«Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère c'est comme si j'étais un extra-terrestre»; ma plume cette fois ci me conduit dans la vie active. Comment y parvenir. Assi ce soir là, allongé dans son fauteuil à quatre pattes fabriqué avec des bambous. Il était vêtu d'un boubou blanc sous un corps mince, la chair sèche retraçant ses muscles autrefois athlétiques qui malgré tous ces moments traversés montrent aujourd'hui encore leurs efficacités. cheveux complètement neige, la main au menton,le vieux Gbèdossoun paraît calme comme quelqu'un en sommeil. Il ne cessa de remuer le menton autant de fois que possible dans une seconde. À chaque fois quand je le voyais, j'ai l'impression qu'il qu'il devrait avoir un passé pleins d'expériences. Mais plus qu'un TGV, il était loin dans son voyage historique des idées. Il peut s'agir de quoi ? À cet âge ? Il est déjà à moins d'une décennie pour boucler un siècle. Je mourais d'envie de les découvrir et cela le plus tôt possible.
Voici le moment semble être là. Je l'observa encore un moment. Je devine que le sage prépare un discours élogieux. Il m'appela. Je prends place à côté de lui.
- Mon fils, commença t-il. (Comme d'habitude).
- Oui Dah Hinnougan... (de façon obséquieuse).
- Assied-toi correctement et met toi à l'aise. (En m'indiquant le tabouret qui était à côté de lui).
Je prends le tabouret pour m'aseoir confortablement. Après un moment, il se redressa et reprit après un grand soupir :
- Tu sais, ce que je veux te narrer, retient le. Tire en des leçons. Sert toi pour conduire ta vie. C'est ma propre expérience de la vie.
- D'accord Dans Hinnougan (Oreilles déjà tendus).
- La vie à plusieurs faces. (Commença t-il de nouveau). Il y des réalités de la vie que soi même doit vivre avant de savoir s'en tenir. J'ai gravi les échelons. J'ai suivi surtout les bons conseils pour ne pas manger mon chapeau. Il est souvent trop tard de reprendre ce qu'on aurait dû fait très tôt.
Toute mon enfance fût auprès de mes parents. Sous le regard rigoureux et effectif de mon père, j'executais les ordres venant de sa part. Mon père ne ménageait aucun effort pour que je sois instruit. Il se battait à tout bout possible.
- La théorie est facile et parfois initiale tandis que la pratique est difficile et finale. Lorsque j'étais enfant, quel projet n'avais-je pas établi ? Quel promesse n'avais-je pas fait pour mes parents surtout ? Si j'avais su qu'elles étaient une dette comme on le dit, jamais je n'en fairais autant. Choses futiles de moins, choses futiles de plus qu'elles semblaient être. Mais lorsque qu'arrive le moment de les concrétiser, la réalité en est témoin. Toutefois, je m'en suis servi comme base, comme guide et boussole pour monter à l'échelle pour me retrouver à ce bout de tunnel qui me qualifie.
À l'instar de mes sœurs qui à défaut de l'école ont toutes apprises à excercer un métier artisanal exempte une seule qui a été secrétaire de direction, mon père n'a jamais voulu que je fasse autre chose outre les études. Étudier et dépasser son niveau. Effectivement aussi, à cette époque l'embauche était directe. Aujourd'hui, l'administration évolue à mille pas à la seconde. Dans cette optique où il fallait me voir étudier. Je ne pouvais suivre mon père pour aller au champ que quelques-uns de ces rares jours de pause ou carrément pendant les congés et les vacances. Les quelque fois où j'y allais, j'avais de la peine et de la compassion pour lui. Sous le soleil chaud et ardant, il travaillait durement. Le dos zébré de sueur. Quand il pleuvait, les doigts étaient recroquevillés. Mes sœurs et ma maman ne restaient pas aussi en marge de tout cela. Accompagnées de chants, elles encourageaient, sans oublier le repas. Ha! Que les travaux champêtres sont difficiles ! «C'est le début, ça va prendre un peu du temps mais tu vas t'y habituer», me dixit mon père avec un sourire d'encouragement sur son visage rempli de sueur dont quelques gouttes tombaient du front, des joux et du menton. Lorsque j'avais compris l'enjeux, je ne trouvais plus mes difficultés comme sombre mais plutôt des lumières qui éclairaient le long de mon chemin vers un avenir meilleur et rassuré. La femme est vraiment le sel dans la sauce. Elle représente un renfort indispensable dans toutes évolutions. La contribution de ma mère en témoigne. Mais parallèlement mon voulait que j'étudie.
