Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre. Tout arrive pour une raison et parfois nos choix ne sont pas toujours évidents face à la réalité de notre vie.
Suis-je loin de chez moi, face à cet avenir incertain .On dit parfois que ce sont nos multitudes de choix qui nous conduits à certains résultats dans notre vie Je suis née dans ce merveilleux mois qu'est décembre mais je n'avais pas droit à la neige et je suis toujours en train d'attendre le père noël, semble-il depuis que je suis née, je ne fus pas une enfant sage. Ou est-ce Haïti qui a maudit mon existence. Perles des Antilles.
Devrais-je maudit mon existence ? puisque depuis mon enfance je suis accompagné que par mes maux et que ce serait mes démons pour toujours. On se trouve chaque jour dans le même lit et nous partageons nos quotidiens, laissant un vide lors de son départ. Ai-je laissée une partie de moi ?
N'ayant rien compris à ce qui m'attendait dans la vie, aujourd'hui j'ai l'impression de grandir trop vite. Vouloir faire médecine, je n'ai pas osée. L'idée d'être un jour une femme influente m'a poussé à étudier les Relations Internationales et c'est quand deuxième année que la réalité a frappé à ma porte, j'étais en train d'apprendre quelque chose incompatible à mon milieu et dont il faudrait être parrainé pour travailler un jour. Mes rêves, mes espoirs mon cher pays les a volés.
Être femme sans emploi en Haïti au 21ème siècle ou tout semble éphémère et garder le bon rythme est un combat que je livre au quotidien. Je fais partie de ces jeunes filles qui croient que la persévérance, la patience et la détermination est la clef du succès.
Privée de toute liberté, j'ai eu une jeunesse des plus difficiles, sans aucunes attractions, une dépendance financière qui m'empêchait de réaliser mes projets. J'étais livré aux fantasmes du monde, aux vices des personnes qui m'entouraient et aux films de télé réalité, une jeunesse sans l'ombre d'un plaisir que l'ambiance de ma famille et mes amies pour refléter ma joie de vivre. J'ai vécu cette période entre quatre murs et pour m'y évader écrire et contempler la laideur de ce monde sur le point de disparaitre étaient mon seul échappatoire. J'ai vu de loin à ce que ressemblait une vie sans maladie et tout avoir, et j'ai appris à aimer la mienne aussi difficile qu'elle soit et à me battre pour ce que je mérite. Et c'est le début de l'histoire de toute une vie.
Tout a commencé après 12 Janvier 2010 une catastrophe a surgit de nulle part, des milliers de morts. On dit souvent la vie est courte et on ne sait pas combien de jours, d'heures qu'ils nous restent à vivre. J‘étais jeune effrayé par l'idée de mourir sans connaître rien de la vie. Après ce terrible tremblement de terre je voulais vivre ma vie parce que c'est dans les moments les plus sombres qu'on comprend l'importance de vivre et aimer la vie.
Sortant pas d'une famille aisée, le luxe j'en connais pas mais j'ai appris a transformé ma vie à travers les pages. Mon goût pour l'écriture et la poésie a commencé dans cette période. La sœur de catéchisme nous à demander d'écrire une poésie sur l'eucharistie. Ce fut pour toutes les filles de la classe un devoir comme une autre et à la fin de la semaine, elle nous a dit que c'était un concours et à ma grande surprise ma poésie faisait partie des sélections et pour gagner on devrait lire notre poésie en classe, le plus beau texte et la plus belle prestation sera le vainqueur. J'étais la gagnante et depuis ce jour j'écris et j'essaie d'exprimer la partie la plus sombre de ma vie à travers les pages car c'est la seule façon de garder le contrôle dans un pays qui peut nous pousser à renoncer à tout. Et cela m'a appris que les choix de notre vie ne déterminent pas souvent qu'on est sur la voie du succès.
Vivre sa vie en mettant ses rêves entre parenthèse est comme mourir lentement. Et au bout d'un temps nous devenons glacials face à tout. Nous perdons le goût de l'aventure, l'envie de continuer. Je me souviens de cette Sensation du soleil sur mon visage, un cœur chaleureux, tout cela je l'ai perdu le jour où mon père m'a annoncé qu'il avait perdu son travail.
