« Moi je suis différent. je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre »
L'enfance est le moment le plus nostalgique car elle est trop meilleure que la jeunesse pour la plupart des africains.Les années avancent comme les aiguilles d'une montre, l'inquiétude monte et le rêve africain devient un mythe rien de plus normal que de Braver la mer, pour essayer de rendre fier sa mère. tel est le combat qu'à choisit Michel.
Au quartier MOSOSOLes jeunes sont encore appelés enfants car ils dépendent des parents. Chouchou 39 ans celui qu'on appelle doyen, est au centre de plusieurs initiatives des jeunes pour faire attendre leurs voix. On peu dire que le transfert des patrimoines se prépare déjà.
Un lundi les photos inondent les réseaux sociaux ,c'est Chouchou devant tour Eiffel. La légende était trop claire « quand on vit il y a de l'espoir quand on existe ça vaut la peine d'y croire, quand on est là. L'avenir nous sourira » c'est ce qu'on appelle le rêve africain. Chouchou est passé du doyen au bâtisseur car il vient de se frayer un chemin dans le royaume de grand.
Chouchou a toujours cru en Michel qu'on a surnommé ce dernier le chouchou de Chouchou, au point que la première personne à qui Chouchou a parlé, était bien Michel.
- Frère, il faut que tu me suives ici, tu vas bien t'en sortir Michel crois moi.
Je te passe le contact celui qui m'a aidé à venir en Europe.
- Merci d'être toujours là pour moi mon frère.
Michel a rendez-vous avec celui qu'il appelle le réalisateur des rêves . il est soir, le monsieur semble pressé car Il doit retrouver une autre famille pour la même raison.la méfiance règne d'abord, Comme d'habitude tout celui qui fait des affaires en millier de dollars doit avoir un autre air. Le réalisateur des rêves avec trois Smartphones et la clé de sa voiture a mis en confiance Michel alors qu'il change de carte Sim on dirait un chien errant à la recherche d'un toit. Le jeune s'est lâché devant son interlocuteur, après 30 minutes d'échange Michel est fixé et lance sa préparation.
Tout projet nécessite l'approbation du ciel, au delà de l'évangile le pasteur s'assied comme prévisionniste et Michel doit passer cette étape pour s'assurer un voyage meilleur . Sorti souriant après consultation avec le pasteur, Michel dit à sa mère « c'était mon chemin depuis et le destin rattrape toujours ». La réussite en Afrique se prépare dans la plus grande discrétion et ses techniques restent l'apanage de la personne.
Entre Michel et le réalisateur des rêves tout se passent dans l'ombre, des réunions secrètes, des appels téléphoniques tardifs, Michel doit payer la somme pour régulariser . Somme qui n'est pas facile pour lui de réunir. Au grand problème des énormes sacrifices, les parents de Michel ont décidé de vendre une partie de leurs biens pour apporter la joie à leur garçon.
Scotcher devant son téléphone, le jeune aventurier attend le message qui va changer sa vie. Très tard la nuit, le message libérateur arrive enfin . La jouie est immense car Le jour du départ est connu. Place à la dernière réunion familiale.Le plus contribuable tient la parole et passe les dernières directives :
- Fils, j'ai donné les meilleurs de moi, j'ai cédé toutes mes économies alors prends conscience du défis qui se tient devant toi.
- Mon fils, tu peux être le catalyseur de cette famille. Regardes tes sœurs et ton frère. Je te fais confiance et rends nous fière.
En coulisse Le jeune fait ses derniers aveux à sa copine ,histoire de renouveler ses promesses.
Le lendemain tors bombé « moi aussi j'ai un fils en Europe » . La famille de Michel fait parler d'elle au quartier. Obliger de répondre à certaines questions du genre : où est parti ton frère ? il est allé faire quoi ? Est-ce qu'il va retourner ? Sauf que les consignes familiales étaient claires ne rien dire à personne pour l'instant.
Ils sont congolais, malien, togolais et béninois à faire le voyage ensemble donc 7 personnes . Parmi eux Jacques un trentenaire du mali, celui-ci sera le décideur du groupe parce qu'il faut régner l'harmonie entre les inconnus,et plus proche de Michel.