C'est ainsi que petit à petit, j'avais pris le goût des études. Il arrivera à la longue les moments les durs de ma vie, liés non seulement aux cursus scolaire mais également à ma vie courante.
À cet instant de la narration, le vieux Gbèdossou se redressa dans son fauteuil et me regarda. Accompagné d'un geste, il me demanda:
- Mon fils, apporte moi de l'eau à boire.
Dans un bref délai, je courus cherché l'eau dans la grande Jarre située au coins gauche de la chambre.
- Voici l'eau Dah Hinnougan.
Il etancha sa soif. Puis repris.
- Comme je te le disais, ce fut des moments très coincés et très délicat au cours desquels il me faut bien réfléchir pour prendre des décisions utiles. Je n'avais pas biaisé les bras. Ce n'était d'ailleurs pas point là une habitude qui faciliterait mes objectifs. J'évoluais sans échec jusqu'à la sixième année du cycle primaire. Je devrais composer le fameux Certificat d'Etudes Primaire. Comme à l'accoutumée de chaque année, j'étais déjà au point. Le jour tant attendu arriva. Comme tous les autres candidats, je me rends au centre de l'examen. La composition se passa bien. Je rentrais chez moi. Tous, nous étions en attente des résultats. Mais Tenez vous tranquille, c'est à partir de là que la nature commença par me montrer les réalités de la vie. Oui ça commence. En effet, grande fût la surprise de tous de voir celui sur qui ils comptaient ne pas être admissible. Bientôt la fin des vacances. Mon père m'a beaucoup encouragé; ma mère et les enseignants également. Je repris malgré moi. J'ai retenu que les choses ne se passe pas comme on le souhaite. Aussi que ce n'est pas au même moment que tout le monde reçoit sa bénédiction. Je réussis cette fois et brillamment parmi les meilleurs de la commune. Tous étaient contents et fiers de me pointer du doigt. Je fus classer parmi les meilleurs au plan national après les multiples test. J'integrais ainsi l'une des prestigieuse école du pays. Mes parents n'ont plus de soucis à se faire. Mon avenir est désormais certains. Je poursuivis les études jusqu'au Baccalauréat scientifique. À l'époque, le recrutement était direct. Je commence à travailler dans une grande entreprise publique de la place au poste de comptable. L'objectif de mon père était atteint. Ne pas resté au village comme lui. Je faisais ainsi une grande honneur pour la famille. Pour eux, j'avais été l'exception qui a confirmé la règle.
Au plan professionnel, vaille que vaille, des branches penchantes, je me retrouve un peu avant ma retraite au ministère des affaires étrangères. Je ne croyais pas mais c'était pourtant vrai. Le seigneur a gratifié son fils. Aujourd'hui je suis à la retraite. Je vis en paix sans grande difficulté. Il faut être honnête dans tout ce que tu fasses. Ça témoignage de ta personnalité. Ça donne une bonne posture de sa personne. Malgré mes multiples nids de poules, je m'en suis sorti. Le courage, la discipline, et le respect des uns et des autres conduit également à bonne destination.