_ Quoi, comment je vais...
_ Ne t'inquiètes pas ma fille, tout va s'arranger
Tout va s'arranger c'était en boucle dans ma tête et ce fut le début du calvaire. Ma première impression c'est comment j'allais faire pour terminer la fac. Dois-je arrêter ou pas? La vie m'a apprise à m'accrocher, Il y a le tout pour le tout, il y a les propositions indécentes dont j'ai dû faire face et refusé malgré les situations financières difficiles. On dit souvent qu'on peut emprunter n'importe quel chemin tant qu'on arrive à destination. Je dis qu'il faut prendre le chemin qui révèle la personne que nous sommes car c'est à travers nos actes qu'on jugera notre personnalité et notre degré de conscience. Tous les chemins ne sont pas sûrs et le parcours peut être fatal.
Alors que faire pour réussir et s'en sortir de ce cercle vicieux. Choisir de se battre contre les vices de cette vie, ou un système qui est ligué contre nous. C'est un combat sans fin. Ai-je relevé le défi ? Le défi c'est de jouer le jouer, et d'avoir tous les atouts. Et même main lié de tout faire pour gagner la partie.
Il vient un moment dans notre vie où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnables nous glisse entre les doigts. Souvent on me dit que mon avenir est entre mes mains. Dois- je laisser de la place au destin. Aujourd'hui je suis face à la réalité de ma vie. Les choix sont plus difficiles à faire. Il ne s'agit pas d'acheter une paire de souliers et de discuter sur la couleur ou attendre une nouvelle collection. Mais de faire des choix qui nous poursuivons toute notre vie. En Haïti, un choix de carrière est difficile, je suis en train de me demander que me réserve l'avenir. Que ferais- je de mes projets ? Je vois mes parents dans l'attente de voir ce que je vais réaliser pour m'en sortir dans la vie. On me dit souvent que je suis à fleur de l'âge mais pourtant je me sens habité par une âme de 110 ans. Vu mon parcours. J'ai l'expérience d'une vie qui ne peut pas être écrit dans un curriculum vitæ même que la vie a marqué au fer rouge. Portant la marque dite classe moyenne. Je crains toujours faisant partie de ce milieu. Et face à tous parlons d'avenir, un jour ma meilleure amie et moi parlions de l'avenir et la fameuse question s'est posée.
_ J'ai plus le courage de continuer, je me sens plus en sécurité. Je pense quitter le pays et toi tu resteras ? dit-elle.
_ Ai- je le choix ? Je suis autant choquée que toi face à cette vague d'insécurité.
_ Le seul choix qui nous reste aujourd'hui c'est de laisser ce pays.
_ Notre Perle des Antilles souffre de ses politiciens sans consciences, d'une jeunesse qui ne revendique rien et d'un système m'y en place pour une minorité.
_ Nous ne pouvons rien que le laisser pour eux. Tu devrais penses de quitter le pays.
_ J'y ai pensé, j'en ai pas les moyens, mais il y a une autre solution c'est de sensibiliser les jeunes à se battre pour un bel avenir.
_ Tu es folle, il n'y a pas d'avenir, ce sont les membres de notre famille qui se font kidnappée, violées, torturées, tuées, et quand nous payons leurs rançons, nous somme endetté jusqu'as la fin de notre vie. Est-cela vivre mon amie ?
_ Je comprends ta frustration, mais nous ne pouvons pas laissée le pays ainsi
_ J'aimerais bien mais que faire quand on ne nous laisse pas le choix.
A-t ‘on vraiment le choix ? Deux mois après elle s'envole pour la Turquie et pour elle c'est là-bas qu'elle commence à vivre. Qu'est-ce qu'il nous reste ici ? Dieu, détermination, persévérance, confiance en soi. Comment espérer un avenir ici ? Suis- je face à un dilemme? Comment faire des choix aujourd'hui pour un avenir meilleur ? Je peux vous dire que malgré tout. Je reste fixé sur mes objectifs quoi qu'il arrive car un jour ma Perle des Antilles renaitra.
