Moi je suis différente.Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre. Pourtant je ne l'étais pas et je ne le suis pas ,j'ai grandi dans une petite communauté au nom d'Ombessa situé au centre du cameroun, originaire de l'est , je suis la dernière née d'une famille de sept enfants ,dernière née ,à croire que cette position de dernière n'était pas là pour m'arranger les choses à croire qu'elle était là pour me rappeler la différence que j'étais et que je faisais.
Je suis née à sept mois de grossesse , mon statut de prématuré que je ne partageais avec aucun de mes frères s'accompagna de successions de maladies dont les factures d'hôpital surpassaient largement le loyer mensuel de notre maison, ce qui réduisait considérablement le peu d'amour que je quémandais à mes parents. Vous vous demandez sûrement pourquoi je le dis ainsi , vous le saurez bien assez tôt.
Depuis mon plus bas âge je me sens frustrée, traumatisée et inutile, de par ces complexes je me suis renfermé sur moi-même, au point de devenir insociable, je dirais presque misanthropique, ce qui m'a couté la perte du peu d'amis que je pouvais avoir.
Ce sentiment d'inappartenance a pris plus de sens depuis mon âge de raison , pendant les vacances lors de mes sept ans période pendant laquelle ma mère femme de mon père, être en qui j'ai grandi pendant sept mois décida qu'elle avait déjà trop enduré qu'elle n'en pouvait plus de supporter ce fardeau maladroit que j'étais selon elle, alors elle m'envoya chez une de ses cousines, pour une période de deux mois me disait-elle:«tata Annie saura mieux s'occuper de la maladive que tu es »aventures qui finissent par être un séjour d'une durée de dix ans , ces dix années de ma vie furent une succession de souffrance qui pouvait s'étendre sur trois vies mais serait toujours beaucoup trop pour une seule personne.
Je suis des plus maladroite qui existe, du moins que je connaisse j'ai toujours été critiquée et repoussée à cause de cela, même à l'école les enfants de mon âge ne voulaient jamais me prendre dans leurs équipes disaient-ils : cette fille porte malchance défaite assurée avec elle.
Imaginer une petite fille de sept ans à qui il est interdit tout bonheur, alors qu'elle ne demande qu'a être acceptée, être accepté pas par tout le monde ne serait-ce que par sa propre mère, celle-là qui la voit comme une extra-terrestre , a cet âge où on réclame l'amour de ses parents, leurs attentions, âge pendant lequel on veut juste plaire à maman et à papa , papa celui vu comme le rocher le pilier et pour une fille son Dieu sur terre , le mien ne ménageait aucun effort pour cacher que ma présence l'embarrassait je dirais même le répugnais quant à mes frères ils n'avaient pas leur mot à dire.
De tous les événements de ma vie que je retienne je voudrais partager avec vous celui qui a déterminé mon enfance ou dirais-je celui qui m'a traumatisé ,c'était lors de mes huit ans un dimanche chez ma tante, Maman Annie la cousine de ma mère , je me souviens de ce soir comme si c'était hier je me souviens de tout oui de tout jusqu'à la robe bleue déchirée que j'avais ce soir-là .J'étais malade, mais malgré tout il m'avait été demandé d'aller puiser de l'eau potable au forage, affaiblie mais étant contrainte, je m'exécutai comme je le faisais toujours à chaque ordre donné par ma tante, car je me disais si je n'obéis pas je pourrais me retrouver dans la rue ou sans rien à manger alors j'avais pris le bidon et m'étais mise en route, pour une distance de trois kilomètres environ sauf qu'à peine vingt mètres fait je m'étais écroulée par terre et par grâce j'ai reçu l'assistance de notre voisine maman Germine une femme au grand coeur, l'une des seules qui me réconfortait quand j'avais mal, celle pour qui je voulais me battre, grandir et pouvoir l'acheter une voiture comme je lui disais très souvent, mais elle ne pouvait être présente pour moi que très rarement car son mari l'interdisait souvent de m'approcher disant que je suis source de malheur.
Ce soir-là mama Germine m'a amené à l'hôpital avant de prévenir ma tante qui n'a ménagé aucun effort disant qu'elle est fatiguée, cette femme au grand coeur s'est acquittée de la totalité de mes frais d'hôpital avant d'appeler mes parents biologiques qui n'ont fait le déplacement pour Yaoundé que lorsqu'elle a eu la brillante idée de me faire passer pour morte chose qui m'était inconnue et que j'ai découverte à mon réveil.
j'étais inconsciente quand ils sont entrés dans ma chambre tous les trois mais j'aurais préféré ne jamais me réveiller que d'écouter l'exclamation de ma mère a mon réveil :« seigneur n'est- elle pas morte? » puis posa sa main sur sa bouche dès qu'elle croisa mon regard vide celui qui reflétait mon âme a ce moment .ma mort était donc perçue comme bien me demandais-je?
Si les larmes pouvaient vider le corps de toutes son eau j'en serais dépourvu depuis ce soir-là, j'avais imploré le ciel de me rappeler vers lui chose qu'il a ignoré, c'est ainsi que j'ai connu des périodes des plus troublantes qui soient , et après ces années de dépressions et de déprimes j'ai rencontré l'écriture, pris refuge en elle qui n'a jamais vu en moi une source de malheur et de ma différence en a fait un atout , elle m'a toujours donné l'envie de vivre, vivre pour écrire.
