Nouvelles
3 min
Institut Supérieur des métiers de l'audiovisuel
Ma différence est ma force
Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre. Et non je ne veux surtout pas susciter la pitié de qui que ce soit quand je dis ça, c'est juste pour que vous comprenez la relation avec ma mère. Moi c'est Alice HOUNGUEVOUN. Quand j'avais dix-huit ans et que j'étais en classe de Terminale, ma mère et moi nous disputions une énième fois . Mais n'allez pas croire que cela concerne mes résultats scolaires, non. C'était à cause de ce reproche qu'elle me faisait.
- Tu es trop bizarre hein ! Vraiment ! s'exclame-t-elle en frappant dans ses mains
«Bizarre», c'était ce mot que je devais supporter presque tous les jours depuis que j'avais compris son véritable sens et si vous voulez savoir pourquoi à cet instant, je me faisais à nouveau traiter de bizarre, c'est bien parce que je refusais de me rendre à l'anniversaire d'une camarade de classe.
En fait, je n'ai jamais vraiment aimé être proche des gens. Je suis une fille assez timide et réservée, du genre qui aime rester dans son coin sans déranger personne. Mais les autres n'ont jamais vu ça comme ça. Pour eux j' étais la fille bizarre, la fille étrange. Ma bizarrerie selon ma mère a commencé très tôt parce que je préférais les voitures de courses aux poupées qu'elle m'achetait. Ensuite alors que tous les jeunes filles étaient accro à la mode et aimaient s'habiller chic, moi c'était totalement le contraire, je me contentais de n'importe quel vêtement. En sommes, je ne rentrais pas dans les cases que s'était fixée cette société.
- Mais maman je ne la connais pas cette fille, alors cela sert à quoi que j'y aille, lui fis-je remarquer pour qu'elle me laisse tranquille.
- Cela va te permettre de sortir un peu de chez toi, là-bas tu te feras des tas d'amis.
Des amis ? Tu parles ? J'ai essayé des tas de fois de me faire des amis. Mais tous me jugeaient trop atypique ou avec des goûts trop "bizarres". J'en suis même arrivé à douter de ma valeur. Á me demander si j'étais vraiment digne d'être considérée comme une amie. Finalement je m'étais résolue à arrêter de forcer l'amitié des gens. Les gens m'aimeront pour ce que je suis, par pour ce qu'ils veulent que je sois. Sinon à quoi sert l'amitié si l'on ne peut apprécier l'autre tel qu'il est. Bref je me disais que ça viendra quand ça voudra. Pour le moment le "Vaut mieux être seul que mal accompagné" était mon principe.
- Maman, je te l'ai dit, ça ne m'intéresse pas ! je m'exclamai en agitant mes mains pour lui faire comprendre mon agacement.
- Franchement je ne te comprends pas hein ! De toutes tes sœurs, tu es la seule compliquée. Tu ne peux pas ressembler un peu à tout le monde. Je ne sais pas comment j'ai fait pour te mettre au monde. Est-ce que tu es ma vraie fille même ?
C'était la goute d'eau qui avait débordée le vase. Ces derniers mots de ma mère m'avaient anéanti. Ma mère venait de remettre en question le fait que je sois sa fille juste parce que j'étais différente. Je me rappelerai toujours de la sensation qui m'envahit. Mon cœur se serra et je fis saisie de douleurs fortes à tête. Je fis semblant de ne rien entendre en me dirigeant dans ma chambre pour pleurer un bon coup. Ce soir là je maudis ma soit disant "différence", je maudis tout mon être entier en demandant à Dieu pourquoi il m'avait faite ainsi. J'avais l'impression de ne pas être faite pour ce monde. Une rage profonde m'envahit et je balançai tous mes livres, soigneusement alignés sur mon bureau, au sol. Je vis un petit papier s'enfuir d'un de ces livres et cela attira ma curiosité. Ce livre n'était pas à moi mais à ma grande mère, je ne l'avais pas encore lu. Je me souvins aussitôt qu'elle avait l'habitude de noter les mots où expressions intéressantes lus, sur un papier, c'était celui du livre. Parmi les expressions notées, l'une attira tout de suite mon attention et me donna aussitôt sourire et joie. Il était écrit :«Ta différence fait ta force et ton originalité, n'en doute jamais quoi qu'en dise les autres. Aime-toi tel que tu es. »
- Tu es trop bizarre hein ! Vraiment ! s'exclame-t-elle en frappant dans ses mains
«Bizarre», c'était ce mot que je devais supporter presque tous les jours depuis que j'avais compris son véritable sens et si vous voulez savoir pourquoi à cet instant, je me faisais à nouveau traiter de bizarre, c'est bien parce que je refusais de me rendre à l'anniversaire d'une camarade de classe.
