Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre. Pour elle j'étais une anomalie venue lui mener la vie dure, une vie digne de l'enfer comme elle le disait. J'ai traversé beaucoup de chose pour être celle que je suis aujourd'hui, je ne saurai dire si c'est par ma force intérieure ou alors j'ai bénéficier d'une aide divine, mais aujourd'hui je peux dire que j'ai dépassé tout ça. Je peux enfin passer à autre chose.
Je suis née il y'a un peu plus de 27 ans, dans une grande ville et une famille plutôt aisée, des parents qui s'aimaient et le faisait savoir, du moins c'était le cas avant que je ne vienne au monde, du moins c'était ce que ma mère me disant lorsqu'elle me ruait de coups. Après ma naissance, la discorde est née entre mes parents au point où ils ne parvenaient pas à rester dans la même pièce sans se couvrir d'injures, cette situation allait de mal en pire suite aux différentes infidélités de mon père et l'attitude condescendante de ma mère envers lui, celui-ci décida donc de partir et nous abandonna alors que je n'avais que 4 ans.
Ce fut terrible pour ma mère et encore pire pour moi, car je ne comprenais pas tout mais j'éprouvais déjà un manque dû à l'absence de mon père. Ma mère changea du tout au tout, devenant une femme légère, s'abandonnant à une vie de débauche elle s'offrait à n'importe quel homme juste par manque d'attention. Le pire c'est lorsqu'elle tomba dans l'alcool. On dit qu'une personne ivre révèle la pensée de son cœur, j'en ai fait les frais. Au début c'était juste des mots blessants me faisant comprendre que j'avais gâché sa vie, qu'enfanter est la pire chose qu'elle eu à faire, que cela avait abimé son corps tout en insérant la discorde entre son mari et elle car celui-ci ne la désirait plus, ce qui se solda par leur séparation. Les mots blessaient mais ça passait encore, puis un jour en me couvrant de blâmes sur les échecs qu'elle avait eu dans sa vie, ma mère me frappa. C'était le facteur déclenchant des années de bastonnade et de maltraitance sur sa fille que j'étais. Face à tout cela je me questionnais beaucoup, était-elle vraiment ma mère ? à quoi ressemblerait ma vie si mon père était encore avec nous ? mon père, m'avait-il vraiment aimé ? s'il m'aimait, pourquoi a-t-il abandonné sa fille ? du moins je me posais cette panoplie de question quand je ne subissais pas les coups de ma mère ou alors je n'étais pas occupée à penser mes blessures ou à essayer de supporter la douleur dûe aux coups. Du moins je savais que mon père était impardonnable.
Quelques années plus tard, j'avais environ 8 ans ma mère rencontra un homme, Gilles un très bel homme je dois dire, et ma mère était à ses pieds et faisait tout ce qu'il voulait surement par peur de perdre encore une fois. Je me disais donc que ma vie allait changer, que ma mère allait prendre son temps pour s'occuper de son nouvel homme et ainsi être heureuse et ne plus me battre, mais j'avais tort. Je subissais des coups de sa part mais aussi de son mari, des os cassés, ma mâchoire déplacée et des contisions sur tout le corps, à l'hôpital, ils disaient que j'étais maladroite et que je faisais des chutes tout le temps, chose que même le médecin avait du mal à croire. Puis un jour tout s'est arrêté, plus de violence, de petites attentions de nouveaux vêtements, je me demandais ce qui se passait, intriguée par autant de gentillesse et de bonté, au bout de deux semaines je me disais que Dieu avait fait un miracle dans ma vie et que j'allais enfin être heureuse ; ce n'était qu'un leurre. Un soir ma mère me dit qu'elle allait sortir, bizarrement elle prit soin de me laver, m'habiller, me parfumer et me coucha sur le lit puis me dit de l'attendre et elle s'en alla. Quelques minutes après, mon beau père Gilles entra, il se précipita vers moi et me donna un bisou sur la bouche. Je ne comprenais pas bien ce qui se passait, je l'ai juste senti me caresser puis déchirer mes vêtements, je me suis débattue comme j'ai pu mais je ne faisais pas le poids j'étais juste une enfant et lui un adulte. Il m'a maitrisé, écarté mes jambes et il m'a violé. Quand il eu fini sa sale besogne il sorti de moi et me laissa en larme dans la chambre. J'étais en pleure, blessée dans la chaire ainsi que dans l'âme. Blessée dans ma dignité et mon estime de moi j'étais abattue et lorsque ma mère rentra je me suis jetée à ses pieds en larme pour lui raconter ce qui s'était passé mais elle me frappa violemment me réprimanda en me disant qu'elle avait trouvé son bonheur et que son déchet d'enfant ne gâcherait pas ce bonheur. Je n'arrivais pas à croire que pour ma mère j'étais un objet, une putain et que ça ne la gênait pas que sa fille se fasse violer ; j'avais juste 9 ans.
