« Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extraterrestre », j'écrivais dans mon carnet secret. « Être homosexuel, c'est d'aimer du cœur mais elle est trop neutre pour y comprendre, elle ne comprit pas pourquoi je ne m'y attachais à aucune des filles qui m'entouraient. Jeune, d'une beauté éclatante à quoi charmer nul ne m'attirer...à l'exception...des hommes.
Mon père quant à lui, strict religieux et figure respecté de sa communauté n'aurait jamais pensé cette déviation du parcours. Il m'appréciait en tant qu'humain mais pas en tant que son fils. Je n'avais jamais pu y accéder à l'amour paternel car pour lui, l'amour cela existait entre un homme et Dieu, pas plus. Sa femme, ma mère n'était que là pour faire son rôle d'épouse très convoitée par d'autres. Hélas, ma mère ne s'attachant pas, elle avait des ambitions ma mère.
Au fond de mon cœur, elle n'était pas ma « maman ». Elle m'a élevée mais ce n'est pas elle qui m'a mis au monde. Ma mère biologique dont je referais secrètement dans ma mère comme « maman » avait divorcé mon père quand j'avais un an pour vivre sa vie. Exaspérée de sa façon autoritaire, elle refusa d'abandonner le cours de sa vie. Elle dut faire le choix d'une vie, être à ses côtés ou vivre sa vie. De toute façon elle était la matriarche. Nous, on se connaissait de cœur, chacun faisait sa vie. Elle est pays avoisinant.
Je crois que je l'ai reçu d'elle, cette dextérité de se plier aux gourmandises du cœur et de la liberté pour trouver le paradis de ce que la vie nous réserve. Ma mère, ma belle-mère si vous vouliez avait trouvé la chance de ses rêves après le départ de ma mère. Une place pour être au côté d'un homme que son cœur désirait. Depuis ma tendre enfance, elle guidait les femmes de sa communauté avec une révérence et persuasion. « Être femme et être épouse n'est pas les même», selon ses propres mots.
Elle voulait que la société permette aux femmes les plus grands titres. Cela ne faisait pas grand bruit car les femmes étaient en majorité dans mon pays natal. Tous sont éduquées et inculquées. Être la fille d'un homme se voyait très respecter, mieux positionner qu'un homme. L'homme avait devoir de servir la femme. Un homme ne pouvait défier les raisons ou les contraintes de la matriarche.
La raison pour que la femme ait plus de pouvoir que l'homme est que la femme donne naissance à l'homme. Les courages des femmes étaient exemplaires. Je crois que nous y avons tous rencontré une femme qui nous a émerveillées, le mien c'est ma maman.
Revenons à notre propre petite histoire, mon père avait été poussé par sa famille de trouver une épouse. Cela le déplaisait énormément, l'amour de sa propre mère, ma grand-mère, il ne l'avait jamais eu car celle-ci privilégiée ses sœurs aînées. Il est un garçon pas une fille, il devait se montrer fort, costaux et prêt pour être au côté d'une femme.
Il avait énormément peur de se retrouver à épouser une fille ou une femme qui l'aurait évincée comme sa famille. Pauvre lui, il se réfugia bout à bout dans un silence depuis le jour que sa famille lui annonça qu'il allait se marier. Son consentement porterait juste pour la compatibilité familiale quoiqu'un refus se prenne très mal aux yeux de tous. La nouvelle pour une demande s'éparpiller vite. Maman, rusée, elle partait chez sa belle-famille pour demander la main de mon père. Tout le monde était émerveillé car ma mère est une riche héritière, âgée de quelques années de plus que lui. Mon père était soulagé. Je crois que c'est à ce moment qu'il voyait sa vie devant lui. Plus personne sur son dos.
Évidemment, l'homme devait servir la femme. Il l'avait fait parce qu'il travaillait chez ma maman avant qu'elle fasse sa demande en mariage. Un test des Dieux pour démontrer à ma maman l'honnêteté et la loyauté envers elle. Des grandes festivités étaient mises en place pour célébrer l'union de ma maman et mon père. C'était une œuvre d'une vie. Enfin, je vais pas me vanter mais mes parents étaient un joli couple. Le marié était de nature timide, mon père était autant. La mariée était confortable, le mariage signifiait l'ère nouvelle pour une femme, d'une princesse à une reine.
Personnellement, je crois que ma maman savait ce qu'elle faisait mais l'ombre caché de mon père avait tout gâché. Elle croyait qu'un homme de sa propre connaissance exceller, un coup bien calculé. Tout était équilibré au début malheureusement mon père se voyait un peu trop loin dans ses ambitions vu que ses ailes avaient poussé.