En fait, je n'ai jamais vraiment aimé être proche des gens. Je suis une fille assez timide et réservée, du genre qui aime rester dans son coin sans déranger personne. Mais les autres n'ont jamais vu ça comme ça. Pour eux j' étais la fille bizarre, la fille étrange. Ma bizarrerie selon ma mère a commencé très tôt parce que je préférais les voitures de courses aux poupées qu'elle m'achetait. Ensuite alors que tous les jeunes filles étaient accro à la mode et aimaient s'habiller chic, moi c'était totalement le contraire, je me contentais de n'importe quel vêtement. En sommes, je ne rentrais pas dans les cases que s'était fixée cette société.
- Mais maman je ne la connais pas cette fille, alors cela sert à quoi que j'y aille, lui fis-je remarquer pour qu'elle me laisse tranquille.
- Cela va te permettre de sortir un peu de chez toi, là-bas tu te feras des tas d'amis.
Des amis ? Tu parles ? J'ai essayé des tas de fois de me faire des amis. Mais tous me jugeaient trop atypique ou avec des goûts trop "bizarres". J'en suis même arrivé à douter de ma valeur. Á me demander si j'étais vraiment digne d'être considérée comme une amie. Finalement je m'étais résolue à arrêter de forcer l'amitié des gens. Les gens m'aimeront pour ce que je suis, par pour ce qu'ils veulent que je sois. Sinon à quoi sert l'amitié si l'on ne peut apprécier l'autre tel qu'il est. Bref je me disais que ça viendra quand ça voudra. Pour le moment le "Vaut mieux être seul que mal accompagné" était mon principe.
- Maman, je te l'ai dit, ça ne m'intéresse pas ! je m'exclamai en agitant mes mains pour lui faire comprendre mon agacement.
- Franchement je ne te comprends pas hein ! De toutes tes sœurs, tu es la seule compliquée. Tu ne peux pas ressembler un peu à tout le monde. Je ne sais pas comment j'ai fait pour te mettre au monde. Est-ce que tu es ma vraie fille même ?
C'était la goute d'eau qui avait débordée le vase. Ces derniers mots de ma mère m'avaient anéanti. Ma mère venait de remettre en question le fait que je sois sa fille juste parce que j'étais différente. Je me rappelerai toujours de la sensation qui m'envahit. Mon cœur se serra et je fis saisie de douleurs fortes à tête. Je fis semblant de ne rien entendre en me dirigeant dans ma chambre pour pleurer un bon coup. Ce soir là je maudis ma soit disant "différence", je maudis tout mon être entier en demandant à Dieu pourquoi il m'avait faite ainsi. J'avais l'impression de ne pas être faite pour ce monde. Une rage profonde m'envahit et je balançai tous mes livres, soigneusement alignés sur mon bureau, au sol. Je vis un petit papier s'enfuir d'un de ces livres et cela attira ma curiosité. Ce livre n'était pas à moi mais à ma grande mère, je ne l'avais pas encore lu. Je me souvins aussitôt qu'elle avait l'habitude de noter les mots où expressions intéressantes lus, sur un papier, c'était celui du livre. Parmi les expressions notées, l'une attira tout de suite mon attention et me donna aussitôt sourire et joie. Il était écrit :«Ta différence fait ta force et ton originalité, n'en doute jamais quoi qu'en dise les autres. Aime-toi tel que tu es. »