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Poèmes Fruits étranges que ces jeunes filles
Alanguies mollement sous le vent
Qui balance leur chevelure.
Leurs pieds nus, leur peau laiteuse font penser à des bergères,
Des agneaux de lait.
Leurs jupes – quand elles en ont –
Gonflent et se dégonflent
Au gré du tournoiement là-haut.
Qui chahute ce manège de vierges déflorées
Mais calmes, qui se sont tues ?
Fruits étranges...
Fruits étranges que ces jeunes filles
– seul leur cou raide détonne
Et leur visage bleu –
Pendues aux branches de cet arbre,
Et si nombreuses.
Alanguies mollement sous le vent
Qui balance leur chevelure.
Leurs pieds nus, leur peau laiteuse font penser à des bergères,
Des agneaux de lait.
Leurs jupes – quand elles en ont –
Gonflent et se dégonflent
Au gré du tournoiement là-haut.
Qui chahute ce manège de vierges déflorées
Mais calmes, qui se sont tues ?
Fruits étranges...
Fruits étranges que ces jeunes filles
– seul leur cou raide détonne
Et leur visage bleu –
Pendues aux branches de cet arbre,
Et si nombreuses.
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Pourquoi on a aimé ?
La scène, glaçante, est parfaitement restituée dans ce poème percutant qui use d’images simples pour créer le malaise. La scène est presque
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Pourquoi on a aimé ?
La scène, glaçante, est parfaitement restituée dans ce poème percutant qui use d’images simples pour créer le malaise. La scène est presque