THE WORSE NIGHT

La nuit approchait. Le chant des oiseaux. Le noir. Le bruissement des feuilles. La lune et les étoiles. L'apaisement et l'anxiété. Le calme et le stress. La vie et la mort. Un cycle qui recommence. Une graine devenue arbre. Une maison sortit de terre. La disparition et la réapparition. La sensation de bonheur infini. La tendresse et l'amour. Un coeur qui bat ou qui s'arrête.
 
Des voisins se réunissent dans une clairière à l'Est de la France. En Allemagne un feu de camp s'allume. 
 
La flamme intérieure,ravageante, mortelle. Une source d'énergie pure. La chaleur et le froid. A l'abri. Protection, grondement, rugissement. Un concert pour qui sait l'écouter. Une vie et une mort.
 
Une cinquantaine de personne prépare un somptueux gâteau. 
 

La gourmandise et le bonheur. L'envie irréductible, le sucre, les fruits. Une constellation dans l'univers. Un élément dans les mains de l'humanité. Le pouvoir et l'impuissance. Manipulation, résultat. 
 

Les barbecues flambent et une douce et alléchante odeur se dégage de l'endroit. Quand le repas commence, des feux d'artifice embrasent le ciel. 
 

La joie une émotion infinie. Lié au bonheur, elle procure l'énergie pour avancer. Elle est aussi liée à une multitude d'autres sentiments infinis comme l'amour ou la tristesse. 
 

Soudain un sifflement se fit entendre mais personne ne prit peur. Tous pensaient à un nouveau feux d'artifice. Un petit garçon s'écroula, raide mort. Trois autres lames suivirent et trois vies cessèrent. Le chaos s'amenuisa lentement. Soudain ce fut la débandade, chacun courait vers l'épais feuillage en quête de protection. Malheureusement les sbires du chaos avaient pris place.
 

Le vide c'est fait sous mes pieds comme le rapprochement d'un requin. Le noir des profondeur. La frayeur ultime. La fraicheur d'un dernier bain. Le brouillard contre le soleil. L'éclipse pendant une après-midi ensoleillée. La richesse disparue. La menace planante comme un couteau posé sur la gorge. L'arrêt, le repos éternel. 
 

Ils étaient cernés. Le carnage débuta et les râles augmentèrent. Les traits mortels pleuvaient.
 

Le silence pur et doux. Anormalement présent. Plus de vie. Plus d'amour. Plus de joie. Plus de bonheur. Fade et calme. Il fait le produit d'admiration humaine. La mort se présente et s'insinue dans tout ce qu'elle trouve.
 

Des silhouettes partirent sans chercher la discrétion. Au bout de trois heures un enfant apeuré sortit le bout de son nez. Il fut effrayé et partit sans demander son reste.
 

Le vide profond et vide. La peur puis la tristesse en repensant à toutes les choses qu'il a fait avec ces gens. Un trou dans un coeur. Une falaise formée. Une peur renouvelée et permanente. Elle ne le quittera qu'à la mort.
 

Un commissariat se situait a deux pas de la tuerie. Dans l'heure suivante les sirènes innondaient la scène de crime. Le commissaire Bruno appela la police scientifique en renfort. Ils récupérèrent toutes les lames. Aucune ne détenait d'empreinte digitale ou de trace d'ADN. Les rapports d'enquête furent laborieux. Personne ne pouvait prétendre savoir qui était le coupable.
 

Perte de confiance. Stress. Perte de travail. Peur et nostalgie. Pas de sécurité. Stress. Pas de confort. Pas de luxe. Peur. Stress. Qui sont ces gens ? Sont-ils humains, animaux ou fantastiques. Bien malin qui saura le prouver. 
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