Une étoile venu d'ailleurs

« Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre. » Né là où les constellations se font la guerre, là où la vie s'est parsemée dans les grains de sable de ma planète Ahmès. C'est une planète où autrefois régnait prospérité, amour et bonheur ! Le jour on se levait avec la lueur des 3 soleils de notre galaxie, et la mélodie des étoiles à bec ; Ahmès était une petite planète dirigé par la famille royale des " Amasis ». Une famille noble et bien vaillante qui a installé la démocratie et amélioré la culture de notre planète, les habitants vouaient une grande admiration pour cette famille et notamment pour le roi Néox, qui fit régner la paix sur Ahmès mais également sur les planètes voisines, un peu plus hostiles que la nôtre. Ces planètes étaient encore dans un état sauvage désastreux, les animaux ne cessaient de se dévorer entre eux, ce qui attisait la colère des divinités de notre galaxie les " Djersis". Des dieux réclamant constamment la préservation de l'équilibre universel, alors pour préserver notre galaxie de la colère divine Néox se chargea de rétablir l'équilibre sur les autres planètes. Pour le remercier de cette mise en place de l'équilibre les " Djersis" assurèrent la prospérité et la paix sur Ahmès...
Enfin tout cela c'est ce que maman m'a raconté, car moi j'ai toujours connu ma planète sous la domination des êtres de métal. Ils sont venus des étoiles, sans doute d'étoiles mortes car pour avoir autant de cruauté dans le cœur ce n'est pas possible autrement. La première fois qu'on les a vu c'était le CXVII/DLIII/MMMXIII ; on jouait dans le champ de néphada, ces fleurs longues et jaunâtres d'une beauté à en faire pâlir les Soleils et puis soudain le ciel s'est fendu en deux, un triangle de métal et des flammes apparut, et dedans des êtres sans visages, au corps gonflé et dans leurs mains une forme de métal capable de tirer un objet semblable à un météore. Ils étaient cinq, le roi Néox s'approcha d'eux, ce furent ses derniers pas Ahmès... Le peuple en pleure les cinq êtres du triangle de fer, réduit notre planète à l'esclavage grâce à leurs machines de fer qui nous dirigeait de manière forcée, un beau jour les êtres repartis avec trois de nos habitants. Malheureusement parmi ces gens il y avait maman, avant de partir elle me dit :
- « Gaby, tu n'es pas comme nous, toi seul peut les libérer » ; puis elle s'est faite trainée de force. ------Comment ça pas comme nous ? pourquoi moi un enfant de 8 ans ?
Dix ans d'exploitation après, à extraire des minéraux du noyau de notre planète adorée, le bonheur s'est évaporé de son atmosphère, que faire pour le retrouver ? La culture était de plus en plus compliquée, la sécheresse s'emparait d'Ahmès, la majorité des plus âgés n'avaient pas survécus, parmi les adultes certains ayant tenté une rébellion contre ces dieux de métal ont finis tués. On est plus que 100 survivants ici, voués à extraire ses pierres jusqu'à notre fin... Quand je m'endors les mots de maman résonne encore dans mon cœur, mais que faire ? Le croissant de lune au firmament du ciel, je me faufilais dans la résidence du dernier doyen encore en vie pour lui demander conseil. Après lui avoir révélé les derniers mots de mère, il me révéla :
" Evidemment que tu n'es pas d'ici regarde toi ! c'est toi qui les as... Sors de chez moi !"
Me regarder ? Je n'y avait jamais pensé, j'étais perdu dans mes songes quand soudain un être métallique apparût, son arme pointé sur moi, il tira au sol pour m'effrayer. Ramassant la balle, pour la première fois je vis mon reflet... J'étais de la même couleur que le ciel qui abrite la lune, je n'étais pas jaune comme les habitants d'Ahmès !
