier. La voix magique apparaissait encore une fois, son propriétaire a apparu encore une fois en face de moi. Ses yeux bleus, j’avais une affinité inexplicable et aussi la pierre blanche qu'il tenait dans la main, nous étions un, je pouvais me sentir cela.
Il s’est approché de moi. La pierre blanche s’est aussi approchée de moi. Ses yeux bleus m’ont fixement regardé.
La lumière de la pierre m’a ébloui. Un cri a résonné. Tout était couvert de la lumière.
Clignotement.
Puis tout devenait sombre....
***
C’était vraiment une nuit terrible. L’idée de ce blanc quartz m’a obscurci sans cesse. Je me suis demandée : « Comment disparait-il à la première touche de ma poitrine ? Où va-t-il ? De millions questions m’encerclaient et l’impression de milliard de fourmis dans mon corps me faisait devenir quasi fou de colère.
Je me sentais...très familière avec ce quartz.
Il semblait que...nous étions uns, que nous nous appartenions. Soudain, le son de cloche a coupé mes énormes idées. Oh dieu, il était déjà minuit, c’était l’heure de travail. Normalement, nous commencions un nouveau jour à minuit jusqu’à cinq heures du matin. Ne le soyez pas étonné car les vampires avaient peur des rayons de soleil. Bien qu’ils ne puissent pas nous tuer comme les anecdotes mais influençaient négativement une partie de notre santé.
- « Rose, si tu ne te dépêches pas, tu risques d’arriver en retard. », m’a poussé Sophie.
- « 5 seconde », lui ai-je répondu systématiquement. A l’instant, je me suis préparé avec hâte et me suis précipité vers la porte.
- « Hi Sophie », ai-je regardé ma meilleure amie avec une figure souriante.
- « Que fais-tu dans la chambre, je t’attends plus de 10 minutes. », a-t-elle exposé un air désagréable.
Je lui ai répondu en gardant encore le sourire :
- « Juste penser à quelque chose, dépêche-toi, il nous reste seulement 5 minutes. »
Environ une semaine depuis que nous retournions à cette institution. Les choses n’étaient pas toujours favorables mais pas trop difficiles, sauf que cette nuit inoubliable-là et que la voix étrange-là me hantaient dans mon cauchemar. Tous mes souvenirs de cette nuit ont étrangement disparu après le réveil. Sophie et Dimitri aussi, Ils n’ont su rien sauf le fait que j’aie été trouvée inconscient dans la forêt. Les choses étaient pour moi rien de nouveau, les leçons ennuyeuses, les professeurs sérieuses, les règles rigides. Une seule chose me faisait intéressante, c’est de regarder Sophie et Dimitri, j’étais sûre qu’ils deviendraient bientôt un couple, personne ne pouvait entraver ma chère Sophie. De ma part, je souhaitais seulement que cette séance passe plus vite, c’était le premier quartier de la lune ce jour-là, moi et Sophie, nous avions rendez-vous, comme nos habitudes avant de ce retour. Contempler la lune. Seulement la lune pouvait m’aider à diminuer mes étranges sentiments depuis cette nuit-là.
***
Un éclair apparaissait soudainement à l’horizon, vers la forêt. Une douleur intense a attaqué tout de suite ma poitrine. Cette voix étrange a retenti encore une fois, plus clairement, plus vigoureusement. Un influx de force inexplicable m’a balayé vers le bois. J’ai crié avec Sophie :
- « Sophie, c’est lui, c’est cette voix. Il est dans la forêt. »
Les yeux de Sophie devenaient injectés. Elle pouvait se sentir le danger comme moi. Les sonnettes d'alarme résonnaient toute l’institution.
- « Rose, reste ici, attends-moi, je cherche Dimitri. », a crié Sophie en s’élançant derrière moi. Je voulais attendre Sophie et Dimitri mais mon corps ne m’appartenait plus. J’ai été enroulé vers cette force, vers la forêt.
J’ai suivi cette invitation sans savoir où j’allais. La douleur dans ma poitrine devenait de plus en plus aiguë.
- « Bonsoir, Rose Cassandra Vlampir, ça fait longtemps que nous ne rencontrons pas. », a résonne la voix magique.
La voix, la figure, les yeux. C’était mon oncle Kozlowski. Un frisson courait au long de ma colonne vertébrale. J’étais très surprise et lâchais inconsciemment une question :
- « Oncle, pourquoi apparait-tu ici ? »
- « Haha, pourquoi ? parce que je suis celui qui te conduit ici. C’est pitoyable pour toi. Tu ne comprends rien jusqu’à maintenant ? », m’a répliqué mon oncle.
J’ai commencé à m’énerver :
- « Quoi ? qu’est-ce qui s’est passé ? tu es l’instigateur principal de toutes les choses ? de cette voix, de cet homme étrange, de l’apparition de ce quartz blanc ? »
- « Bravo, tu es plus intelligente que tes parents, peut-être tu ne dois pas mourir douloureusement comme eux. », m’a-t-il répondu d’un air hautain.
