A vous qui ont trouvé cette lettre, si j'écris ceci c'est car nous avons fait une erreur. Depuis que le soleil a mystérieusement disparu, des plantes poussant uniquement la nuit sont apparues : les wengi agawe. Problème, ses dernières sont toxiques et empoisonnent l'air. Alors, pour s'en protéger, les humains ont créer une nouvelle société sous terre où des réserves d'oxygène ont permis de respirer. De nos jours, en 4017, notre unique source en oxygène se vident. Alors les politiciens de notre époque ont décidé d'envoyer en mission deux historiens et un scientifique pour découvrir pourquoi le soleil a disparu. Moi, Abigaël Lelhipaz , historienne, ai été choisie avec Nikolaï Auboit, mon collègue et Raoul Germain , un scientifique comment dire...particulier. Ensemble, nous sommes remonté à la surface en quête de réponse .
Une fois à l'air libre (irrespirable), nous avons longtemps marché à la recherche d'éventuels indices, dormant là ou nous pouvions, au grand désespoir de Nikolaï , trop habitué au confort de sous terre. Le paysage que nous observions était caché par les ténèbres d'une nuit sans fin, il n'y avait aucune trace de vie humaine à l'extérieur ; tout avait été détruit par des catastrophes nucléaires due au non entretient de ses dernières, les seules traces de vie était ses plantes gigantesques bioluminescentes qui , bien que mortelles, nous éclairaient dans notre périple.
Au bout de quelques jours de marche, Raoul , qui déambulait de manière nonchalante, les mains dans les poches de son gros pull, trébucha sur une sorte de morceau de fer. Nikolaï et moi avons accouru vers lui. A ses pieds se trouvaient une poignée de bunker ! Bien entendu nous l'avons ouvert. A l'intérieur, nous trouvâmes un parchemin. Dessus , il était écrit : Les humains ont toujours vécu avec le soleil, mais ses derniers ne le méritent pas. Alors, par la volonté des dieux du soleil, l'élu Michel Angegardien mangera le soleil . De cette manière, il gagnera la possibilité de vivre dans se monde devenu hostile pour toute forme de vie. Après cette révélation, tout notre petit groupe sauta de joie! Nous avions enfin trouvé l'explication tant recherché! Je sais que cette dernière peut paraître enfantine, mais quand c'est l'unique solution, cela ne peut être que la bonne. Nous repartions avec un nouvel objectif, trouver ce mangeur de soleil et le tuer pour que cet astre brille de nouveau dans le ciel.
Ensemble, nous reprirent la marche. Le temps passa, il semblait interminable. Surtout avec les plaintes continuelles de Nikolaï , qui n'était pas formé pour l'aventure. Contrairement à Raoul, qui lui, donnait l'impression de déjà vivre dans la rue avant le début de l'expédition. J'en venais même à me demander si il était réellement scientifique. Raoul avait l'habitude de citer tout ce qu'il voyait. Une habitude assez énervante vu que le paysage que l'on observait était constitué uniquement des wengi agawe qui poussaient partout. Son discours donnait cela " des fleurs, des fleurs, des fleurs , des fleurs, Oh! Ah non c'est une fleur, des fleurs, des fleurs..." . J'avais presque envie de l'étrangler. Mais tandis que son monologue monotone continuait : "des fleurs, des fleurs, des fleurs, des fleurs , des fleurs , une maison, des fleurs, des..." Tout le petit groupe, sauf Raoul, bien sur, s'arrêta net. Il avait vu une maison! Et qui dit maison, dit civilisation! Ou en tout cas civil. Nikolaï attrapa le bras du "scientifique" et nous courûmes en direction de l'habitation. Une fois devant, nous regardâmes par la fenêtre, un homme en pyjama se trouvait assis sur le sofa, semblant perdu dans ses pensées. Nikolaï, qui en avait marre de l'observer toqua à sa porte. L'homme se leva et nous invita à rentrer. Une fois dans le salon, il se présenta. Il s'appelait David Dominique, et, d'après lui, il vivait normalement comme si de rien n'était. Je lui expliqua alors l'état actuel des choses, et ce que nous faisions ici. Pendant que j'expliquait la situation, mon collègue historien chercha si il possédait des bonbonnes d'oxygène, afin de savoir si notre hôte avait mangé le soleil. Raoul, lui, était en train de faire une sieste entre le sol et le canapé. Nikolaï revint, il me fit comprendre que David n'avait aucun apport en oxygène en sa possession. Nous arrivâmes a la conclusion suivante : Michel Angegardien, qui avait mangé le soleil ,se trouvait en face de moi. Quand mon camarade remarqua que l'on était arrivé à la même conclusion, il sortit son pistolet, et sans hésitation, visa le cœur et tira. David tomba à la renverse, il était mort. Aussitôt , le soleil se leva de nouveau, depuis des centaines d'années, pour la première fois.
Nous avions réussi! Du moins je le croyais.. En me tournant vers Raoul, qui aurait dû se réveiller avec le bruit du coup de feu, je remarqua qu'il dormait toujours. En m'approchant de plus près, pour le réveiller , autre chose me marqua l'esprit, il ne ronflait pas. Chose étrange comparé à d'habitude puisque il ronfle dès qu'il rejoint les bras de Morphée. C'est là que j'ai compris, je regardai Nikolaï, effrayée par ma conclusion : Raoul était mort.
Après un long moment de panique, nous nous regardâmes et décidâmes de réfléchir à la cause de son décès. Une fois assis, je sorti le parchemin que j'avais gardé comme preuve, et c'est en le relisant que j'ai trouvé la dernière ligne qui nous avaient échappé : Toute personne tuant le mangeur de soleil périra à son tour.
