Un poème qui va chercher le lecteur pour le bousculer avec des images glaçantes et sans concessions. Le ton et l'atmosphère forcent le lecteur à errer à son tour au milieu de ces vers, à y revenir pour comprendre, pour saisir le destin de ces géants qui interrogent avec beaucoup d'émotion.

Léonore Feignon
Ses œuvres publiées
Lobélia
Même au cœur du chaos et de la destruction la nature reprend ses droits, un jour. C’est une belle idée qui est véhiculée par ce texte en deux temps. Les paysages dévastés et sombres laissent place à l’espoir et à la vie dans une fin colorée et émouvante.
L’Éteigneur de rêves
Évocation de l'enfance à la campagne, dans tout ce qu'elle a pu avoir de sauvage pour le narrateur ! Il y a un souffle d'aventure et de liberté sur l'ensemble des vers, mais aussi l'espièglerie et la camaraderie, l'insouciance… Cette insouciance qui, tôt ou tard, est rattrapée par la figure de l'Éteigneur. Un très beau poème, original et bien écrit, aux rythmes multiples... Doux, et marquant à la fois.
L’étrange-être
Ce poème propose un portrait vivant et original d’un étrange-être, une vouivre ondulante et sauvage. L’atmosphère est inquiétante mais belle, les vers sont courts mais rythmés, les images sont simples mais puissantes. Bref, l’ensemble est visuel et offre un véritable moment poétique, plongée dans un récit fantastique tant noir que fascinant !
La presque vieille
Le portrait de cette bien nommée « presque vieille » fleure bon la campagne, mais aussi la nostalgie. C’est une tristesse sourde qui émane du poème, et l’on se laisse emporter par l’émotion douce-amère d’une vie de labeur. Les images sont à la fois originales et simples, et étonnent par leur justesse.
Démontagnage
Ce poème décrit avec richesse et originalité la transhumance. Son style extrêmement travaillé, ultra-visuel, permet une lecture très agréable, mais surtout surprenante ! On se retrouve plongé dans l'univers de montagne, ses sons et ses odeurs...