Sur le pâle Cheval que meut l’Apocalypse
Chevauche, dans la nuit, la Reine Pompadour.
Son écuyer la suit, il est cavalcadour,
C’est Louis Quinze ; dans sa main le lis s’éclipse.
En un morne rayon givré comme du "gypse,
Ils passent : l’air s’émeut de leur horrible amour ;
Et des chauves-souris qui volent alentour
Nimbent leurs tristes fronts de leur douteuse ellipse.
C’est Francesca, c’est Paolo, défigurés ;
Le dégoûtant appoint des plaisirs procurés
D’un nuage de stupre environne le groupe.
Et sur le coursier blanc dont se crispent les nerfs,
A tous relais nouveaux, on voit grimper en croupe,
Un tendron violé jadis au Parc aux Cerfs.
Chevauche, dans la nuit, la Reine Pompadour.
Son écuyer la suit, il est cavalcadour,
C’est Louis Quinze ; dans sa main le lis s’éclipse.
En un morne rayon givré comme du "gypse,
Ils passent : l’air s’émeut de leur horrible amour ;
Et des chauves-souris qui volent alentour
Nimbent leurs tristes fronts de leur douteuse ellipse.
C’est Francesca, c’est Paolo, défigurés ;
Le dégoûtant appoint des plaisirs procurés
D’un nuage de stupre environne le groupe.
Et sur le coursier blanc dont se crispent les nerfs,
A tous relais nouveaux, on voit grimper en croupe,
Un tendron violé jadis au Parc aux Cerfs.