Je suis née à sept mois de grossesse , mon statut de prématuré que je ne partageais avec aucun de mes frères s'accompagna de successions de maladies dont les factures d'hôpital surpassaient largement le loyer mensuel de notre maison, ce qui réduisait considérablement le peu d'amour que je quémandais à mes parents. Vous vous demandez sûrement pourquoi je le dis ainsi , vous le saurez bien assez tôt.
Depuis mon plus bas âge je me sens frustrée, traumatisée et inutile, de par ces complexes je me suis renfermé sur moi-même, au point de devenir insociable, je dirais presque misanthropique, ce qui m'a couté la perte du peu d'amis que je pouvais avoir.
Ce sentiment d'inappartenance a pris plus de sens depuis mon âge de raison , pendant les vacances lors de mes sept ans période pendant laquelle ma mère femme de mon père, être en qui j'ai grandi pendant sept mois décida qu'elle avait déjà trop enduré qu'elle n'en pouvait plus de supporter ce fardeau maladroit que j'étais selon elle, alors elle m'envoya chez une de ses cousines, pour une période de deux mois me disait-elle:«tata Annie saura mieux s'occuper de la maladive que tu es »aventures qui finissent par être un séjour d'une durée de dix ans , ces dix années de ma vie furent une succession de souffrance qui pouvait s'étendre sur trois vies mais serait toujours beaucoup trop pour une seule personne.
Je suis des plus maladroite qui existe, du moins que je connaisse j'ai toujours été critiquée et repoussée à cause de cela, même à l'école les enfants de mon âge ne voulaient jamais me prendre dans leurs équipes disaient-ils : cette fille porte malchance défaite assurée avec elle.
Imaginer une petite fille de sept ans à qui il est interdit tout bonheur, alors qu'elle ne demande qu'a être acceptée, être accepté pas par tout le monde ne serait-ce que par sa propre mère, celle-là qui la voit comme une extra-terrestre , a cet âge où on réclame l'amour de ses parents, leurs attentions, âge pendant lequel on veut juste plaire à maman et à papa , papa celui vu comme le rocher le pilier et pour une fille son Dieu sur terre , le mien ne ménageait aucun effort pour cacher que ma présence l'embarrassait je dirais même le répugnais quant à mes frères ils n'avaient pas leur mot à dire.
De tous les événements de ma vie que je retienne je voudrais partager avec vous celui qui a déterminé mon enfance ou dirais-je celui qui m'a traumatisé ,c'était lors de mes huit ans un dimanche chez ma tante, Maman Annie la cousine de ma mère , je me souviens de ce soir comme si c'était hier je me souviens de tout oui de tout jusqu'à la robe bleue déchirée que j'avais ce soir-là .J'étais malade, mais malgré tout il m'avait été demandé d'aller puiser de l'eau potable au forage, affaiblie mais étant contrainte, je m'exécutai comme je le faisais toujours à chaque ordre donné par ma tante, car je me disais si je n'obéis pas je pourrais me retrouver dans la rue ou sans rien à manger alors j'avais pris le bidon et m'étais mise en route, pour une distance de trois kilomètres environ sauf qu'à peine vingt mètres fait je m'étais écroulée par terre et par grâce j'ai reçu l'assistance de notre voisine maman Germine une femme au grand coeur, l'une des seules qui me réconfortait quand j'avais mal, celle pour qui je voulais me battre, grandir et pouvoir l'acheter une voiture comme je lui disais très souvent, mais elle ne pouvait être présente pour moi que très rarement car son mari l'interdisait souvent de m'approcher disant que je suis source de malheur.
Ce soir-là mama Germine m'a amené à l'hôpital avant de prévenir ma tante qui n'a ménagé aucun effort disant qu'elle est fatiguée, cette femme au grand coeur s'est acquittée de la totalité de mes frais d'hôpital avant d'appeler mes parents biologiques qui n'ont fait le déplacement pour Yaoundé que lorsqu'elle a eu la brillante idée de me faire passer pour morte chose qui m'était inconnue et que j'ai découverte à mon réveil.
j'étais inconsciente quand ils sont entrés dans ma chambre tous les trois mais j'aurais préféré ne jamais me réveiller que d'écouter l'exclamation de ma mère a mon réveil :« seigneur n'est- elle pas morte? » puis posa sa main sur sa bouche dès qu'elle croisa mon regard vide celui qui reflétait mon âme a ce moment .ma mort était donc perçue comme bien me demandais-je?
Si les larmes pouvaient vider le corps de toutes son eau j'en serais dépourvu depuis ce soir-là, j'avais imploré le ciel de me rappeler vers lui chose qu'il a ignoré, c'est ainsi que j'ai connu des périodes des plus troublantes qui soient , et après ces années de dépressions et de déprimes j'ai rencontré l'écriture, pris refuge en elle qui n'a jamais vu en moi une source de malheur et de ma différence en a fait un atout , elle m'a toujours donné l'envie de vivre, vivre pour écrire.