Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre.
J'ai toujours ressenti au fond de moi cette impression que le tout puissant créateur dans sa perfection infinie, m'avait envoyé dans la mauvaise planète. Je n'avais en commun des autres enfants de mon âge que sang, os et muscle, en gros tout ce qui était visible à l'œil nu, l'inessentiel. En c'est qui me concerne et si on remonte à comment j'ai obtenue mon tout, ça m'en fairait encore moins quelque chose de commun, pour ainsi dire ça me rendrait davantage différente.
Je suis ce qu'on appelle un bébé éprouvette ou un nom qui y ressemble. Je n'ai pas vraiment de géniteur à proprement parler. J'ignore même comment est-ce qu'on qualifierait ma conception.
Normal que ma mère ne sente pas vraiment « mère » à mes yeux et qu'elle me regarde simplement comme un de ses ovules fécondés et qu'on aurait oublié de récupérer.
Elle aurait simplement dû me porter dans son ventre pendant 9 mois et me rendre à la naissance pour une somme qu'on lui avait promise à l'époque. On dit que la vie humaine n'a pas de prix, faut croire que j'en avais un. Mais le couple qui lui avait fait cette demande n'avait malheureusement pas honoré le contrat. Avant même qu'elle n'ait eu le temps de comprendre c'est qui lui arrivée, elle avait un fœtus de 6 mois qui grandissait dans son ventre. Elle se retrouva donc étudiante de 21 ans au Québec sans famille et bientôt mère. Ça c'était l'histoire officielle que tout le monde connaissait et se racontait au quartier, à l'école et partout où l'on reconnaissait ma petite frimousse de metèque et dont j'avais fini par prendre connaissance.
Selon l'histoire offieuse, celle de famille, bric-à-braqué pour moi, j'étais l'enfant de ma mère et mon père était « parti » avant ma naissance. Allez savoir pourquoi le petit être que je suis se sentait plus en clin à croire une histoire que le monde s'évertuait à raconter à l'extérieur que sa propre mère.
Après ma naissance ma mère avait tenté si bien que mal à m'élever seul et à continuer ses études, mais elle n'avait pas pu. Alors à peine avait-elle eu son grade qu'elle était rentré en Afrique, au Congo.
Ici on vivait nous 4, ma mère, moi et les grands parents . Elle était fille unique alors mes grands parents avaient accepté l'enfant sans jamais poser de question et tout le monde était heureux. Tout le monde sauf moi. Les secrets se sachant toujours les autres avaient finis par savoir comment j'avais été conçu. Le mystère sur ma personne était si grand que je due changer d'écoles mainte et mainte fois.
J'aurai voulu arrêter, mais mon grand père disait que ce serait les faciliter la tâche, que si à leurs yeux j'étais un monstre alors je devais les maudir jusqu'au bout ou sinon ce n'était pas drôle.
Sur ses mots je m'étais accroché, mais s'en était trop.
Ils m'avaient aspergé d'eau et m'avaient dit que c'était de l'eau bénite que ça chassait les démons ensuite les autres enfants avaient agités des gousses d'ails en récitant quelques versets qu'ils avaient retenus à la hâte. On se serrait crû dans blue exorciste, sauf qu'il n'y avait rien à exorciser. Du moins pas en ma connaissance.
Rare sont ceux qui avaient crié à l'aide, leurs cordes vocales étaient bien trop occupé à rire. Alors je m'enfuis
Je rentrais chez moi en larmes. lorsque je croisais son regard, celui de ma mère, je ne pus m'empêcher de lui dire qu'elle aurait mieux fait d'avorter de moi, car tout ceci était de sa faute.
Elle se dirigea à pas lever vers moi et me donna la toute première gifle de toute ma vie.
J'étais stupéfaite. Tout ceci était quand même la conséquence de sa bêtise, de son amour pour l'argent et elle, elle se permettait de me gifler ?
Je la regardais un moment incrédule. J'étais refaite, puis après un moment de silence je me résolu à quitter la pièce pour rejoindre l'extérieur d'où je venais. Mais elle n'en avait pas encore fini avec moi. Elle brisa le silence et dit
Je ne crois pas t'avoir autoriser à partir, arrête moi si je me trompe, si ?
En temps normal j'aurai pu répondre mais je sentais bien qu'une mauvaise réponse pouvait ne pas m'épargner d'une nouvelle gifle, et je gardais encore les séquelles de la première alors je m'abstins de tout commentaire.
« Je crois qu'il est temps qu'on est une bonne discussion toi et moi » .
Crois-tu vraiment que je me suis faite arnaquer mon ventre et que je me retrouve à élever la progéniture d'un autre couple que je n'ai pas souhaité ?
La connaissant, j'aurai pu répondre que oui je l'en croyait capable, mais je savais cette question réthorique et l'heure n'était pas à la plaisanterie.
