Une balade nocturne

Solal est un petit garçon de l'âge de 10 ans qui habite dans une maison assez grande avec un beau jardin derrière. Sa mère est cuisinière et son père serveur. Solal lui, adore le sport. Il est inscrit à un club de vélo et l'hiver, il fait du ski de fond. Tous les soirs, il va faire un footing d'une demi-heure environ. Un soir d'hiver, le soleil s'était déjà couché quand Solal voulait courir. Une épaisse couche de neige recouvrait la route. Ses parents ne sont enchantés qu'il aille de nuit. « C'est dangereux ! Il fait trop sombre ! » Solal n'arrête pas de leur dire qu'il y a des lampadaires sur toute la boucle et finit par les convaincre. Il quitte sa maison en grandes foulées. Quand il est à l'endroit le plus éloigné du village, BIM ! Coupure de courant ! Solal est bien embêté mais bon, il continue quand même. Sur la route, il se trompe de chemin sans s'en apercevoir. Il a pris un chemin qui va dans les bois de Gou. Cette forêt est réputée car on raconte que des monstres rodent la nuit. Quand il arrive à l'orée des bois, il se cogne contre un arbre. Il ne comprend pas. Il ne reconnaît pas son chemin. Il comprend alors qu'il est arrivé dans la terrible forêt de Gou. Il ne croit pas à la rumeur, il ne pense pas que les monstres existent. Il se dit que s'il arrive à traverser la forêt, il pourra rejoindre un autre chemin qui le ramènera chez lui. Donc, il y va, confiant. Il se prend des branches dans la tête. Cela lui fait très mal. Une minute après qu'il soit rentré dans la forêt, il entend des pas dans la neige autre que les siens. Il se dit que c'est qu'un renard. Puis, il entend un autre bruit mais cette fois, plus proche et encore un autre derrière lui. Alors, il commence à avoir un peu peur. Mais, il continue quand même. La lune qui était caché depuis tout ce temps derrière un nuage commence à se dévoiler. Sous sa lueur, Solal voit une ombre qui passe d'arbre à arbre comme si elle essayait de l'espionner. Il commence à avoir vraiment, vraiment peur. Quand soudain, il entend un rire. Solal le reconnaît tout de suite. C'est le rire de son voisin Antonin. Il adore faire des farces. Solal lui demande s'il veut rentrer avec lui. Antonin lui répond oui. Sur le chemin du retour, ils parlent, ils discutent, ils rient. Quand ils arrivent chez eux, ils se disent bonne nuit et rentrent chacun dans leur maison. Dès que Solal ouvre la porte de sa maison, ses parents lui sautent dessus en lui demandant des explications. Il leur raconte tout et va se coucher sans plus tarder. Il s'endort en quelques secondes.
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