Notre attente déjà songeait à des jonchées
D'Avril, papillonnant sous les branches hochées
Des aubépins et des pommiers s'entremêlant.
Mais la neige a surpris la saison dégelée
Et nous sculpte, de par sa chute immaculée,
Tout un inattendu jardin de corail blanc,
Où, lourds de leurs rameaux gardant comme une mousse
Les flocons dont un souffle éparpille le poids,
Les arbres surchargés bercent tous à la fois
Cet hiver attardé sous quoi le printemps pousse.