C'était à ma naissance qu'il pouvait accroître son autorité. Ma maman s'occupait de moi, il était le tuteur. Après avoir était à mes chevets constamment, elle reprit son flambeau après à peine trois mois. La veille servante était chargée de me subvenir, grâce à elle je connais toute l'histoire de mes parents. Maman et père commencèrent à se chamailler constamment sur les choix à faire ou les décisions prises. La vision de chacun n'était pas une réalité. Ils forcèrent à chacun de parcourir le sien sans vouloir écouter ou comprendre l'autre. Tous deux différents, leurs intérieurs ne ressemblaient pas aux murs extérieurs.
Mes premiers pas à mes un an signifiaient leurs derniers pas ensemble. Ce divorce était soudain. Un homme divorcé se voyait comme un échec. Quand le divorce fut prononcé, mon père bien homme robuste avait pleuré toute une nuit. Une première pour un homme qui ne s'exprimait jamais. Sa famille lui traita durement après son divorce, il payait le fruit de son autorité ardue. Quant à ma maman, elle déménagea au pays voisin pour continuer son commerce qui prospérait d'où la richesse couler à flots. Elle me laissa à mon père puisqu'elle aurait pu faire autrement mais par amour d'une mère à un père. Comme dernier recours, elle donna les clés de la maison à mon père.
Pendant mon adolescence, j'ai lu une lettre que ma maman l'avait envoyé quelques mois après. Elle exprima son voeux qu'il se remarie, « Trouve toi une épouse qui te conviendra ». Sans aucun refus, il se plia aux souhaits de ma maman en épousant ma « mère ». Ce qui sauvait mon père de n'avoir pas sa réputation entièrement souillée par son divorce était le fait d'avoir une position très respecter. Il était beau alors une aubaine pour les autres demoiselles. Avec ma mère, c'était un partenariat mais elle voyait cela comme une camaraderie. Ironiquement, ils n'eurent pas d'enfants.
Le retrait de ma maman avait secoué mon père. Il ne pouvait revivre l'expérience d'un autre divorce ou au risque de perdre un autre enfant. Ainsi, il trouva la paix dans la prière. Je n'eus aucune nouvelle de ma maman, mon père m'avait fait comprendre depuis tout petit que ma maman m'aimait, que je devais la respecter et que même si elle n'est pas à mes côtés, elle comptait pour moi. Mon père lui échangea des lettres cachées annuellement. Bref, l'homme devait servir la femme.
Mais qu'est-ce qui se passerait si l'homme devait servir l'homme ? Une tournure inédite dans les feuilles familiales. Contrairement, je me suis senti libérer, aimer et joyeux quand je compris que je n'étais pas un de leurs. Ma maman, une libérale de feu, mon père, coffrer d'amour et ma mère, une représentation de la société. Tous fondus pour que je comprenne qui suis-je.
C'est à mon tour, un départ pour la liberté comme ma maman avant moi. »
Mon père quant à lui, strict religieux et figure respecté de sa communauté n'aurait jamais pensé cette déviation du parcours. Il m'appréciait en tant qu'humain mais pas en tant que son fils. Je n'avais jamais pu y accéder à l'amour paternel car pour lui, l'amour cela existait entre un homme et Dieu, pas plus. Sa femme, ma mère n'était que là pour faire son rôle d'épouse très convoitée par d'autres. Hélas, ma mère ne s'attachant pas, elle avait des ambitions ma mère.
Au fond de mon cœur, elle n'était pas ma « maman ». Elle m'a élevée mais ce n'est pas elle qui m'a mis au monde. Ma mère biologique dont je referais secrètement dans ma mère comme « maman » avait divorcé mon père quand j'avais un an pour vivre sa vie. Exaspérée de sa façon autoritaire, elle refusa d'abandonner le cours de sa vie. Elle dut faire le choix d'une vie, être à ses côtés ou vivre sa vie. De toute façon elle était la matriarche. Nous, on se connaissait de cœur, chacun faisait sa vie. Elle est pays avoisinant.
Je crois que je l'ai reçu d'elle, cette dextérité de se plier aux gourmandises du cœur et de la liberté pour trouver le paradis de ce que la vie nous réserve. Ma mère, ma belle-mère si vous vouliez avait trouvé la chance de ses rêves après le départ de ma mère. Une place pour être au côté d'un homme que son cœur désirait. Depuis ma tendre enfance, elle guidait les femmes de sa communauté avec une révérence et persuasion. « Être femme et être épouse n'est pas les même», selon ses propres mots.
Elle voulait que la société permette aux femmes les plus grands titres. Cela ne faisait pas grand bruit car les femmes étaient en majorité dans mon pays natal. Tous sont éduquées et inculquées. Être la fille d'un homme se voyait très respecter, mieux positionner qu'un homme. L'homme avait devoir de servir la femme. Un homme ne pouvait défier les raisons ou les contraintes de la matriarche.
La raison pour que la femme ait plus de pouvoir que l'homme est que la femme donne naissance à l'homme. Les courages des femmes étaient exemplaires. Je crois que nous y avons tous rencontré une femme qui nous a émerveillées, le mien c'est ma maman.