Suis-je loin de chez moi, face à cet avenir incertain .On dit parfois que ce sont nos multitudes de choix qui nous conduits à certains résultats dans notre vie Je suis née dans ce merveilleux mois qu'est décembre mais je n'avais pas droit à la neige et je suis toujours en train d'attendre le père noël, semble-il depuis que je suis née, je ne fus pas une enfant sage. Ou est-ce Haïti qui a maudit mon existence. Perles des Antilles.
Devrais-je maudit mon existence ? puisque depuis mon enfance je suis accompagné que par mes maux et que ce serait mes démons pour toujours. On se trouve chaque jour dans le même lit et nous partageons nos quotidiens, laissant un vide lors de son départ. Ai-je laissée une partie de moi ?
N'ayant rien compris à ce qui m'attendait dans la vie, aujourd'hui j'ai l'impression de grandir trop vite. Vouloir faire médecine, je n'ai pas osée. L'idée d'être un jour une femme influente m'a poussé à étudier les Relations Internationales et c'est quand deuxième année que la réalité a frappé à ma porte, j'étais en train d'apprendre quelque chose incompatible à mon milieu et dont il faudrait être parrainé pour travailler un jour. Mes rêves, mes espoirs mon cher pays les a volés.
Être femme sans emploi en Haïti au 21ème siècle ou tout semble éphémère et garder le bon rythme est un combat que je livre au quotidien. Je fais partie de ces jeunes filles qui croient que la persévérance, la patience et la détermination est la clef du succès.
Privée de toute liberté, j'ai eu une jeunesse des plus difficiles, sans aucunes attractions, une dépendance financière qui m'empêchait de réaliser mes projets. J'étais livré aux fantasmes du monde, aux vices des personnes qui m'entouraient et aux films de télé réalité, une jeunesse sans l'ombre d'un plaisir que l'ambiance de ma famille et mes amies pour refléter ma joie de vivre. J'ai vécu cette période entre quatre murs et pour m'y évader écrire et contempler la laideur de ce monde sur le point de disparaitre étaient mon seul échappatoire. J'ai vu de loin à ce que ressemblait une vie sans maladie et tout avoir, et j'ai appris à aimer la mienne aussi difficile qu'elle soit et à me battre pour ce que je mérite. Et c'est le début de l'histoire de toute une vie.
Tout a commencé après 12 Janvier 2010 une catastrophe a surgit de nulle part, des milliers de morts. On dit souvent la vie est courte et on ne sait pas combien de jours, d'heures qu'ils nous restent à vivre. J‘étais jeune effrayé par l'idée de mourir sans connaître rien de la vie. Après ce terrible tremblement de terre je voulais vivre ma vie parce que c'est dans les moments les plus sombres qu'on comprend l'importance de vivre et aimer la vie.
Sortant pas d'une famille aisée, le luxe j'en connais pas mais j'ai appris a transformé ma vie à travers les pages. Mon goût pour l'écriture et la poésie a commencé dans cette période. La sœur de catéchisme nous à demander d'écrire une poésie sur l'eucharistie. Ce fut pour toutes les filles de la classe un devoir comme une autre et à la fin de la semaine, elle nous a dit que c'était un concours et à ma grande surprise ma poésie faisait partie des sélections et pour gagner on devrait lire notre poésie en classe, le plus beau texte et la plus belle prestation sera le vainqueur. J'étais la gagnante et depuis ce jour j'écris et j'essaie d'exprimer la partie la plus sombre de ma vie à travers les pages car c'est la seule façon de garder le contrôle dans un pays qui peut nous pousser à renoncer à tout. Et cela m'a appris que les choix de notre vie ne déterminent pas souvent qu'on est sur la voie du succès.
Vivre sa vie en mettant ses rêves entre parenthèse est comme mourir lentement. Et au bout d'un temps nous devenons glacials face à tout. Nous perdons le goût de l'aventure, l'envie de continuer. Je me souviens de cette Sensation du soleil sur mon visage, un cœur chaleureux, tout cela je l'ai perdu le jour où mon père m'a annoncé qu'il avait perdu son travail.
