Des mains blanches
M'habillent de laine
De longues manches
Cachent mes bras de peine
L'homme pâle de peau, accroupi
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Léonore Feignon
J'ai grandi sous l'aile d'une grand-mère extraordinaire, une femme de la terre ; un jour j'ai fermé la fenêtre de ses yeux, un jour j'ai fermé la porte du palais où patoisent les mots, un jour je l'ai laissée partir pour là-haut, mais elle reste mon modèle, mon impératrice, ma plus grande inspiratrice.
LF
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À LA UNE
Celui qui vit là
Dans le petit village, tout au fond,
Seule reste ouverte une maison.
Avec son pied tout tordu,
Une vieille vigne pousse la
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Accent de terre
Ses traces
Elles étaient marquées dans la terre de son pays
Il les avait laissées
Il était parti
Mais sa terre
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Confidence d’une grangette
Ma grangette
Elle m'ouvre sa bouche sans langue de bois
Elle me raconte sa jambe de force
Sa porte de guingois, sa croix de
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Petite ombre
Petite ombre
Petite ombre
Tu es sortie des décombres
Comment t'as fait ?
Tu as de la poussière de pierre
En attente
Dans
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Le chemin des coulisses
C'est au jardin public
Sur un vieux banc
Près de la fontaine
Que de leur jeune temps
Ils se donnent répliques
Su
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Une fée dans ton berceau
Tant de racines enlacées à tes chevilles
Tant de rameaux cueillis à pleines brassées
Tant de bois cassé, entassé sous ta
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Sera-t-il là ?
Le grand tilleul marque l'entrée
S'élance haut dans le ciel percé
Troué de silence
Le grand tilleul voit loin
Très
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La bâtisse rouge
Aimer,
Oui Aimer,
C'est la plus belle, la plus grande chose qui nous soit donnée.
Tant de gens passent à côté.
Des
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