Les viols ont continué ainsi des années, à un moment je m'y suis fait. Je m'étais déjà dit que j'étais un hôtel sacrificiel, être née pour souffrir. Je me complaisais dans ma souffrance, je ne sais pas si c'était le syndrome de Stockholm, mais je me disais que le fait de ressentir de la souffrance était normale et quelque chose que je devais ressentir et en être fière.
Un jour Gilles à décidé de partir, surement il était déjà fatigué de me violer, comme je m'y attendais maman me pointait du doigt, selon elle j'avais fait quelque chose qui l'avait énervé c'est là qu'elle a pensé à me prostituer ; j'avais tout juste 15 ans. Des hommes de toutes sortes avec un fantasme pédophile venaient pour me baiser. Des fois j'avais de la chance personne ne venait, mais la plupart du temps j'avais au moins 4 clients par jours. Cette vie de merde était déjà une routine pour moi. A une période je ne voyais plus mes règles, ma mère m'envoya me faire avorter, c'est là que j'ai rencontré Christine, elle a vu les cicatrices sur mon corps et m'obligea à lui raconter ce qui se passait dans ma vie, elle a donc décidé de m'aider et me ramena chez elle. Elle m'a très bien traité toute ma grossesse et m'a aidé pour l'accouchement, c'était bizarre car personne ne m'avait jamais traité aussi bien. C'était vraiment incroyable, dommage qu'l y'ait toujours un mais dans ce genre de chose.
Après mon accouchement, j'ai découvert que Christine faisait du trafic d'humains et elle a vendu mon bébé sans même que je puisse le tenir dans mes bras. J'étais dépité à tout juste 17 ans j'étais maman sans même avoir vu mon enfant et je me fis encore vendre dans un bordel. La routine allait reprendre, avoir des clients à longueur de journée, avoir des rapports sexuels au point de ne plus en sentir le plaisir, esquisser de faux gémissement pour faire penser à ses idiots qu'ils sont de parfaits amants. Puis un jour j'ai rencontré Bertrand. Il était là pour un moment de plaisir comme on disait communément, mais au lieu de ça on a plutôt passé le temps à parler, discuter se connaitre le temps passait et plus il revenait. Un jour on a donc décidé de s'enfuir ensemble et de vivre du sentiment pur que l'on partageait. C'était le bonheur absolu, une lueur qui m'a fait croire que Dieu est grand. Les années passèrent et malgré les aléas de la vie tout allait bien et 5 ans après, âgée de 26 ans j'ai mis au monde une magnifique petite fille, on vivait un bonheur incroyable, mais comme on dit ça ne dure jamais. Un peu plus d'un an après mon accouchement, un soir en rentrant à la maison un peu plus tôt que d'habitude, je surpris mon mari entrain d'abuser de notre fille, j'étais détruite, je n'arrivais pas à comprendre ce qui avait pu lui passer par la tête, je me suis rendu dans son bureau et j'ai pris son arme à feu et je lui ai tiré dessus, si je savais une chose mon enfant ne devais pas vivre ce que j'ai vécu, et j'ai donc décidé de la protéger des autres. Après avoir tué mon mari, j'ai appelé la police disant qu'on s'était fait cambrioler et que son meurtre était dû à l'œuvre des cambrioleurs. J'ai donc décidé de rester seule et de prendre soin de ma fille.