Il est obligé de faire de ses compagnons des amis car l'aventure prend une autre allure . La faim, le soif, l'amusement forment leur cordon ombilical. Toutes les nuits chacun conte son histoire. Jacques dit à Michel « je n'ai plus rien à perdre, il me reste que la vie ».
Six jours après ils sont en Lybie, la destination pour passer par l'Europe et à chaque épreuve un guide qui doit exécuter son travail de passeur tel dans un sprint à relais. aucune exigence on obéit à tout.
La plus grande étape du voyage commence ; il faut faire la traverser de l'océan. Ils doivent attendre le prochain bateau pour embarquer et d'après le guide c'est pour demain qu'il sera là. Ça sera la nuit la plus longue et place aux projets : je vais bosser dur, très dur pour m'acheter une maison au pays dans les 5 années qui viennent comme l'a fait une ainée du quartier raconte Jacques.
Aujourd'hui est un grand jour, il fait beau et On suit les instructions du guide. 4 heures après le bateau est là et le guide va marchander pour obtenir l'autorisation de les embarquer. Il retourne vers eux puis leur dit : j'ai trouvé de la place que pour deux . La tension monte, les aventuriers doivent se décider pendant que le bateau s'apprête de partir. Ils doivent prendre une décision commune. Jacques hausse la voix et dit : « personne ne partira sans les autres ici, nous sommes déjà une famille» . Le soir autour du feu ça discute, chacun renvoi la faute à l'autre.
La marche semble s'arrêter ici pour les jeunes aventuriers alors le passeur sort son joker; Jacques réunit son équipe autour du passeur, il n'est pas passé par quatre chemins : « moi j'ai la solution pour vous, je vais vous trouver un bateau alors vous devriez payer pour ça» .Michel dit à Jacques : « ce type a préparé ce scénario, il savait et maintenant il cherche à nous prendre nos miettes » mais que faire face à la situation. Ils sont d'accord et le passeur prend acte de leurs décisions. A la place d'un bateau c'est une pirogue que ramène le passeur, la situation se complique loin de son pays c'est aussi accepter les inacceptables. Quitter déjà le pays était une grande prise des risques et celui-ci n'est qu'une pièce de puzzle dans la compétition de la prise des risques. On fait avec dit Jacques de toutes les façons la vie ne m'a jamais fait des cadeaux.
Le vent doit être à leur avantage comme pour un enfant qui joue au cerf volant . Michel prend conscience du risque qu'il prend et Il demande à Jacques d'informer tout ses proches au cas où ça tourne mal.
Tout est enfin prêt, le départ est annoncé comme les militaires qui vont à la guerre avec les chansons de combat. A 200 mètres, une pluie s'abat, la pirogue prend de l'eau .La plongée à l'océan commence. Il faudrait nager jusqu'à la côte pour rester en vie, les mains tapent sur l'eau .il fait trop froid, la nage devient difficile. Il est 02h donc il faut oublier l'assistance. Jacques est le premier à sortir de l'eau, difficile de savoir où sont passés les autres car l'eau est flou. Quelque temps après Michel le rejoint avec un ventre ballonné, il a trop avalé de l'eau. Où sont les autres s'interroge-t-il ? C'est à midi nous aurons la réponse lui rétorque Jacques.
A midi, la pirogue est revenue à la côte. Michel estomaqué de trouver les corps de leurs compagnons flottant dans l'eau. Les dégâts sont énormes, ils ont tout perdu. Plus qu'à 5 pour finir l'aventure. S'il faut tenter une nouvelle traversé, ça sera sans l'aide du passeur . Les jeunes aventuriers se retrouvent seuls devant leurs destins, Pas question d'abandonner pour Jacques.
Il est minuit, la pirogue est lancé dans l'océan, bizarrement Jacques remarque l'absence de Michel. Il a refusé de prendre une nouvelle fois le risque. C'est ici que se sépare la route de deux amis et jusqu'aujourd'hui personne ne sait qu'est devenu Michel.