Dès que j'eus lu ses mots je m'empressa de partager la nouvelle à mon collègue mais il était déjà trop tard : Nikolaï avait périt à son tour.
Si j'écris ses quelques mots c'est car je sais que je serai la suivante. En espérant qu'un jour, un autre historien tombe sur cet écrit et rende hommage à notre sacrifice pour l'humanit-
Une fois à l'air libre (irrespirable), nous avons longtemps marché à la recherche d'éventuels indices, dormant là ou nous pouvions, au grand désespoir de Nikolaï , trop habitué au confort de sous terre. Le paysage que nous observions était caché par les ténèbres d'une nuit sans fin, il n'y avait aucune trace de vie humaine à l'extérieur ; tout avait été détruit par des catastrophes nucléaires due au non entretient de ses dernières, les seules traces de vie était ses plantes gigantesques bioluminescentes qui , bien que mortelles, nous éclairaient dans notre périple.
Au bout de quelques jours de marche, Raoul , qui déambulait de manière nonchalante, les mains dans les poches de son gros pull, trébucha sur une sorte de morceau de fer. Nikolaï et moi avons accouru vers lui. A ses pieds se trouvaient une poignée de bunker ! Bien entendu nous l'avons ouvert. A l'intérieur, nous trouvâmes un parchemin. Dessus , il était écrit : Les humains ont toujours vécu avec le soleil, mais ses derniers ne le méritent pas. Alors, par la volonté des dieux du soleil, l'élu Michel Angegardien mangera le soleil . De cette manière, il gagnera la possibilité de vivre dans se monde devenu hostile pour toute forme de vie. Après cette révélation, tout notre petit groupe sauta de joie! Nous avions enfin trouvé l'explication tant recherché! Je sais que cette dernière peut paraître enfantine, mais quand c'est l'unique solution, cela ne peut être que la bonne. Nous repartions avec un nouvel objectif, trouver ce mangeur de soleil et le tuer pour que cet astre brille de nouveau dans le ciel.
Ensemble, nous reprirent la marche. Le temps passa, il semblait interminable. Surtout avec les plaintes continuelles de Nikolaï , qui n'était pas formé pour l'aventure. Contrairement à Raoul, qui lui, donnait l'impression de déjà vivre dans la rue avant le début de l'expédition. J'en venais même à me demander si il était réellement scientifique. Raoul avait l'habitude de citer tout ce qu'il voyait. Une habitude assez énervante vu que le paysage que l'on observait était constitué uniquement des wengi agawe qui poussaient partout. Son discours donnait cela " des fleurs, des fleurs, des fleurs , des fleurs, Oh! Ah non c'est une fleur, des fleurs, des fleurs..." . J'avais presque envie de l'étrangler. Mais tandis que son monologue monotone continuait : "des fleurs, des fleurs, des fleurs, des fleurs , des fleurs , une maison, des fleurs, des..." Tout le petit groupe, sauf Raoul, bien sur, s'arrêta net. Il avait vu une maison! Et qui dit maison, dit civilisation! Ou en tout cas civil. Nikolaï attrapa le bras du "scientifique" et nous courûmes en direction de l'habitation. Une fois devant, nous regardâmes par la fenêtre, un homme en pyjama se trouvait assis sur le sofa, semblant perdu dans ses pensées. Nikolaï, qui en avait marre de l'observer toqua à sa porte. L'homme se leva et nous invita à rentrer. Une fois dans le salon, il se présenta. Il s'appelait David Dominique, et, d'après lui, il vivait normalement comme si de rien n'était. Je lui expliqua alors l'état actuel des choses, et ce que nous faisions ici. Pendant que j'expliquait la situation, mon collègue historien chercha si il possédait des bonbonnes d'oxygène, afin de savoir si notre hôte avait mangé le soleil. Raoul, lui, était en train de faire une sieste entre le sol et le canapé. Nikolaï revint, il me fit comprendre que David n'avait aucun apport en oxygène en sa possession. Nous arrivâmes a la conclusion suivante : Michel Angegardien, qui avait mangé le soleil ,se trouvait en face de moi. Quand mon camarade remarqua que l'on était arrivé à la même conclusion, il sortit son pistolet, et sans hésitation, visa le cœur et tira. David tomba à la renverse, il était mort. Aussitôt , le soleil se leva de nouveau, depuis des centaines d'années, pour la première fois.
Nous avions réussi! Du moins je le croyais.. En me tournant vers Raoul, qui aurait dû se réveiller avec le bruit du coup de feu, je remarqua qu'il dormait toujours. En m'approchant de plus près, pour le réveiller , autre chose me marqua l'esprit, il ne ronflait pas. Chose étrange comparé à d'habitude puisque il ronfle dès qu'il rejoint les bras de Morphée. C'est là que j'ai compris, je regardai Nikolaï, effrayée par ma conclusion : Raoul était mort.
Après un long moment de panique, nous nous regardâmes et décidâmes de réfléchir à la cause de son décès. Une fois assis, je sorti le parchemin que j'avais gardé comme preuve, et c'est en le relisant que j'ai trouvé la dernière ligne qui nous avaient échappé : Toute personne tuant le mangeur de soleil périra à son tour.
Dès que j'eus lu ses mots je m'empressa de partager la nouvelle à mon collègue mais il était déjà trop tard : Nikolaï avait périt à son tour.
Si j'écris ses quelques mots c'est car je sais que je serai la suivante. En espérant qu'un jour, un autre historien tombe sur cet écrit et rende hommage à notre sacrifice pour l'humanit-