Tu es bien loin d'être aussi maligne que tu le crois Nana, ne me prends pas de haut je suis ta mère. Oui je n'ai pas eu de rapports directs avec un homme pour t'avoir, appel ça comme tu veux, une conception immaculée? Libre à toi de le penser. Mais tes conclusions stupides à cause de ton QI de 98 ça je ne le permet pas. C'est moi qui suis partie, je ne pouvais pas me résoudre à donner un petit être que j'avais porté dans mon ventre à un inconnu même s'il avait participé à sa conception. Et pour ta gouverne, il s'agissait d'un homme seul, pas d'un couple, et le coup du sors a fait qu'il sorte de ma vie le 5 eme moi de ma grossesse. Alors c'est seulement un peu comme si j'avais été avec un homme qui nous avait abandonné, me laissant seul avec notre petite fille tu ne crois pas ? Si c'est la version que tu veux donner à tout le monde pour te faire accepter d'eux.
Mais j'aime mieux pour ma part la version originale, celle qui dit que tu es un être à part. Parce que j'aime le fait de me dire que ma fille est unique, un peu comme l'enfant jesus. Je ris légèrement à cette analogie, sa voix s'était attendri et enrouée. Alors cesse de me parler de retard pour pouvoir avorter parce que l'adoption était une option, simplement je ne t'ai jamais imaginé loin de moi.
Pardonne moi de pas t'avoir parlé de ça plutôt, je croyais que j'aurais plus de temps mais apparemment 15 années de vie ça fait déjà beaucoup. Et si malgré tout tu considères que c'était une erreur oui en effet je le concède mais ne dit-on pas que les plus belles choses de la vie sont souvent le fruit de nos erreurs ?
Elle était quand même un peu incroyable cette femme non, en seulement quelques minutes, elle venait de m'avouer que j'étais à la fois un être spécial et un bébé qu'elle avait kidnappé à moitié et qu'elle avait conçu pour de l'argent tout ça en trouvant le moyen d'être nostalgique si bien que je ne pus me résoudre à lui en vouloir immédiatement. Elle m'aimait à sa façon d'après ses mots.
Décidément l'arbre ne tombe jamais loin des fruits où son inverse. Quoiqu'il en soit j'ai un père et une mère et avant de réfléchir à plus que ça je dois m'occuper de cette petite femme qui pleure entre mes bras, après tout, que serait-elle sans moi ? Je la sentais déjà brisée.
Je continuais de pleurer pendant que ma mère parler mais cette fois pour une raison différente.
Alors je l'entendis me murmurer à l'oreille : « il est très petit mon ventre mais tu as su y trouver ta place alors je suis convaincu qu'ici ou ailleurs tu trouveras ta place Nana».
Comme quoi il aurait fallu d'une légère secousse, une bonne gifle, pour briser ce mure mitoyen qui s'était imposé entre ma mère et le petit extraterrestre que je suis.
J'ai toujours ressenti au fond de moi cette impression que le tout puissant créateur dans sa perfection infinie, m'avait envoyé dans la mauvaise planète. Je n'avais en commun des autres enfants de mon âge que sang, os et muscle, en gros tout ce qui était visible à l'œil nu, l'inessentiel. En c'est qui me concerne et si on remonte à comment j'ai obtenue mon tout, ça m'en fairait encore moins quelque chose de commun, pour ainsi dire ça me rendrait davantage différente.
Je suis ce qu'on appelle un bébé éprouvette ou un nom qui y ressemble. Je n'ai pas vraiment de géniteur à proprement parler. J'ignore même comment est-ce qu'on qualifierait ma conception.
Normal que ma mère ne sente pas vraiment « mère » à mes yeux et qu'elle me regarde simplement comme un de ses ovules fécondés et qu'on aurait oublié de récupérer.
Elle aurait simplement dû me porter dans son ventre pendant 9 mois et me rendre à la naissance pour une somme qu'on lui avait promise à l'époque. On dit que la vie humaine n'a pas de prix, faut croire que j'en avais un. Mais le couple qui lui avait fait cette demande n'avait malheureusement pas honoré le contrat. Avant même qu'elle n'ait eu le temps de comprendre c'est qui lui arrivée, elle avait un fœtus de 6 mois qui grandissait dans son ventre. Elle se retrouva donc étudiante de 21 ans au Québec sans famille et bientôt mère. Ça c'était l'histoire officielle que tout le monde connaissait et se racontait au quartier, à l'école et partout où l'on reconnaissait ma petite frimousse de metèque et dont j'avais fini par prendre connaissance.
Selon l'histoire offieuse, celle de famille, bric-à-braqué pour moi, j'étais l'enfant de ma mère et mon père était « parti » avant ma naissance. Allez savoir pourquoi le petit être que je suis se sentait plus en clin à croire une histoire que le monde s'évertuait à raconter à l'extérieur que sa propre mère.
Après ma naissance ma mère avait tenté si bien que mal à m'élever seul et à continuer ses études, mais elle n'avait pas pu. Alors à peine avait-elle eu son grade qu'elle était rentré en Afrique, au Congo.
Ici on vivait nous 4, ma mère, moi et les grands parents . Elle était fille unique alors mes grands parents avaient accepté l'enfant sans jamais poser de question et tout le monde était heureux. Tout le monde sauf moi. Les secrets se sachant toujours les autres avaient finis par savoir comment j'avais été conçu. Le mystère sur ma personne était si grand que je due changer d'écoles mainte et mainte fois.