L'enfance est le moment le plus nostalgique car elle est trop meilleure que la jeunesse pour la plupart des africains.Les années avancent comme les aiguilles d'une montre, l'inquiétude monte et le rêve africain devient un mythe rien de plus normal que de Braver la mer, pour essayer de rendre fier sa mère. tel est le combat qu'à choisit Michel.
Au quartier MOSOSOLes jeunes sont encore appelés enfants car ils dépendent des parents. Chouchou 39 ans celui qu'on appelle doyen, est au centre de plusieurs initiatives des jeunes pour faire attendre leurs voix. On peu dire que le transfert des patrimoines se prépare déjà.
Un lundi les photos inondent les réseaux sociaux ,c'est Chouchou devant tour Eiffel. La légende était trop claire « quand on vit il y a de l'espoir quand on existe ça vaut la peine d'y croire, quand on est là. L'avenir nous sourira » c'est ce qu'on appelle le rêve africain. Chouchou est passé du doyen au bâtisseur car il vient de se frayer un chemin dans le royaume de grand.
Chouchou a toujours cru en Michel qu'on a surnommé ce dernier le chouchou de Chouchou, au point que la première personne à qui Chouchou a parlé, était bien Michel.
- Frère, il faut que tu me suives ici, tu vas bien t'en sortir Michel crois moi.
Je te passe le contact celui qui m'a aidé à venir en Europe.
- Merci d'être toujours là pour moi mon frère.
Michel a rendez-vous avec celui qu'il appelle le réalisateur des rêves . il est soir, le monsieur semble pressé car Il doit retrouver une autre famille pour la même raison.la méfiance règne d'abord, Comme d'habitude tout celui qui fait des affaires en millier de dollars doit avoir un autre air. Le réalisateur des rêves avec trois Smartphones et la clé de sa voiture a mis en confiance Michel alors qu'il change de carte Sim on dirait un chien errant à la recherche d'un toit. Le jeune s'est lâché devant son interlocuteur, après 30 minutes d'échange Michel est fixé et lance sa préparation.
Tout projet nécessite l'approbation du ciel, au delà de l'évangile le pasteur s'assied comme prévisionniste et Michel doit passer cette étape pour s'assurer un voyage meilleur . Sorti souriant après consultation avec le pasteur, Michel dit à sa mère « c'était mon chemin depuis et le destin rattrape toujours ». La réussite en Afrique se prépare dans la plus grande discrétion et ses techniques restent l'apanage de la personne.
Entre Michel et le réalisateur des rêves tout se passent dans l'ombre, des réunions secrètes, des appels téléphoniques tardifs, Michel doit payer la somme pour régulariser . Somme qui n'est pas facile pour lui de réunir. Au grand problème des énormes sacrifices, les parents de Michel ont décidé de vendre une partie de leurs biens pour apporter la joie à leur garçon.
Scotcher devant son téléphone, le jeune aventurier attend le message qui va changer sa vie. Très tard la nuit, le message libérateur arrive enfin . La jouie est immense car Le jour du départ est connu. Place à la dernière réunion familiale.Le plus contribuable tient la parole et passe les dernières directives :
- Fils, j'ai donné les meilleurs de moi, j'ai cédé toutes mes économies alors prends conscience du défis qui se tient devant toi.
- Mon fils, tu peux être le catalyseur de cette famille. Regardes tes sœurs et ton frère. Je te fais confiance et rends nous fière.
En coulisse Le jeune fait ses derniers aveux à sa copine ,histoire de renouveler ses promesses.
Le lendemain tors bombé « moi aussi j'ai un fils en Europe » . La famille de Michel fait parler d'elle au quartier. Obliger de répondre à certaines questions du genre : où est parti ton frère ? il est allé faire quoi ? Est-ce qu'il va retourner ? Sauf que les consignes familiales étaient claires ne rien dire à personne pour l'instant.
Ils sont congolais, malien, togolais et béninois à faire le voyage ensemble donc 7 personnes . Parmi eux Jacques un trentenaire du mali, celui-ci sera le décideur du groupe parce qu'il faut régner l'harmonie entre les inconnus,et plus proche de Michel.
