Toute histoire commence un jour, quelque part. C’est un récit drôlement importante à savoir : de deux personnes que je chantonne. L’un s’appelle Daouda. Il est un villageois. L’autre se nomme tintin, c’est un vrai citadin. Ils sont dans deux contrées différentes. De deux mondes opposés, l’histoire recrée chacun sa vie, ses reflets.
Comme à l’accoutumée, Daouda se lève très tôt. Son père est là lui répétant mécaniquement ces mots : « réveille-toi », « Mon fils prie et tu vas ». Armé de son petit gobelet, il boit et se précipite avant que les oiseaux ne font les épis de mil leur petit-déjeuner. Il est le gardien du champ.
Il sort et le voilà entre farafaras et brouhahas ; les pieds entre herbes et rats. Personne ne lui dira : « Daouda passe par là ». La raison en est qu’il connait bien la voie dès son bas-âge sur le dos de sa Maman, derrière son Papa qui s’élançait à grands pas entre buissons et mâts.
Il entend parfois la voix du diable la-la-la. Mais le petit ne s’émerveillait jamais, ce qui le préoccupait c’était juste être là, avant que les oiseaux ne transforment les épis en gravats. Au cas contraire, son père ne va pas apprécier cela. À peine arrivé, il crie à haute voix holà holà. Au bout du champ, il aperçoit son ami intime Samba. Comme lui, on entend sa voix. Les oiseaux sont en désarroi, descendent, se dispersent et ne volent plus tout bas. Les deux petits rois reçoivent souvent la visite surprise de leurs parents. Ils surveillent de très près leurs garçons. Les enfants, à de durs moments, sont las. Ils abandonnent les champs et reposent sous les bois. Le sommeil les surprend et hélas...
À quatorze heures, l’heure du repas, Daouda aperçoit sa sœur Asta non loin de là. Très vite, il appelle Samba. À la campagne, le devoir de partage et d’hospitalité est une réalité, qui est d’ailleurs enseigné aux enfants quotidiennement. Des familles différentes de nom et d’origine, mais voisines se partagent très facilement tout d’elles : les repas, le bonheur, le deuil... Tous deux, très contents ils dansent par ci et par là et chantent : la-la-la-la. Ils pataugent les mains dans la mare et ensuite encerclent très vite le plat. Vite, les mains contrôlent le contenu du bol. Asta, oubliée regarde d’un air moqueur ses frères. Ces derniers, rassasiés, commencent à discuter en haute voix. Ils rentrent à la tombée de la nuit.
Au village, Daouda au lieu d’aller se reposer, va trouver les autres comme Baba. Ils font la lutte, jouent au jeu de cache-cache ou au fameux langa-bouri. Le plus souvent, ils viennent embêter le vieux du village Grand-père Sada. Autour du petit feu, ils sont tous là, écoutent les récits des évènements passés, les épisodes sur les morts, les monstres, les génies du fleuve et ceux qui rôdent autour des cases la nuit, font peur à plus d’uns. Des épisodes sur l’amour, sur l’humour, font émouvoir et rire les enfants.
Trouvant une place propice pour s’étaler, Daouda somnole. Ne pouvant pas lutter contre le sommeil, il se couche par terre, les genoux collés au creux de son bas de ventre. Il ne retient que très peu du conte du vieux. C’est comme ça qu’est la vie du villageois.
Il a la chance d’aller à l’école, ainsi sourit par la chance Daouda réussit. Presque seul dans cette vie d’écolier, les aides publiques n’existent presque pas. Malgré cet obstacle, il peut gouverner un jour. Le campagnard vit dans cet état, loin des autres qui font le bamboula. Cette comptine est longtemps chantée en sa personne :
Le campagnard est un barbare ;
Il voit très rare un phare.
Il sort dare dare,
Pour regarder en-haut l’engin rare.
Dans une autre vie, un jour,
Peut-être,
Le destin fait un détour,
Bute sur un nouveau périmètre.
Il devient un Cadre.
Il entre dans le cercle et brise le cadre
Il tient le Grand sabre.
Tintin, le citadin, se réveille chaque jour avec douceur, par un petit câlin. On le laisse le temps d’aller prendre le bain. Il patauge dans une baignoire. Il ne se soucie pas de l’eau qu’il gaspille. La bonne s’occupe très vite de la propreté des lieux. Elle prend toujours soin de la maison malgré l’air moqueur du petit. Elle l’habille bien selon ses propres goûts. Le citadin choyé teste tout avant de s’habiller, de même que son petit béguin.
Il tarde de vaquer à ses occupations devant la glace. « J’ai perdu mon teint clair », dit-il avec un torse bombé. Tard le matin, il prend son petit déjeuner. Ouzin, son ami, sans saluer les personnes sur son passage, vient le voir. Il loge à deux patins de chez lui. Les deux amis ne connaissent rien sur le respect de leurs ainés. Sans se préoccuper des événements prochains, ils obéissent qu’à leurs instincts primaires.
Devant tout jeu, Tintin ne joue pas bien dans l’harmonie. A chaque échec, il appelle maman et papa, en larmes. Il fait le malin. Ne pouvant pas raconter le problème, il se tait comme un petit poussin mouillé. Ses parents, ne savant pas calmer leur petit sont obligés de lui parvenir des bonbons.