Revenons à notre propre petite histoire, mon père avait été poussé par sa famille de trouver une épouse. Cela le déplaisait énormément, l'amour de sa propre mère, ma grand-mère, il ne l'avait jamais eu car celle-ci privilégiée ses sœurs aînées. Il est un garçon pas une fille, il devait se montrer fort, costaux et prêt pour être au côté d'une femme.
Il avait énormément peur de se retrouver à épouser une fille ou une femme qui l'aurait évincée comme sa famille. Pauvre lui, il se réfugia bout à bout dans un silence depuis le jour que sa famille lui annonça qu'il allait se marier. Son consentement porterait juste pour la compatibilité familiale quoiqu'un refus se prenne très mal aux yeux de tous. La nouvelle pour une demande s'éparpiller vite. Maman, rusée, elle partait chez sa belle-famille pour demander la main de mon père. Tout le monde était émerveillé car ma mère est une riche héritière, âgée de quelques années de plus que lui. Mon père était soulagé. Je crois que c'est à ce moment qu'il voyait sa vie devant lui. Plus personne sur son dos.
Évidemment, l'homme devait servir la femme. Il l'avait fait parce qu'il travaillait chez ma maman avant qu'elle fasse sa demande en mariage. Un test des Dieux pour démontrer à ma maman l'honnêteté et la loyauté envers elle. Des grandes festivités étaient mises en place pour célébrer l'union de ma maman et mon père. C'était une œuvre d'une vie. Enfin, je vais pas me vanter mais mes parents étaient un joli couple. Le marié était de nature timide, mon père était autant. La mariée était confortable, le mariage signifiait l'ère nouvelle pour une femme, d'une princesse à une reine.
Personnellement, je crois que ma maman savait ce qu'elle faisait mais l'ombre caché de mon père avait tout gâché. Elle croyait qu'un homme de sa propre connaissance exceller, un coup bien calculé. Tout était équilibré au début malheureusement mon père se voyait un peu trop loin dans ses ambitions vu que ses ailes avaient poussé.
C'était à ma naissance qu'il pouvait accroître son autorité. Ma maman s'occupait de moi, il était le tuteur. Après avoir était à mes chevets constamment, elle reprit son flambeau après à peine trois mois. La veille servante était chargée de me subvenir, grâce à elle je connais toute l'histoire de mes parents. Maman et père commencèrent à se chamailler constamment sur les choix à faire ou les décisions prises. La vision de chacun n'était pas une réalité. Ils forcèrent à chacun de parcourir le sien sans vouloir écouter ou comprendre l'autre. Tous deux différents, leurs intérieurs ne ressemblaient pas aux murs extérieurs.
Mes premiers pas à mes un an signifiaient leurs derniers pas ensemble. Ce divorce était soudain. Un homme divorcé se voyait comme un échec. Quand le divorce fut prononcé, mon père bien homme robuste avait pleuré toute une nuit. Une première pour un homme qui ne s'exprimait jamais. Sa famille lui traita durement après son divorce, il payait le fruit de son autorité ardue. Quant à ma maman, elle déménagea au pays voisin pour continuer son commerce qui prospérait d'où la richesse couler à flots. Elle me laissa à mon père puisqu'elle aurait pu faire autrement mais par amour d'une mère à un père. Comme dernier recours, elle donna les clés de la maison à mon père.
Pendant mon adolescence, j'ai lu une lettre que ma maman l'avait envoyé quelques mois après. Elle exprima son voeux qu'il se remarie, « Trouve toi une épouse qui te conviendra ». Sans aucun refus, il se plia aux souhaits de ma maman en épousant ma « mère ». Ce qui sauvait mon père de n'avoir pas sa réputation entièrement souillée par son divorce était le fait d'avoir une position très respecter. Il était beau alors une aubaine pour les autres demoiselles. Avec ma mère, c'était un partenariat mais elle voyait cela comme une camaraderie. Ironiquement, ils n'eurent pas d'enfants.
Le retrait de ma maman avait secoué mon père. Il ne pouvait revivre l'expérience d'un autre divorce ou au risque de perdre un autre enfant. Ainsi, il trouva la paix dans la prière. Je n'eus aucune nouvelle de ma maman, mon père m'avait fait comprendre depuis tout petit que ma maman m'aimait, que je devais la respecter et que même si elle n'est pas à mes côtés, elle comptait pour moi. Mon père lui échangea des lettres cachées annuellement. Bref, l'homme devait servir la femme.
Mais qu'est-ce qui se passerait si l'homme devait servir l'homme ? Une tournure inédite dans les feuilles familiales. Contrairement, je me suis senti libérer, aimer et joyeux quand je compris que je n'étais pas un de leurs. Ma maman, une libérale de feu, mon père, coffrer d'amour et ma mère, une représentation de la société. Tous fondus pour que je comprenne qui suis-je.
C'est à mon tour, un départ pour la liberté comme ma maman avant moi. »