Je suis née il y'a un peu plus de 27 ans, dans une grande ville et une famille plutôt aisée, des parents qui s'aimaient et le faisait savoir, du moins c'était le cas avant que je ne vienne au monde, du moins c'était ce que ma mère me disant lorsqu'elle me ruait de coups. Après ma naissance, la discorde est née entre mes parents au point où ils ne parvenaient pas à rester dans la même pièce sans se couvrir d'injures, cette situation allait de mal en pire suite aux différentes infidélités de mon père et l'attitude condescendante de ma mère envers lui, celui-ci décida donc de partir et nous abandonna alors que je n'avais que 4 ans.
Ce fut terrible pour ma mère et encore pire pour moi, car je ne comprenais pas tout mais j'éprouvais déjà un manque dû à l'absence de mon père. Ma mère changea du tout au tout, devenant une femme légère, s'abandonnant à une vie de débauche elle s'offrait à n'importe quel homme juste par manque d'attention. Le pire c'est lorsqu'elle tomba dans l'alcool. On dit qu'une personne ivre révèle la pensée de son cœur, j'en ai fait les frais. Au début c'était juste des mots blessants me faisant comprendre que j'avais gâché sa vie, qu'enfanter est la pire chose qu'elle eu à faire, que cela avait abimé son corps tout en insérant la discorde entre son mari et elle car celui-ci ne la désirait plus, ce qui se solda par leur séparation. Les mots blessaient mais ça passait encore, puis un jour en me couvrant de blâmes sur les échecs qu'elle avait eu dans sa vie, ma mère me frappa. C'était le facteur déclenchant des années de bastonnade et de maltraitance sur sa fille que j'étais. Face à tout cela je me questionnais beaucoup, était-elle vraiment ma mère ? à quoi ressemblerait ma vie si mon père était encore avec nous ? mon père, m'avait-il vraiment aimé ? s'il m'aimait, pourquoi a-t-il abandonné sa fille ? du moins je me posais cette panoplie de question quand je ne subissais pas les coups de ma mère ou alors je n'étais pas occupée à penser mes blessures ou à essayer de supporter la douleur dûe aux coups. Du moins je savais que mon père était impardonnable.
Quelques années plus tard, j'avais environ 8 ans ma mère rencontra un homme, Gilles un très bel homme je dois dire, et ma mère était à ses pieds et faisait tout ce qu'il voulait surement par peur de perdre encore une fois. Je me disais donc que ma vie allait changer, que ma mère allait prendre son temps pour s'occuper de son nouvel homme et ainsi être heureuse et ne plus me battre, mais j'avais tort. Je subissais des coups de sa part mais aussi de son mari, des os cassés, ma mâchoire déplacée et des contisions sur tout le corps, à l'hôpital, ils disaient que j'étais maladroite et que je faisais des chutes tout le temps, chose que même le médecin avait du mal à croire. Puis un jour tout s'est arrêté, plus de violence, de petites attentions de nouveaux vêtements, je me demandais ce qui se passait, intriguée par autant de gentillesse et de bonté, au bout de deux semaines je me disais que Dieu avait fait un miracle dans ma vie et que j'allais enfin être heureuse ; ce n'était qu'un leurre. Un soir ma mère me dit qu'elle allait sortir, bizarrement elle prit soin de me laver, m'habiller, me parfumer et me coucha sur le lit puis me dit de l'attendre et elle s'en alla. Quelques minutes après, mon beau père Gilles entra, il se précipita vers moi et me donna un bisou sur la bouche. Je ne comprenais pas bien ce qui se passait, je l'ai juste senti me caresser puis déchirer mes vêtements, je me suis débattue comme j'ai pu mais je ne faisais pas le poids j'étais juste une enfant et lui un adulte. Il m'a maitrisé, écarté mes jambes et il m'a violé. Quand il eu fini sa sale besogne il sorti de moi et me laissa en larme dans la chambre. J'étais en pleure, blessée dans la chaire ainsi que dans l'âme. Blessée dans ma dignité et mon estime de moi j'étais abattue et lorsque ma mère rentra je me suis jetée à ses pieds en larme pour lui raconter ce qui s'était passé mais elle me frappa violemment me réprimanda en me disant qu'elle avait trouvé son bonheur et que son déchet d'enfant ne gâcherait pas ce bonheur. Je n'arrivais pas à croire que pour ma mère j'étais un objet, une putain et que ça ne la gênait pas que sa fille se fasse violer ; j'avais juste 9 ans.