Il est obligé de faire de ses compagnons des amis car l'aventure prend une autre allure . La faim, le soif, l'amusement forment leur cordon ombilical. Toutes les nuits chacun conte son histoire. Jacques dit à Michel « je n'ai plus rien à perdre, il me reste que la vie ».
Six jours après ils sont en Lybie, la destination pour passer par l'Europe et à chaque épreuve un guide qui doit exécuter son travail de passeur tel dans un sprint à relais. aucune exigence on obéit à tout.
La plus grande étape du voyage commence ; il faut faire la traverser de l'océan. Ils doivent attendre le prochain bateau pour embarquer et d'après le guide c'est pour demain qu'il sera là. Ça sera la nuit la plus longue et place aux projets : je vais bosser dur, très dur pour m'acheter une maison au pays dans les 5 années qui viennent comme l'a fait une ainée du quartier raconte Jacques.
Aujourd'hui est un grand jour, il fait beau et On suit les instructions du guide. 4 heures après le bateau est là et le guide va marchander pour obtenir l'autorisation de les embarquer. Il retourne vers eux puis leur dit : j'ai trouvé de la place que pour deux . La tension monte, les aventuriers doivent se décider pendant que le bateau s'apprête de partir. Ils doivent prendre une décision commune. Jacques hausse la voix et dit : « personne ne partira sans les autres ici, nous sommes déjà une famille» . Le soir autour du feu ça discute, chacun renvoi la faute à l'autre.
La marche semble s'arrêter ici pour les jeunes aventuriers alors le passeur sort son joker; Jacques réunit son équipe autour du passeur, il n'est pas passé par quatre chemins : « moi j'ai la solution pour vous, je vais vous trouver un bateau alors vous devriez payer pour ça» .Michel dit à Jacques : « ce type a préparé ce scénario, il savait et maintenant il cherche à nous prendre nos miettes » mais que faire face à la situation. Ils sont d'accord et le passeur prend acte de leurs décisions. A la place d'un bateau c'est une pirogue que ramène le passeur, la situation se complique loin de son pays c'est aussi accepter les inacceptables. Quitter déjà le pays était une grande prise des risques et celui-ci n'est qu'une pièce de puzzle dans la compétition de la prise des risques. On fait avec dit Jacques de toutes les façons la vie ne m'a jamais fait des cadeaux.
Le vent doit être à leur avantage comme pour un enfant qui joue au cerf volant . Michel prend conscience du risque qu'il prend et Il demande à Jacques d'informer tout ses proches au cas où ça tourne mal.
Tout est enfin prêt, le départ est annoncé comme les militaires qui vont à la guerre avec les chansons de combat. A 200 mètres, une pluie s'abat, la pirogue prend de l'eau .La plongée à l'océan commence. Il faudrait nager jusqu'à la côte pour rester en vie, les mains tapent sur l'eau .il fait trop froid, la nage devient difficile. Il est 02h donc il faut oublier l'assistance. Jacques est le premier à sortir de l'eau, difficile de savoir où sont passés les autres car l'eau est flou. Quelque temps après Michel le rejoint avec un ventre ballonné, il a trop avalé de l'eau. Où sont les autres s'interroge-t-il ? C'est à midi nous aurons la réponse lui rétorque Jacques.
A midi, la pirogue est revenue à la côte. Michel estomaqué de trouver les corps de leurs compagnons flottant dans l'eau. Les dégâts sont énormes, ils ont tout perdu. Plus qu'à 5 pour finir l'aventure. S'il faut tenter une nouvelle traversé, ça sera sans l'aide du passeur . Les jeunes aventuriers se retrouvent seuls devant leurs destins, Pas question d'abandonner pour Jacques.
Il est minuit, la pirogue est lancé dans l'océan, bizarrement Jacques remarque l'absence de Michel. Il a refusé de prendre une nouvelle fois le risque. C'est ici que se sépare la route de deux amis et jusqu'aujourd'hui personne ne sait qu'est devenu Michel.