Lettre du 24 mai 1867

Les Nouettes, 1867, 24 mai.

Mon bon petit Jacques,

Personne ne m’a donné de tes nouvelles depuis que tu es parti, mon cher petit bien-aimé, ce qui me prouve qu’on ne va pas te voir ; c’est bien la peine d’avoir un demi-cent d’oncles, de tantes et de cousins pour n’en voir aucun. La pauvre Jeanne est aussi délaissée que toi ; c’est le sort de tous les pensionnaires, garçons et filles. Je regrette de ne pas être à Paris, je ne t’abandonnerais pas, ni Jeanne non plus...

Adieu, mon cher petit chéri, je t’embrasse bien tendrement. Tout le monde va bien à Livet. Paul soupire après toi.