Toute histoire commence un jour, quelque part
Le crime que j'aurais commis

Pourquoi ne pas continuer
De tisser la corde qui doit me ligoter ?
Pourquoi ne pas m’abrutir
Et continuer de prévenir l’avenir ?

Quand tu étais mon seul refuge
Tu n'as douté de nourrir le litige
Qui perte et sent fort dans le dortoir
Pour te faire croire le plus droit

Quand je voulus prévenir mon jour de malheur
Tu n'as douté de m'enseigner, sans peur
Que le mieux est chez soi
Et que l'amitié n'est pas un toit

Qui servira de refuge pendant les fers
Quand je croise les bras et te vois faire
Planer tel que tu l'affirmes
Saccager le trône des infirmes

Pourquoi te sens-tu mouillé
Si tu ne t’es même pas approché
De l'eau du rocher tant limpide
Qui ne cache rien dans son creux avide

J'ai appris à comprendre l’Être
J'ai pris du temps pour servir le prêtre
Maman me le soufflait quand je fus
Gringalet, même le soleil qui luit

Ne saurait être applaudi par tous
Si tu as la seule et convenable joue
Qui porte les belles cicatrices
Abrite-les sans de moindres délices

Je suis né orphelin
Avant de brouter le foin
Je dois attendre mon orchestre
Sans aucune pression de fenêtre.