Moi, je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre. Malgré sa disparition prématurée, hélas !
De cet amour indéfectible qui me lie avec elle et qui est royalement honoré dans les cieux faisant aux anges des inoculateurs dans les oreilles des divinités. De là où elle se trouve, je suis, oui, je demeure différent à ses yeux de tout ce dont mon univers social m'arbitre, et ce, sur ce qu'ils se disent trop souvent « celui-là, il n'est pas commode avec les autres ». De mauvais augures, d'un caractère désœuvré, ils me particularisent sous une appellation outre que celle dont j'ai été baptisé ; Khalil, je voulais dire.
Parbleu ! Les gens m'interpellent sous le pseudo Don. Un surnom, certes rétribuant un titre honorifique remarquable, mais par ironie, je me fais identifier au personnage mythique de Don Juan, bien que je ne sois Don que par aventure ou circonstance.
Je suis à quelques pas de ma vingtaine. Fils unique, vous ne l'ignorez guère, très tôt, j'ai perdu ma mère. Mon environnement social fut secoué à cet instant. Les raisons étant multiples, mais celle d'un père ivrogne, insociable, malfaisant et prédateur de renom aux femmes, a eu des représailles consternantes sur ma personnalité.
Ma vie jouvencelle a toujours pris goût d'innombrables péripéties, de tourments, des moments où je me noyais dans un vide obscur et vicieux. Dépossédé de cette affectueuse présence maternelle, mais primé d'un père insouciant, frimeur et maladroit. Mes habitudes fussent instinctivement endoctrinées. Les seules visites de la maison étaient manifestement les belles poitrines médusées et les rondeurs, dans la plupart robustes, dont se délectent le cœur et les sens de mon paternel.
Dans mon univers certaines choses se fondent sur des erreurs, tandis que d'autres sur la vérité. Et pourtant si la chose éprouvée atteste une quelconque valeur universelle par référence, les actions sommées à son égard demeurent tout de même discernables. Qu'il s'agit au préalable d'un engagement peu ou prou justifiable et justifié à l'épreuve d'une fin audacieuse, ou encore d'un simple pari porté juste le temps de satisfaire sa fantaisie. Tout au fond, l'ironie, le mensonge, la ruse, la sincérité, la détermination, l'exaltation, le bonheur, les rapports érotiques l'égoïsme, l'hypocrisie, la trahison, la déception, sont autant de cuistreries qui animaient ce monde inaudible auquel je m'étais confronté. De quel univers fais-je référence ? Est-ce que l'humanité en tant que telle ? S'agit-il d'un autre ensemble mystérieux et représenté, ou du mieux, d'un univers mécanique et épris de tendresse ? Dans toutes les manières, ce monde émerveille en réalité un ornement ressenti et affectueux dont je m'identifie habituellement, m'exalte vivement et m'investit d'une manière à une autre au gré de mes ambitions certaines ou quelque peu indécises. Dans mes œuvres, je me sentais dénué d'affections ; figures de mes amours faciles disposant vainement un manège mesquin auquel je me devais de trouver une issue prospère.
Ainsi, je m'interroge de fond en comble sur mon existence en attisant mon subconscient débonnaire. À cet égard, je me rappelle un jour, lorsque mon ami Karfa d'ailleurs le plus intime, me demanda :
- Yo ! À quoi tiens-tu ton existence ? Décidément ! Une, parmi des interrogations les plus complexes qui soient. Nonobstant, je lui répondis :
- à vrai dire, les entreprises, charges et conventions humaines nées des brassages et altérités sociales et sociétales ordonnent de loin ma propre existence. Au fond, j'ai fini par cerner la réalité existentielle de cet épisode de ma vie, qui est en effet ce désir instinctif de les tenir toutes. Or, cela ne régit que le décryptage très peu hermétique de mes actes instruits, mis à part les retentissements obstrués sur mon état d'esprit aveuglément commandé par une moralité consciente.