D’une situation favorable, paisible et bonne à vivre, Tintin ne comprend rien de la vie. Son attitude, son comportement reste à perfectionner.
Comme à l’accoutumée, Daouda se lève très tôt. Son père est là lui répétant mécaniquement ces mots : « réveille-toi », « Mon fils prie et tu vas ». Armé de son petit gobelet, il boit et se précipite avant que les oiseaux ne font les épis de mil leur petit-déjeuner. Il est le gardien du champ.
Il sort et le voilà entre farafaras et brouhahas ; les pieds entre herbes et rats. Personne ne lui dira : « Daouda passe par là ». La raison en est qu’il connait bien la voie dès son bas-âge sur le dos de sa Maman, derrière son Papa qui s’élançait à grands pas entre buissons et mâts.
Il entend parfois la voix du diable la-la-la. Mais le petit ne s’émerveillait jamais, ce qui le préoccupait c’était juste être là, avant que les oiseaux ne transforment les épis en gravats. Au cas contraire, son père ne va pas apprécier cela. À peine arrivé, il crie à haute voix holà holà. Au bout du champ, il aperçoit son ami intime Samba. Comme lui, on entend sa voix. Les oiseaux sont en désarroi, descendent, se dispersent et ne volent plus tout bas. Les deux petits rois reçoivent souvent la visite surprise de leurs parents. Ils surveillent de très près leurs garçons. Les enfants, à de durs moments, sont las. Ils abandonnent les champs et reposent sous les bois. Le sommeil les surprend et hélas...
À quatorze heures, l’heure du repas, Daouda aperçoit sa sœur Asta non loin de là. Très vite, il appelle Samba. À la campagne, le devoir de partage et d’hospitalité est une réalité, qui est d’ailleurs enseigné aux enfants quotidiennement. Des familles différentes de nom et d’origine, mais voisines se partagent très facilement tout d’elles : les repas, le bonheur, le deuil... Tous deux, très contents ils dansent par ci et par là et chantent : la-la-la-la. Ils pataugent les mains dans la mare et ensuite encerclent très vite le plat. Vite, les mains contrôlent le contenu du bol. Asta, oubliée regarde d’un air moqueur ses frères. Ces derniers, rassasiés, commencent à discuter en haute voix. Ils rentrent à la tombée de la nuit.
Au village, Daouda au lieu d’aller se reposer, va trouver les autres comme Baba. Ils font la lutte, jouent au jeu de cache-cache ou au fameux langa-bouri. Le plus souvent, ils viennent embêter le vieux du village Grand-père Sada. Autour du petit feu, ils sont tous là, écoutent les récits des évènements passés, les épisodes sur les morts, les monstres, les génies du fleuve et ceux qui rôdent autour des cases la nuit, font peur à plus d’uns. Des épisodes sur l’amour, sur l’humour, font émouvoir et rire les enfants.
Trouvant une place propice pour s’étaler, Daouda somnole. Ne pouvant pas lutter contre le sommeil, il se couche par terre, les genoux collés au creux de son bas de ventre. Il ne retient que très peu du conte du vieux. C’est comme ça qu’est la vie du villageois.
Il a la chance d’aller à l’école, ainsi sourit par la chance Daouda réussit. Presque seul dans cette vie d’écolier, les aides publiques n’existent presque pas. Malgré cet obstacle, il peut gouverner un jour. Le campagnard vit dans cet état, loin des autres qui font le bamboula. Cette comptine est longtemps chantée en sa personne :
Le campagnard est un barbare ;
Il voit très rare un phare.
Il sort dare dare,
Pour regarder en-haut l’engin rare.
Dans une autre vie, un jour,
Peut-être,
Le destin fait un détour,
Bute sur un nouveau périmètre.
Il devient un Cadre.
Il entre dans le cercle et brise le cadre
Il tient le Grand sabre.
Tintin, le citadin, se réveille chaque jour avec douceur, par un petit câlin. On le laisse le temps d’aller prendre le bain. Il patauge dans une baignoire. Il ne se soucie pas de l’eau qu’il gaspille. La bonne s’occupe très vite de la propreté des lieux. Elle prend toujours soin de la maison malgré l’air moqueur du petit. Elle l’habille bien selon ses propres goûts. Le citadin choyé teste tout avant de s’habiller, de même que son petit béguin.
Il tarde de vaquer à ses occupations devant la glace. « J’ai perdu mon teint clair », dit-il avec un torse bombé. Tard le matin, il prend son petit déjeuner. Ouzin, son ami, sans saluer les personnes sur son passage, vient le voir. Il loge à deux patins de chez lui. Les deux amis ne connaissent rien sur le respect de leurs ainés. Sans se préoccuper des événements prochains, ils obéissent qu’à leurs instincts primaires.
Devant tout jeu, Tintin ne joue pas bien dans l’harmonie. A chaque échec, il appelle maman et papa, en larmes. Il fait le malin. Ne pouvant pas raconter le problème, il se tait comme un petit poussin mouillé. Ses parents, ne savant pas calmer leur petit sont obligés de lui parvenir des bonbons.
D’une situation favorable, paisible et bonne à vivre, Tintin ne comprend rien de la vie. Son attitude, son comportement reste à perfectionner.