Les viols ont continué ainsi des années, à un moment je m'y suis fait. Je m'étais déjà dit que j'étais un hôtel sacrificiel, être née pour souffrir. Je me complaisais dans ma souffrance, je ne sais pas si c'était le syndrome de Stockholm, mais je me disais que le fait de ressentir de la souffrance était normale et quelque chose que je devais ressentir et en être fière.
Un jour Gilles à décidé de partir, surement il était déjà fatigué de me violer, comme je m'y attendais maman me pointait du doigt, selon elle j'avais fait quelque chose qui l'avait énervé c'est là qu'elle a pensé à me prostituer ; j'avais tout juste 15 ans. Des hommes de toutes sortes avec un fantasme pédophile venaient pour me baiser. Des fois j'avais de la chance personne ne venait, mais la plupart du temps j'avais au moins 4 clients par jours. Cette vie de merde était déjà une routine pour moi. A une période je ne voyais plus mes règles, ma mère m'envoya me faire avorter, c'est là que j'ai rencontré Christine, elle a vu les cicatrices sur mon corps et m'obligea à lui raconter ce qui se passait dans ma vie, elle a donc décidé de m'aider et me ramena chez elle. Elle m'a très bien traité toute ma grossesse et m'a aidé pour l'accouchement, c'était bizarre car personne ne m'avait jamais traité aussi bien. C'était vraiment incroyable, dommage qu'l y'ait toujours un mais dans ce genre de chose.
Après mon accouchement, j'ai découvert que Christine faisait du trafic d'humains et elle a vendu mon bébé sans même que je puisse le tenir dans mes bras. J'étais dépité à tout juste 17 ans j'étais maman sans même avoir vu mon enfant et je me fis encore vendre dans un bordel. La routine allait reprendre, avoir des clients à longueur de journée, avoir des rapports sexuels au point de ne plus en sentir le plaisir, esquisser de faux gémissement pour faire penser à ses idiots qu'ils sont de parfaits amants. Puis un jour j'ai rencontré Bertrand. Il était là pour un moment de plaisir comme on disait communément, mais au lieu de ça on a plutôt passé le temps à parler, discuter se connaitre le temps passait et plus il revenait. Un jour on a donc décidé de s'enfuir ensemble et de vivre du sentiment pur que l'on partageait. C'était le bonheur absolu, une lueur qui m'a fait croire que Dieu est grand. Les années passèrent et malgré les aléas de la vie tout allait bien et 5 ans après, âgée de 26 ans j'ai mis au monde une magnifique petite fille, on vivait un bonheur incroyable, mais comme on dit ça ne dure jamais. Un peu plus d'un an après mon accouchement, un soir en rentrant à la maison un peu plus tôt que d'habitude, je surpris mon mari entrain d'abuser de notre fille, j'étais détruite, je n'arrivais pas à comprendre ce qui avait pu lui passer par la tête, je me suis rendu dans son bureau et j'ai pris son arme à feu et je lui ai tiré dessus, si je savais une chose mon enfant ne devais pas vivre ce que j'ai vécu, et j'ai donc décidé de la protéger des autres. Après avoir tué mon mari, j'ai appelé la police disant qu'on s'était fait cambrioler et que son meurtre était dû à l'œuvre des cambrioleurs. J'ai donc décidé de rester seule et de prendre soin de ma fille.