La quête de cette moralité s'assimile dans les faits à une prise de position sur mes incertitudes, mes leurres et mes déceptions épisodiques à l'antipode d'une force vive, vaillante et fortuite qui se démarque farouchement de toutes ces rumeurs amoureuses. Toujours, dans cette pénombre, un éclat angélique gicle, palpitant mon âme épanouie dans ce pays généreux d'émotions, de douceur, d'exaltation de ressentis, etc. Cela dit, cette puissance n'est rien d'autre qu'une tête séduisante et belle, une tête de femme puérile et ingénue, des yeux de femme dont s'est inspirée la lumière des astres. De ses lèvres frémissant une lueur réfractée, de son corps de femme succulent, doux et lustre duquel, en la contemplant, mon vif désir étant d'arracher son armature de cuir, Kali vint illuminer mes nuits sombres. Cette Noble Créature est devenue, si tôt, trop spéciale, d'ailleurs, je me cherchais dans mon imagination si elle n'était pas celle dont mon cœur devrait se résigner depuis toujours. Comme si elle portait à ma personne la cause d'un changement émotionnel et moral radical, comme si elle portait une force royale et divine vu que je subsiste foudroiement penchant à chaque fois que nos cœurs se rapprochent.
Ma vie commence à prendre une nouvelle tournure ; une aventure alléchante où je me sens survivant, certain de ce coup de foudre et gai de cette révélation entichée. J'ignorais de très loin à faire le poids sur le sentiment qui se joue du sentiment qui se vit pleinement. Or, le sentiment qui se joue et le sentiment qui se vit, à la manière de Gide, sont tous les deux perceptibles. Seulement les actes exaltés auront le dernier mot pour être décodés de la plus belle des manières.
Cette croisée thérapeutique ne finira jamais de me séduire, car elle se vit instantanément, telle une folie, mais une folie bien délicieuse. De surcroît, je m'imagine très loin, puisque je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie et honnête, de ne pas désillusionner la forte conviction de ma déplorée maman, me définissant d'être différent. Il se passe quelque chose que j'ai compris ; l'environnement auquel j'étais, s'est délivré. Cette croisée thérapeutique, finira-t-elle par me retenir autant, d'être différent vis-à-vis de mon passé ?
De cet amour indéfectible qui me lie avec elle et qui est royalement honoré dans les cieux faisant aux anges des inoculateurs dans les oreilles des divinités. De là où elle se trouve, je suis, oui, je demeure différent à ses yeux de tout ce dont mon univers social m'arbitre, et ce, sur ce qu'ils se disent trop souvent « celui-là, il n'est pas commode avec les autres ». De mauvais augures, d'un caractère désœuvré, ils me particularisent sous une appellation outre que celle dont j'ai été baptisé ; Khalil, je voulais dire.
Parbleu ! Les gens m'interpellent sous le pseudo Don. Un surnom, certes rétribuant un titre honorifique remarquable, mais par ironie, je me fais identifier au personnage mythique de Don Juan, bien que je ne sois Don que par aventure ou circonstance.
Je suis à quelques pas de ma vingtaine. Fils unique, vous ne l'ignorez guère, très tôt, j'ai perdu ma mère. Mon environnement social fut secoué à cet instant. Les raisons étant multiples, mais celle d'un père ivrogne, insociable, malfaisant et prédateur de renom aux femmes, a eu des représailles consternantes sur ma personnalité.
Ma vie jouvencelle a toujours pris goût d'innombrables péripéties, de tourments, des moments où je me noyais dans un vide obscur et vicieux. Dépossédé de cette affectueuse présence maternelle, mais primé d'un père insouciant, frimeur et maladroit. Mes habitudes fussent instinctivement endoctrinées. Les seules visites de la maison étaient manifestement les belles poitrines médusées et les rondeurs, dans la plupart robustes, dont se délectent le cœur et les sens de mon paternel.