La grande leçon que j'aimerais que tu retiennens de cette histoire me concernant est le suivant : quand tu veux quelque chose, ne recule point sans l'avoir atteint. La réussite, c'est soit même et son Dieu. Elle n'est pas que la partie physique qu'est le travail que nous faisons mais il faut également beaucoup de prières pour y parvenir. Cela renforce les efforts physiques que l'on fournit. Médite ceci et la réussite te sera au rendez vous.
Je ne puis m'apercevoir que c'était déjà la fin de la belle aventure de mon sage que j'écoutais avec beaucoup d'attention. Il ne fallait pas être trop théorique mais aussi pratique.
Voici le moment semble être là. Je l'observa encore un moment. Je devine que le sage prépare un discours élogieux. Il m'appela. Je prends place à côté de lui.
- Mon fils, commença t-il. (Comme d'habitude).
- Oui Dah Hinnougan... (de façon obséquieuse).
- Assied-toi correctement et met toi à l'aise. (En m'indiquant le tabouret qui était à côté de lui).
Je prends le tabouret pour m'aseoir confortablement. Après un moment, il se redressa et reprit après un grand soupir :
- Tu sais, ce que je veux te narrer, retient le. Tire en des leçons. Sert toi pour conduire ta vie. C'est ma propre expérience de la vie.
- D'accord Dans Hinnougan (Oreilles déjà tendus).
- La vie à plusieurs faces. (Commença t-il de nouveau). Il y des réalités de la vie que soi même doit vivre avant de savoir s'en tenir. J'ai gravi les échelons. J'ai suivi surtout les bons conseils pour ne pas manger mon chapeau. Il est souvent trop tard de reprendre ce qu'on aurait dû fait très tôt.
Toute mon enfance fût auprès de mes parents. Sous le regard rigoureux et effectif de mon père, j'executais les ordres venant de sa part. Mon père ne ménageait aucun effort pour que je sois instruit. Il se battait à tout bout possible.
- La théorie est facile et parfois initiale tandis que la pratique est difficile et finale. Lorsque j'étais enfant, quel projet n'avais-je pas établi ? Quel promesse n'avais-je pas fait pour mes parents surtout ? Si j'avais su qu'elles étaient une dette comme on le dit, jamais je n'en fairais autant. Choses futiles de moins, choses futiles de plus qu'elles semblaient être. Mais lorsque qu'arrive le moment de les concrétiser, la réalité en est témoin. Toutefois, je m'en suis servi comme base, comme guide et boussole pour monter à l'échelle pour me retrouver à ce bout de tunnel qui me qualifie.
À l'instar de mes sœurs qui à défaut de l'école ont toutes apprises à excercer un métier artisanal exempte une seule qui a été secrétaire de direction, mon père n'a jamais voulu que je fasse autre chose outre les études. Étudier et dépasser son niveau. Effectivement aussi, à cette époque l'embauche était directe. Aujourd'hui, l'administration évolue à mille pas à la seconde. Dans cette optique où il fallait me voir étudier. Je ne pouvais suivre mon père pour aller au champ que quelques-uns de ces rares jours de pause ou carrément pendant les congés et les vacances. Les quelque fois où j'y allais, j'avais de la peine et de la compassion pour lui. Sous le soleil chaud et ardant, il travaillait durement. Le dos zébré de sueur. Quand il pleuvait, les doigts étaient recroquevillés. Mes sœurs et ma maman ne restaient pas aussi en marge de tout cela. Accompagnées de chants, elles encourageaient, sans oublier le repas. Ha! Que les travaux champêtres sont difficiles ! «C'est le début, ça va prendre un peu du temps mais tu vas t'y habituer», me dixit mon père avec un sourire d'encouragement sur son visage rempli de sueur dont quelques gouttes tombaient du front, des joux et du menton. Lorsque j'avais compris l'enjeux, je ne trouvais plus mes difficultés comme sombre mais plutôt des lumières qui éclairaient le long de mon chemin vers un avenir meilleur et rassuré. La femme est vraiment le sel dans la sauce. Elle représente un renfort indispensable dans toutes évolutions. La contribution de ma mère en témoigne. Mais parallèlement mon voulait que j'étudie.
