La vie fuit et ne s’arrête pas une heure ; et la mort vient derrière à grandes journées ; et les choses présentes, aussi bien que les choses passées et celles à venir, me donnent du tourment.
Et le souvenir et l’attente me fatiguent tellement de tous côtés, qu’en vérité, si je n’avais pitié de moi-même, je me serais déjà délivré de ces pensées.
D’un côté, je cherche si mon cœur triste goûta jamais auparavant quelque douceur ; et de l’autre je vois les vents courroucés contre mon navire ;
Je vois la fortune dans le port, et mon nocher fatigué désormais, et les mâts et les cordages rompus, et les beaux yeux que j’avais coutume de regarder, éteints pour toujours.
Et le souvenir et l’attente me fatiguent tellement de tous côtés, qu’en vérité, si je n’avais pitié de moi-même, je me serais déjà délivré de ces pensées.
D’un côté, je cherche si mon cœur triste goûta jamais auparavant quelque douceur ; et de l’autre je vois les vents courroucés contre mon navire ;
Je vois la fortune dans le port, et mon nocher fatigué désormais, et les mâts et les cordages rompus, et les beaux yeux que j’avais coutume de regarder, éteints pour toujours.