Tournez vos yeux sur moi, je vous suppli’ madame
Tournez vos yeux sur moi, je vous suppli’ madame,
Regardez par pitié votre humble serviteur,
De vos regards aimés l’agréable splendeur
Pousse hors de mon sein la flèche qui m’entame.
Après que de vos yeux la violente flamme
A brûlé sans merci et mon âme et mon cœur :
Il sort de vos regards un fleuve de douceur
Qui guérit promptement et mon cœur et mon âme.
Pour Dieu regardez-moi, maîtresse, vos regards
Illustrent mes pensers : leurs doux flambeaux épars
Conduisent en repos ma pauvre âme égarée.
Qui peut voir sans plaisir la grâce de vos yeux,
Il peut voir sans clarté la grand voûte des cieux :
Et peut voir sans un corps une ombre séparée.
Regardez par pitié votre humble serviteur,
De vos regards aimés l’agréable splendeur
Pousse hors de mon sein la flèche qui m’entame.
Après que de vos yeux la violente flamme
A brûlé sans merci et mon âme et mon cœur :
Il sort de vos regards un fleuve de douceur
Qui guérit promptement et mon cœur et mon âme.
Pour Dieu regardez-moi, maîtresse, vos regards
Illustrent mes pensers : leurs doux flambeaux épars
Conduisent en repos ma pauvre âme égarée.
Qui peut voir sans plaisir la grâce de vos yeux,
Il peut voir sans clarté la grand voûte des cieux :
Et peut voir sans un corps une ombre séparée.