_ Quoi, comment je vais...
_ Ne t'inquiètes pas ma fille, tout va s'arranger
Tout va s'arranger c'était en boucle dans ma tête et ce fut le début du calvaire. Ma première impression c'est comment j'allais faire pour terminer la fac. Dois-je arrêter ou pas? La vie m'a apprise à m'accrocher, Il y a le tout pour le tout, il y a les propositions indécentes dont j'ai dû faire face et refusé malgré les situations financières difficiles. On dit souvent qu'on peut emprunter n'importe quel chemin tant qu'on arrive à destination. Je dis qu'il faut prendre le chemin qui révèle la personne que nous sommes car c'est à travers nos actes qu'on jugera notre personnalité et notre degré de conscience. Tous les chemins ne sont pas sûrs et le parcours peut être fatal.
Alors que faire pour réussir et s'en sortir de ce cercle vicieux. Choisir de se battre contre les vices de cette vie, ou un système qui est ligué contre nous. C'est un combat sans fin. Ai-je relevé le défi ? Le défi c'est de jouer le jouer, et d'avoir tous les atouts. Et même main lié de tout faire pour gagner la partie.
Il vient un moment dans notre vie où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnables nous glisse entre les doigts. Souvent on me dit que mon avenir est entre mes mains. Dois- je laisser de la place au destin. Aujourd'hui je suis face à la réalité de ma vie. Les choix sont plus difficiles à faire. Il ne s'agit pas d'acheter une paire de souliers et de discuter sur la couleur ou attendre une nouvelle collection. Mais de faire des choix qui nous poursuivons toute notre vie. En Haïti, un choix de carrière est difficile, je suis en train de me demander que me réserve l'avenir. Que ferais- je de mes projets ? Je vois mes parents dans l'attente de voir ce que je vais réaliser pour m'en sortir dans la vie. On me dit souvent que je suis à fleur de l'âge mais pourtant je me sens habité par une âme de 110 ans. Vu mon parcours. J'ai l'expérience d'une vie qui ne peut pas être écrit dans un curriculum vitæ même que la vie a marqué au fer rouge. Portant la marque dite classe moyenne. Je crains toujours faisant partie de ce milieu. Et face à tous parlons d'avenir, un jour ma meilleure amie et moi parlions de l'avenir et la fameuse question s'est posée.
_ J'ai plus le courage de continuer, je me sens plus en sécurité. Je pense quitter le pays et toi tu resteras ? dit-elle.
_ Ai- je le choix ? Je suis autant choquée que toi face à cette vague d'insécurité.
_ Le seul choix qui nous reste aujourd'hui c'est de laisser ce pays.
_ Notre Perle des Antilles souffre de ses politiciens sans consciences, d'une jeunesse qui ne revendique rien et d'un système m'y en place pour une minorité.
_ Nous ne pouvons rien que le laisser pour eux. Tu devrais penses de quitter le pays.
_ J'y ai pensé, j'en ai pas les moyens, mais il y a une autre solution c'est de sensibiliser les jeunes à se battre pour un bel avenir.
_ Tu es folle, il n'y a pas d'avenir, ce sont les membres de notre famille qui se font kidnappée, violées, torturées, tuées, et quand nous payons leurs rançons, nous somme endetté jusqu'as la fin de notre vie. Est-cela vivre mon amie ?
_ Je comprends ta frustration, mais nous ne pouvons pas laissée le pays ainsi
_ J'aimerais bien mais que faire quand on ne nous laisse pas le choix.
A-t ‘on vraiment le choix ? Deux mois après elle s'envole pour la Turquie et pour elle c'est là-bas qu'elle commence à vivre. Qu'est-ce qu'il nous reste ici ? Dieu, détermination, persévérance, confiance en soi. Comment espérer un avenir ici ? Suis- je face à un dilemme? Comment faire des choix aujourd'hui pour un avenir meilleur ? Je peux vous dire que malgré tout. Je reste fixé sur mes objectifs quoi qu'il arrive car un jour ma Perle des Antilles renaitra.