Les jours passaient et je comprenais de plus en plus les mots de maman, c'était à moi de les libérer ! Pour réussir cela il faudrait que je réussisse à m'introduire dans l'uns des vaisseaux de ravitaillement pour aller chercher de l'aide dans les galaxies voisines. Durant quelques jours alors je me mit à observer, le transport des marchandises que nous, esclaves extirpons des entrailles de ma planète ; il y avait un vaisseau qui était moins ravitailler que les autres, c'est lui que j'allais devoir détourner ! Les 3 soleils plongeant dans un profond sommeil, je profita de l'obscurité pour tenter de pénétrer dans ce vaisseau cependant il était fermé, je me suis donc caché dans une des caisses de marchandises.
Le lendemain commença l'embarquement des marchandises, on me transporta dans le vaisseau même si le trajet me parût un peu long. Une fois à l'intérieur je n'avais plus qu'à neutraliser les démons de fer pour en prendre le contrôle. Quand j'ouvrit légèrement la caisse, le vaisseau était rempli de ces créatures maléfiques, j'étais dans le vaisseau mère ! Je me dirigeais donc vers la planète qui a administré notre malheur ; les démons l'appelaient "Thèr". Le grand jour du débarquement arriva, les caisses sont contrôlées une par une, c'est ainsi que je me fit capturer sur Thèr cette planète empli de démons de fer, d'édifice côtoyant le ciel, d'une nature verte et bleue qui semblait s'éteindre... Quitter des chaines d'esclaves pour se faire emprisonner à des années lumières de chez soi c'est plutôt drôle !
Une fois analysé, les habitants de cette planète m'ont emmené au sommet du plus grand édifice de leur planète. C'est là-haut que le chef de Thèr m'a appris que les différents minéraux extraits des autres planètes servaient à nourrir la sienne car son noyau était mourant. Il me fit part également du sort des étrangers que ses sbires ramènent, ils sont étudiés puis jetés au noyau. Je pensais donc connaitre ma destinée, pourtant les thèriens présents ont ôtés mes chaines et nourris. En les observants de plus près ces êtres m'ont rappelé le reflet dans la balle, la personne que je suis vient enfaite d'ici ! Il se trouve que j'étais le premier de ce qu'ils appellent "astronaute", sauf que mon vaisseau avait dévié et que mon corps avait subi les effets de la relativité temporelle ; le rajeunissant quand j'errai dans les galaxies lointaines, très lointaines... Maman et les habitants d'Ahmès ont donc accueillis et nourris un étranger et ce sont les miens qui actuellement détruisent cette planète, que faire ? C'est donc le signal de mon vaisseau en perdition qui des années après a attiré les astronautes qui ont semés le chaos sur cette si belle planète... Moi, Geby l'étranger d'Ahmès, comment puis-je me rattraper ? Je me devais de choisir entre ma terre natal et celle de ma mère... Après quelques nuits sur cette planète où l'on me considère comme un héros galactique, revenu du fin fond de l'espace, entouré de ces gens qui me ressemble mon choix était fait et il est radical, je vais faire exploser la Thèr ! Il le fallait pour éteindre cette culpabilité qui me ronge et surtout pour l'honneur de la mémoire de cette femme qui m'a bercé... Pour réaliser cela je devais me rendre dans son noyau mais encore faut-il pouvoir y accéder. J'ai donc pris le contrôle d'un robot de sécurité et je me suit diriger vers la zone de rechargement du noyau. J'ai ensuite utilisé l'arme pour tirer sur le tuyau alimentaire droit du noyau, ce qui a provoqué la décharge puis l'explosion de la partie droite de la planète Thèr... Puis les robots ont tirés dans ma jambe, mon titre de héros galactique les a contraints de pas me tuer sur place. C'est tout cela qui m'a mené à vous. C'est ça ma version des faits madame la juge des évènements criminelles galactique !
- " Vous avouez donc être le coupable de ce crime contre l'Univers ?" ;
- En effet madame la juge.
- " Pourquoi avoir détruit une planète vous glorifiant ?",
- J'ai emmené ma misère sur ma planète, je me devais d'agir.
- " Vous êtes donc jugé et condamné à la peine de mort sous la guillotine des astres ; en tant que héros galactique une dernière volonté vous est attribué, que souhaitez- vous ?"
Que le peuple d'Ahmès soit libéré et qu'il puisse retrouver la paix. Libérez- les !