J'aurai voulu arrêter, mais mon grand père disait que ce serait les faciliter la tâche, que si à leurs yeux j'étais un monstre alors je devais les maudir jusqu'au bout ou sinon ce n'était pas drôle.
Sur ses mots je m'étais accroché, mais s'en était trop.
Ils m'avaient aspergé d'eau et m'avaient dit que c'était de l'eau bénite que ça chassait les démons ensuite les autres enfants avaient agités des gousses d'ails en récitant quelques versets qu'ils avaient retenus à la hâte. On se serrait crû dans blue exorciste, sauf qu'il n'y avait rien à exorciser. Du moins pas en ma connaissance.
Rare sont ceux qui avaient crié à l'aide, leurs cordes vocales étaient bien trop occupé à rire. Alors je m'enfuis
Je rentrais chez moi en larmes. lorsque je croisais son regard, celui de ma mère, je ne pus m'empêcher de lui dire qu'elle aurait mieux fait d'avorter de moi, car tout ceci était de sa faute.
Elle se dirigea à pas lever vers moi et me donna la toute première gifle de toute ma vie.
J'étais stupéfaite. Tout ceci était quand même la conséquence de sa bêtise, de son amour pour l'argent et elle, elle se permettait de me gifler ?
Je la regardais un moment incrédule. J'étais refaite, puis après un moment de silence je me résolu à quitter la pièce pour rejoindre l'extérieur d'où je venais. Mais elle n'en avait pas encore fini avec moi. Elle brisa le silence et dit
Je ne crois pas t'avoir autoriser à partir, arrête moi si je me trompe, si ?
En temps normal j'aurai pu répondre mais je sentais bien qu'une mauvaise réponse pouvait ne pas m'épargner d'une nouvelle gifle, et je gardais encore les séquelles de la première alors je m'abstins de tout commentaire.
« Je crois qu'il est temps qu'on est une bonne discussion toi et moi » .
Crois-tu vraiment que je me suis faite arnaquer mon ventre et que je me retrouve à élever la progéniture d'un autre couple que je n'ai pas souhaité ?
La connaissant, j'aurai pu répondre que oui je l'en croyait capable, mais je savais cette question réthorique et l'heure n'était pas à la plaisanterie.
Tu es bien loin d'être aussi maligne que tu le crois Nana, ne me prends pas de haut je suis ta mère. Oui je n'ai pas eu de rapports directs avec un homme pour t'avoir, appel ça comme tu veux, une conception immaculée? Libre à toi de le penser. Mais tes conclusions stupides à cause de ton QI de 98 ça je ne le permet pas. C'est moi qui suis partie, je ne pouvais pas me résoudre à donner un petit être que j'avais porté dans mon ventre à un inconnu même s'il avait participé à sa conception. Et pour ta gouverne, il s'agissait d'un homme seul, pas d'un couple, et le coup du sors a fait qu'il sorte de ma vie le 5 eme moi de ma grossesse. Alors c'est seulement un peu comme si j'avais été avec un homme qui nous avait abandonné, me laissant seul avec notre petite fille tu ne crois pas ? Si c'est la version que tu veux donner à tout le monde pour te faire accepter d'eux.
Mais j'aime mieux pour ma part la version originale, celle qui dit que tu es un être à part. Parce que j'aime le fait de me dire que ma fille est unique, un peu comme l'enfant jesus. Je ris légèrement à cette analogie, sa voix s'était attendri et enrouée. Alors cesse de me parler de retard pour pouvoir avorter parce que l'adoption était une option, simplement je ne t'ai jamais imaginé loin de moi.
Pardonne moi de pas t'avoir parlé de ça plutôt, je croyais que j'aurais plus de temps mais apparemment 15 années de vie ça fait déjà beaucoup. Et si malgré tout tu considères que c'était une erreur oui en effet je le concède mais ne dit-on pas que les plus belles choses de la vie sont souvent le fruit de nos erreurs ?
Elle était quand même un peu incroyable cette femme non, en seulement quelques minutes, elle venait de m'avouer que j'étais à la fois un être spécial et un bébé qu'elle avait kidnappé à moitié et qu'elle avait conçu pour de l'argent tout ça en trouvant le moyen d'être nostalgique si bien que je ne pus me résoudre à lui en vouloir immédiatement. Elle m'aimait à sa façon d'après ses mots.
Décidément l'arbre ne tombe jamais loin des fruits où son inverse. Quoiqu'il en soit j'ai un père et une mère et avant de réfléchir à plus que ça je dois m'occuper de cette petite femme qui pleure entre mes bras, après tout, que serait-elle sans moi ? Je la sentais déjà brisée.
Je continuais de pleurer pendant que ma mère parler mais cette fois pour une raison différente.
Alors je l'entendis me murmurer à l'oreille : « il est très petit mon ventre mais tu as su y trouver ta place alors je suis convaincu qu'ici ou ailleurs tu trouveras ta place Nana».
Comme quoi il aurait fallu d'une légère secousse, une bonne gifle, pour briser ce mure mitoyen qui s'était imposé entre ma mère et le petit extraterrestre que je suis.