C'est ainsi que petit à petit, j'avais pris le goût des études. Il arrivera à la longue les moments les durs de ma vie, liés non seulement aux cursus scolaire mais également à ma vie courante.
À cet instant de la narration, le vieux Gbèdossou se redressa dans son fauteuil et me regarda. Accompagné d'un geste, il me demanda:
- Mon fils, apporte moi de l'eau à boire.
Dans un bref délai, je courus cherché l'eau dans la grande Jarre située au coins gauche de la chambre.
- Voici l'eau Dah Hinnougan.
Il etancha sa soif. Puis repris.
- Comme je te le disais, ce fut des moments très coincés et très délicat au cours desquels il me faut bien réfléchir pour prendre des décisions utiles. Je n'avais pas biaisé les bras. Ce n'était d'ailleurs pas point là une habitude qui faciliterait mes objectifs. J'évoluais sans échec jusqu'à la sixième année du cycle primaire. Je devrais composer le fameux Certificat d'Etudes Primaire. Comme à l'accoutumée de chaque année, j'étais déjà au point. Le jour tant attendu arriva. Comme tous les autres candidats, je me rends au centre de l'examen. La composition se passa bien. Je rentrais chez moi. Tous, nous étions en attente des résultats. Mais Tenez vous tranquille, c'est à partir de là que la nature commença par me montrer les réalités de la vie. Oui ça commence. En effet, grande fût la surprise de tous de voir celui sur qui ils comptaient ne pas être admissible. Bientôt la fin des vacances. Mon père m'a beaucoup encouragé; ma mère et les enseignants également. Je repris malgré moi. J'ai retenu que les choses ne se passe pas comme on le souhaite. Aussi que ce n'est pas au même moment que tout le monde reçoit sa bénédiction. Je réussis cette fois et brillamment parmi les meilleurs de la commune. Tous étaient contents et fiers de me pointer du doigt. Je fus classer parmi les meilleurs au plan national après les multiples test. J'integrais ainsi l'une des prestigieuse école du pays. Mes parents n'ont plus de soucis à se faire. Mon avenir est désormais certains. Je poursuivis les études jusqu'au Baccalauréat scientifique. À l'époque, le recrutement était direct. Je commence à travailler dans une grande entreprise publique de la place au poste de comptable. L'objectif de mon père était atteint. Ne pas resté au village comme lui. Je faisais ainsi une grande honneur pour la famille. Pour eux, j'avais été l'exception qui a confirmé la règle.
Au plan professionnel, vaille que vaille, des branches penchantes, je me retrouve un peu avant ma retraite au ministère des affaires étrangères. Je ne croyais pas mais c'était pourtant vrai. Le seigneur a gratifié son fils. Aujourd'hui je suis à la retraite. Je vis en paix sans grande difficulté. Il faut être honnête dans tout ce que tu fasses. Ça témoignage de ta personnalité. Ça donne une bonne posture de sa personne. Malgré mes multiples nids de poules, je m'en suis sorti. Le courage, la discipline, et le respect des uns et des autres conduit également à bonne destination.
La grande leçon que j'aimerais que tu retiennens de cette histoire me concernant est le suivant : quand tu veux quelque chose, ne recule point sans l'avoir atteint. La réussite, c'est soit même et son Dieu. Elle n'est pas que la partie physique qu'est le travail que nous faisons mais il faut également beaucoup de prières pour y parvenir. Cela renforce les efforts physiques que l'on fournit. Médite ceci et la réussite te sera au rendez vous.
Je ne puis m'apercevoir que c'était déjà la fin de la belle aventure de mon sage que j'écoutais avec beaucoup d'attention. Il ne fallait pas être trop théorique mais aussi pratique.