Vous voyant exposé aux dangers de la guerre
Vous voyant exposé aux dangers de la guerre,
Hélas j’ai si grand peur que votre amoureux nœud,
Soit tranché par le fer, que votre amoureux feu
Soit éteint par le feu de ce double tonnerre !
J’importune les Dieux, du Ciel et de la terre,
De l’air et des enfers, je fais maint piteux vœu,
Espérant vous aider et délier un peu
Les liens de la peur qui tient mon cœur en serre.
Et s’il m’advient bientôt par la faveur des Dieux
De vous revoir ici, doux plaisir de mes yeux,
À l’heure vous pourrez me donner délivrance,
À l’heure vous pourrez m’affranchir de la peur,
Qui va tyrannisant votre cœur, et mon cœur,
Puisque le vôtre en moi fait toujours demeurance.
Hélas j’ai si grand peur que votre amoureux nœud,
Soit tranché par le fer, que votre amoureux feu
Soit éteint par le feu de ce double tonnerre !
J’importune les Dieux, du Ciel et de la terre,
De l’air et des enfers, je fais maint piteux vœu,
Espérant vous aider et délier un peu
Les liens de la peur qui tient mon cœur en serre.
Et s’il m’advient bientôt par la faveur des Dieux
De vous revoir ici, doux plaisir de mes yeux,
À l’heure vous pourrez me donner délivrance,
À l’heure vous pourrez m’affranchir de la peur,
Qui va tyrannisant votre cœur, et mon cœur,
Puisque le vôtre en moi fait toujours demeurance.