Obsédé par la réussite, il combat l'analphabétisme

Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extraterrestre. A 15ans, je devrai quitter mon village pour la ville à laquelle je dois continuer mes études secondaire. Quelque chose de miracle se produit dans ma vie. Cétait une année où je passais pour la classe de Première Littéraire. Jétais coincé entre les murs de la misère. Javais passé toute mes vacances auprès de ma mère hospitalisée de tuberculose. Je navais pas le moyen de déplacement, ni de largent pour me payer le déplacement. Pire encore jétais dépourvu des provisions pour mes séjours en ville comme tout élève campagnard.
Que faut-il faire ? Pourquoi toi mon fils ? Pourquoi ce rêve dêtre un intellect ne te quitte pas et que tu continu à souffrir ainsi ? Pourquoi ne peux-tu pas accepter la situation et embrasser lambiance du village. Te marier, cultiver les champs et faire des enfants que de se torturer tous les jours avec lidée de fréquenter lécole ? Me demanda maman.
Non maman ! Disais-je. Rappelle-toi de conseil que tu me prodiguais depuis lenfance. Et même quand on était à lhôpital, tu continuais à me donner ce conseil : « Mon fils ! Quelle quen soit lépreuve que tu auras à subir, je te recommande de garder la tête haute et de braver les difficultés sans quitter le banc de lécole car jaimerais te voir un jour ministre ou docteur pour me soigner»
Mais oui mon fils ! Cétait quand la vrai couleur de la vie ne métais pas révélée. Te voir dans de tel chagrin minquiète. Tu ne veux plus manger, jouer avec tes petits frères, et tu refuses même de sortir de ta chambre. Tu es encore petit pour être dans cet état. Ajouta ma mère.
Maman ! Je cherche la solution. Il me reste encore trois jours avant la rentrée scolaire. Je pourrais relever le défi. Répliquai-je.
Et il yavait de multiples questions qui jaillissais dans mon esprit. Or, mon désir, mes pensées, mes actions quotidiennes étaient plus fortes que les épreuves. Dans mon quartier du village, la majorité des personnes me connaissent moi, mes petits frères et surs par notre courage et notre façon de se comporter (attitude), alors que nous étions des orphelins de père abandonnés à leur triste sort. Nous étions ci humbles, courageux, déterminants, persévérants, et optimistes. Et nous vivons cette vie calamiteuse comme des vaillants soldats.
Le jour de la rentrée scolaire avance à grand pas, je navais pas toujours une solution. Ma mère était dépassée par la situation car elle venait à peine de retrouver sa santé, et elle doit se battre tous les jours pour subvenir à nos besoins nutritionnels. Dhabitude, mes passes temps étaient toujours avec les ainés du quartier qui ont des valeurs humaniste très solide. Un jour, lun deux ma demandé si comment évoluent mes préparatifs ? Je lui ai répondu que tout semble être contre ma réussite scolaire car je suis à une journée de la rentrée, et me voici toujours au village. Après avoir écouté avec beaucoup dattention mes lamentations, il moffra tous les nécessaires (provisions) à laide de sa femme. Du coup, tout se passait comme si la porte du bonheur vient de mouvrir. Un autre ainé à son tour me proposa son vélo quil vient dacheter il ya une semaine. Je me voyais embarqué dans le voyage pour la ville. Quand je me suis séparé de ces deux ainés pour informer mes petits et ma mère. Mes jeux sont devenus de la fontaine. Je pleurais de joie. Je me suis mis à genou pour dire merci à Dieu. Cest à ce moment-là que jai découvert le pouvoir que nos actions ont.
Cette grâce que jai eu le privilège ne my pas arrivé au hasard. Cest parce que javais une façon de faire les choses, dagir qui reflétait la confiance en soi, un désir ardent dêtre ou dobtenir quelques de grandiose au cours de ma vie. Mes passes temps avec ces ainés sont toujours gouvernés par lapprentissage à la lecture, à écriture et au comptage en français que ces derniers bénéficie auprès de moi car ils nétaient pas scolarisés.
TAYE lun des ainés nous a raconté un jour lhistoire de son humiliation à la banque à cause de son analphabétisme. Enfaite, son fils de Ghrim-Ghrim, une capitale dun pays étranger lavais envoyé de largent. Il était question pour lui de le retirer. Une fois arrivé à la banque en ville. Il ne savait pas où commencer. Lorsque le gardien de la banque lorientait. Il ignorait toujours ce que dit ce dernier. Soudain il commença à hurler en sa langue maternelle. Mais personne ne comprenais ce quil disait. Le seul mot en français quil jonglait était « Argent » à laquelle il articulait même mal. Du coup on était obligé de le renvoyer. Et il est allé amener son cousin qui habite dans la ville pour laider à toucher cet argent. Dès lors, il a décidait dapprendre le français. Et moi, je les apprenais les salutations quotidiennes en orale et en écrit. Je leurs apprenais les différents signaux de communication routiers et le comptage des chiffres, des nombres en français même étant donné que je nétais pas un spécialiste en matière.
Trois mois après la rentrée scolaire, me voici au village en congé de Noëlle auprès de ma mère. Pendant le veillé autour du feu comme on est en hiver. Elle nous raconta une histoire drôle et choquante de la femme de notre voisin qui a failli livrer la bataille à un blanc qui voulait savoir le nom de légume quelle vendait au marché.
Madame ! Comment les villageois appellent ils ce légume ? Le blanc questionna cette vendeuse
Furieuse. Elle commença à dénigrer le blanc en patois, croyant que le mot « villageois » était insultant. Mais grâce au secours de TAYE qui était présent au marché. Il expliqua la signification de ce mot à la vendeuse et elle sexcusa. Et lui de témoigner à ma mère que ce fut grâce à moi quil comprenait le sens de quelques mot français. Pour elle jétais un messie de notre société. Je nétais pas comme les autres.