Paris, jeudi, 4 mars 1868.
Cher petit Jacques chéri,
Je t’annonce que tu as un neveu depuis hier soir. Camille a un petit garçon qui s’appelle Paul ; ainsi tu as maintenant un frère Paul, un neveu Paul et un oncle Paul (de Malaret). Camille est enchantée ; elle va très bien ; le petit Paul crie souvent et fort, ce qui prouve qu’il n’est pas enchanté. Adieu, mon petit chéri ; j’irai t’embrasser dimanche probablement avec Léon, Je t’embrasse bien tendrement. Ton oncle Gaston t’embrasse.
Grand’mère de Ségur.
Cher petit Jacques chéri,
Je t’annonce que tu as un neveu depuis hier soir. Camille a un petit garçon qui s’appelle Paul ; ainsi tu as maintenant un frère Paul, un neveu Paul et un oncle Paul (de Malaret). Camille est enchantée ; elle va très bien ; le petit Paul crie souvent et fort, ce qui prouve qu’il n’est pas enchanté. Adieu, mon petit chéri ; j’irai t’embrasser dimanche probablement avec Léon, Je t’embrasse bien tendrement. Ton oncle Gaston t’embrasse.
Grand’mère de Ségur.