- « Tu concernes la mort de mes parents ? » - la colère m’a étouffé mais je me sentais étrangement calme.
- « Oui, c’est moi, c’est moi qui les ai tués. Je les ai déjà invités à collaborer avec moi. Nous pouvons devenir les plus forts de cette tige... »
J’ai immédiatement intervenu :
- « Mais ils ont refusé et tu les as tués. Tu veux le quartz blanc dans ma poitrine et la clé de lumière- la clé contient tous les pouvoirs de notre tige que je garde? »
- « Haha, très intelligente Rose, avec plaisir si tu veux collaborer avec moi. Maintenant donne-la-moi. Il est grand temps de reconstruire mon nouveau régime impérial. », m’a-t-il dit d’un air toujours hautain.
La douleur semblait étrangler mon cœur mais ma voix devenait contrairement très froide :
- « Pourquoi Kozlowski ? Avant, tu m’aimais beaucoup et me protégeais toujours, n’est-ce pas ? tu étais un bon homme, t’as aidé beaucoup de personnes. Pourquoi ? »
- « La puissance peut éclipser tout, Rose, tu es très innocente. N’oublie pas qu’on ne doit pas juger du mérite d’un homme par ses grandes qualités mais par l’usage qu’il sait en faire. », s’est-il montré savant.
« Non, Kozlowski, vous vous trompez, la puissance ne peut pas éclipser tout, par exemple notre amitié. Peut-être Rose estimait tort de vous, mais nous ne sommes pas.
Sophie et Dimitri apparaissaient soudainement derrière moi. Je ne les ai jamais vus si dangereux. Sophie a hurlé très fort.
- « Oh là la, Sophie, si je ne me suis pas trompé, tu étais la deuxième personne qui a survécu dans cette nuit fatidique-là. Tu changes beaucoup. Haha... », a-t-il rétorqué à Sophie.
- « Qu’est-ce que tu as dit ? la deuxième personne. Moi et Rose ? Mes parents... », a douté Sophie.
- « Exacte, c’est aussi moi qui ai tué tes parents. Ils sont seulement les protecteurs des parents de Rose. Je regrette beaucoup, ils ont de bons cœurs et très loyaux. Pourtant, les parents de Rose devaient payer aussi leurs individus pour te sauver. Leur mort a transporté une partie de leur race royale à ton sang maintenant. C’est déjà égal et impartial, n’est-ce pas ? haha », s’est-il esclaffé.
Sophie s’est mise en colère :
- « Ferme ta gueule, Kozlowski, tu dois payer ce que tu as fait. Tout le monde ne te pardonne pas, jamais, moi aussi. »
- « Tout le monde, haha, ne me parle pas de ces valeurs morales ennuyeuses, la puissance et le pouvoir sont tout ce que je veux. Alors, arrête, tu dois maintenant me donner ce dont j’ai besoin. », nous a-t-il exigé.
La demande absurde de Kozlowski m’a fait m’irriter, j’ai grondé de toute ma force :
- « Kozlowski, l'ambition et le pouvoir ont dépassé l’entendement. Je sais que tu as pris le quartz blanc qui m’appartient pour le rendre en ton outil. Mais tu as oublié une chose qu’il ne sert qu’un master ayant un cœur pur. Tes mains se teintent beaucoup de sang. Toucher une pierre si pure comme ça te tue peu à peu. Je regrette pour toi. »
Les larmes bavent toute ma vision. Je trouve une figure surprise sur le visage de Kozlowski.
- « Haha ne me dindonne pas, je ne suis pas un enfant. Personne ne me parle de cette bizarre règle. », a ricané Kozlowski
- « Regarde tes jambes. », lui ai-je dit.
Un éclair de lumière avalait peu à peu ses jambes. Un flux de lumière de la haine était en train de gober mon cœur aussi. Je lui ai susurré :
- « Tu es vrai Kozlowski. Tu me donnes une leçon précieuse dans la vie : On ne doit pas juger du mérite d’un homme par ses grandes qualités mais par l’usage qu’il sait en faire.»
- « Rose, je suis ton oncle, je t’ai aidé quand tu étais encore petite. Aide-moi cette fois, je te promis que je vais changer, je vais changer... », m’a-t-il adjuré.
- « Kozlowski, un cœur impur ne peut jamais devenir pur. C’est le résultat que tu as choisi. », lui m’a dit en le regardant fixement.
Kozlowski s’est montré encore entêté, il a dit en s’esclaffant :
- « Ha ha ha, ne soyons pas contents trop tôt, Strigoi ne baisse jamais les bras, vous ne m’aidez pas aujourd’hui, vous devrez payer plus tard... AH AH !!! »,
Un éclair apparaissait soudainement à l’horizon, couvrait tout le bois. Kozlowski a disparu avec toutes ses erreurs. Les premiers rayons dissipaient les brumes. Nous avons tenu les mains en retournant.
Il reste encore une longue bataille qui nous attend dans l’avenir......