Dans mon univers certaines choses se fondent sur des erreurs, tandis que d'autres sur la vérité. Et pourtant si la chose éprouvée atteste une quelconque valeur universelle par référence, les actions sommées à son égard demeurent tout de même discernables. Qu'il s'agit au préalable d'un engagement peu ou prou justifiable et justifié à l'épreuve d'une fin audacieuse, ou encore d'un simple pari porté juste le temps de satisfaire sa fantaisie. Tout au fond, l'ironie, le mensonge, la ruse, la sincérité, la détermination, l'exaltation, le bonheur, les rapports érotiques l'égoïsme, l'hypocrisie, la trahison, la déception, sont autant de cuistreries qui animaient ce monde inaudible auquel je m'étais confronté. De quel univers fais-je référence ? Est-ce que l'humanité en tant que telle ? S'agit-il d'un autre ensemble mystérieux et représenté, ou du mieux, d'un univers mécanique et épris de tendresse ? Dans toutes les manières, ce monde émerveille en réalité un ornement ressenti et affectueux dont je m'identifie habituellement, m'exalte vivement et m'investit d'une manière à une autre au gré de mes ambitions certaines ou quelque peu indécises. Dans mes œuvres, je me sentais dénué d'affections ; figures de mes amours faciles disposant vainement un manège mesquin auquel je me devais de trouver une issue prospère.
Ainsi, je m'interroge de fond en comble sur mon existence en attisant mon subconscient débonnaire. À cet égard, je me rappelle un jour, lorsque mon ami Karfa d'ailleurs le plus intime, me demanda :
- Yo ! À quoi tiens-tu ton existence ? Décidément ! Une, parmi des interrogations les plus complexes qui soient. Nonobstant, je lui répondis :
- à vrai dire, les entreprises, charges et conventions humaines nées des brassages et altérités sociales et sociétales ordonnent de loin ma propre existence. Au fond, j'ai fini par cerner la réalité existentielle de cet épisode de ma vie, qui est en effet ce désir instinctif de les tenir toutes. Or, cela ne régit que le décryptage très peu hermétique de mes actes instruits, mis à part les retentissements obstrués sur mon état d'esprit aveuglément commandé par une moralité consciente.
La quête de cette moralité s'assimile dans les faits à une prise de position sur mes incertitudes, mes leurres et mes déceptions épisodiques à l'antipode d'une force vive, vaillante et fortuite qui se démarque farouchement de toutes ces rumeurs amoureuses. Toujours, dans cette pénombre, un éclat angélique gicle, palpitant mon âme épanouie dans ce pays généreux d'émotions, de douceur, d'exaltation de ressentis, etc. Cela dit, cette puissance n'est rien d'autre qu'une tête séduisante et belle, une tête de femme puérile et ingénue, des yeux de femme dont s'est inspirée la lumière des astres. De ses lèvres frémissant une lueur réfractée, de son corps de femme succulent, doux et lustre duquel, en la contemplant, mon vif désir étant d'arracher son armature de cuir, Kali vint illuminer mes nuits sombres. Cette Noble Créature est devenue, si tôt, trop spéciale, d'ailleurs, je me cherchais dans mon imagination si elle n'était pas celle dont mon cœur devrait se résigner depuis toujours. Comme si elle portait à ma personne la cause d'un changement émotionnel et moral radical, comme si elle portait une force royale et divine vu que je subsiste foudroiement penchant à chaque fois que nos cœurs se rapprochent.
Ma vie commence à prendre une nouvelle tournure ; une aventure alléchante où je me sens survivant, certain de ce coup de foudre et gai de cette révélation entichée. J'ignorais de très loin à faire le poids sur le sentiment qui se joue du sentiment qui se vit pleinement. Or, le sentiment qui se joue et le sentiment qui se vit, à la manière de Gide, sont tous les deux perceptibles. Seulement les actes exaltés auront le dernier mot pour être décodés de la plus belle des manières.
Cette croisée thérapeutique ne finira jamais de me séduire, car elle se vit instantanément, telle une folie, mais une folie bien délicieuse. De surcroît, je m'imagine très loin, puisque je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie et honnête, de ne pas désillusionner la forte conviction de ma déplorée maman, me définissant d'être différent. Il se passe quelque chose que j'ai compris ; l'environnement auquel j'étais, s'est délivré. Cette croisée thérapeutique, finira-t-elle par me retenir autant, d'être différent vis-à-vis de mon passé ?