Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère c'est comme si j'étais une extra-terrestre. Elle me tapait sur les nerfs en me disant assidûment que j'étais tellement immergée dans ta vie, tes malheurs, tes déceptions et ton amour illusoire que je suis devenue obsédée par ta personnalité. Pour ma mère, tu as bouleversé ma vie et tu t'es imposé sur moi. Tu te rencontres qu'à mes yeux tu t'es transformé en une créature de chair et de sang ! Ta dominance permanente autour de moi m'accablait, voire m'étouffait. Ma mère avait raison, tu m'as ensorcelée et tu m'as emportée vers ton monde où tout est diffèrent...Tu as arraché ma vie heureuse, ma famille et mes amis. Tu m'as emprisonnée dans ton chagrin. Ta vie désastreuse m'agaçait puisque tu ne t'es jamais révolté sur tes malheurs et sur ta mère exigeante, provoquante et instable. Ta vie sentimentale m'exaspérait également puisque tu préférais toujours plonger dans un amour utopique et dans les mensonges de ta bien-aimée qui n'était qu'une croqueuse de diamants. Tu préférais rester dans ta réalité cruelle et tu ne voulais absolument rien changer ! Je t'ai constamment prévenu de cette maligne femme mais tu t'es bouché les oreilles. Ma mère était tellement à cran qu'elle a fini par déchirer le roman dans lesquels tu habitais mais sois tranquille, elle n'a pas pu te déraciner de mes pensées.
Tu n'étais qu'un personnage fictif mais tu m'as transformé en une personne à la fois résistante et fragile, obscure et drôle, détachée et sensible ! j'étais heureuse comme un oiseau à l'air quand j'ai lu le grand succès que tu as connu après avoir publié ta première œuvre. Après des efforts épuisables, tu as réalisé ton rêve d'enfant. Malgré tout ce que tu as vécu comme désastre ; tu as beaucoup pleuré, beaucoup souffert, beaucoup échoué, tu n'as jamais baissé pavillon. Ta vie n'a pas toujours été heureuse souvent à cause de tes amis hypocrites qui t'ont abandonné après t'avoir exploité, mais cette œuvre était pour toi le premier pas vers un futur meilleur couronné de succès. Ma mère comme d'habitude se moquait de moi en répétant la même phrase : « Quelle incroyable fille ! Tu es pareille à une extra-terrestre ! »
Entre moi et moi-même, j'avouais qu'elle avait totalement raison ! Mon attachement envers l'Hero de mon cher roman était énigmatique aux yeux de ma mère. Mais pour moi, tu étais une personne loyale, sincère, aimable et passionnée de littérature, d'écriture et de lecture, tout à fait comme moi, mais je ne suis point discrète, j'ai une mère douce et gentille et ma vie sentimentale n'a pas suivi les mêmes détours que la sienne.
Tu m'es devenu familier et j'avais désormais le sentiment ou probablement l'illusion de te connaitre intimement mais une fois arrivée à la page 467 du roman, l'angoisse s'empara de moi et la déception me pétrifia. Le regret d'avoir lu ce roman, de m'être approfondie dans ses pages et de m'être immergée dans ta vie et ta personnalité, m'accompagne jusqu'à présent... Cette page infernale qui a annoncé la détérioration de ta santé, m'a détruite. Après que ta bien-aimée a volé ta fortune puis t'as quitté, tu es devenu fou. Tes amis à leurs tours ont disparu un à un. Tu t'es trouvé seul allongé dans ton lit à l'hôpital et tu ne faisais que réfléchir à tes amis et ta bien- aimée en souriant ironiquement. Leur disparition te ravage... Je t'avais toujours prévenu de leurs mauvaises intentions et ma mère m'avait toujours prévenu de ton danger. Elle te trouvait une illusion qui me détruira tôt ou tard. Malgré la pression qu'exerçait ma mère sur moi, je ne t'ai jamais laissé tomber... J'ai écouté mon cœur alors que toi tu l'as détruit. Décédé sans me prévenir, le roman où tu habitais a perdu son âme. Et moi j'ai perdue une partie de moi-même... Désolée de te l'avouer mais ma mère avait dès le départ raison : Tu as bouleversé ma vie, tu m'as changée complétement, tu m'as volée de ma famille et de mes amies. Tu m'as rendue différente, tu m'as transformée en une extra-terrestre. Je me suis rencontrée que ma mère avait totalement raison ! j'ai tellement souffert puisque j'ai aimé et je me suis attachée à une personne fictive qui n'a fait que m'emprisonner dans un monde irréel.
Tu n'étais qu'un personnage fictif mais tu m'as transformé en une personne à la fois résistante et fragile, obscure et drôle, détachée et sensible ! j'étais heureuse comme un oiseau à l'air quand j'ai lu le grand succès que tu as connu après avoir publié ta première œuvre. Après des efforts épuisables, tu as réalisé ton rêve d'enfant. Malgré tout ce que tu as vécu comme désastre ; tu as beaucoup pleuré, beaucoup souffert, beaucoup échoué, tu n'as jamais baissé pavillon. Ta vie n'a pas toujours été heureuse souvent à cause de tes amis hypocrites qui t'ont abandonné après t'avoir exploité, mais cette œuvre était pour toi le premier pas vers un futur meilleur couronné de succès. Ma mère comme d'habitude se moquait de moi en répétant la même phrase : « Quelle incroyable fille ! Tu es pareille à une extra-terrestre ! »
Entre moi et moi-même, j'avouais qu'elle avait totalement raison ! Mon attachement envers l'Hero de mon cher roman était énigmatique aux yeux de ma mère. Mais pour moi, tu étais une personne loyale, sincère, aimable et passionnée de littérature, d'écriture et de lecture, tout à fait comme moi, mais je ne suis point discrète, j'ai une mère douce et gentille et ma vie sentimentale n'a pas suivi les mêmes détours que la sienne.
Tu m'es devenu familier et j'avais désormais le sentiment ou probablement l'illusion de te connaitre intimement mais une fois arrivée à la page 467 du roman, l'angoisse s'empara de moi et la déception me pétrifia. Le regret d'avoir lu ce roman, de m'être approfondie dans ses pages et de m'être immergée dans ta vie et ta personnalité, m'accompagne jusqu'à présent... Cette page infernale qui a annoncé la détérioration de ta santé, m'a détruite. Après que ta bien-aimée a volé ta fortune puis t'as quitté, tu es devenu fou. Tes amis à leurs tours ont disparu un à un. Tu t'es trouvé seul allongé dans ton lit à l'hôpital et tu ne faisais que réfléchir à tes amis et ta bien- aimée en souriant ironiquement. Leur disparition te ravage... Je t'avais toujours prévenu de leurs mauvaises intentions et ma mère m'avait toujours prévenu de ton danger. Elle te trouvait une illusion qui me détruira tôt ou tard. Malgré la pression qu'exerçait ma mère sur moi, je ne t'ai jamais laissé tomber... J'ai écouté mon cœur alors que toi tu l'as détruit. Décédé sans me prévenir, le roman où tu habitais a perdu son âme. Et moi j'ai perdue une partie de moi-même... Désolée de te l'avouer mais ma mère avait dès le départ raison : Tu as bouleversé ma vie, tu m'as changée complétement, tu m'as volée de ma famille et de mes amies. Tu m'as rendue différente, tu m'as transformée en une extra-terrestre. Je me suis rencontrée que ma mère avait totalement raison ! j'ai tellement souffert puisque j'ai aimé et je me suis attachée à une personne fictive qui n'a fait que m'emprisonner dans un monde irréel.