l'enfer quotidien

-Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre. Parfois, quand elle me regardait, j'apercevais dans ces yeux une poignée de peur embellit d'amour.

-Pendant toutes ces longues sessions que nous avons déjà eu tu a refuse l'idée même d'en parler. Pourquoi maintenant, qu'est-ce qui a changer?

-Elle me manque... Les larmes aux yeux, d'une vois faible il poursuivit. Son odeur unique qui rafraîchissait l'esprit me manque son sourire angélique et contagieux, gravait dans ma mémoire me manquent. Les souvenirs de son existence me hanteront pour toujours...Mes longue journée sont devenues un rituelle d'ennui et sans elle a mes cotés je me trouve souvent perdu dans mes pensées, des pensées aussi raisonnables que mortelles. J'ai conscience maintenant qu'elle était plus qu'une mère, elle était le peux de raison qu'il me restait, mais elle n'est plus la et ma raison ne tardera pas a la suivre...Mon esprit tourmentait par la maladie, tanto joyeux, tanto triste... Les piles ne font plus le travail. J'ai mal. J'ai male partout... Et a penser que son corps dort dans la pourriture et la...

Il s effendi en larme.
Elle attendit que son patient arrête de pleurer et dit:

-Le chagrin n'est pas un sentiment qu'il faux fuir, je suis heureuse que tu a enfin acceptait la mort de ta mère. Je vais recalibrer tes médicaments, mais toi aussi tu dois faire ta part du travail, essaye de remplir ton temps au maximum, va au parc, trouve un passe-temps, je conseille fortement que tu adopte un chien. La vie est belle, tu trouvera ta raison de vivre et pour le moment ne baisse pas les bras. Si jamais tu te retrouve dans un endroit sombre tu a mon numéro, appelle moi, je suis la pour t'aider, ca marche?

Viens alors un long silence, elle reprit:

-C'est dur de savoir que la seule personne qui, malgré les obstacles, t'a toujours aimée, ne sera plus présente, je connais ce sentiment très bien. La seule chose que tu peux faire et de percevoir, bas-toi jusqu'au dernier souffle et tu triomphera.

-Vous avez raison... Il est temps d'être heureux, je ne peux plus vivre dans le passé, demain avec un nouveau jour viendra un nouveau moi, libre de tout surpoids.

Pour quelque fraction de secondes il était heureux mais ces pensées l'ont rattrapé, il rit sombrement et poursuivit:

-Toujours la même chose avec vous. Vous m'analysez! Me donnez de faux espoirs! Dans quels but? Demain, comme toujours, je me réveillerai avec les même pensées, le même chagrin, toujours soufrant, quelques heures après je trouverais une raison banale pour être heureux, ca ne durera pas, je reviendrais a mon état d'origine, pour revivre le même cycle, encore et encore, tout le long de la journée... Sa devient ennuie!

-Je connais très bien les variations de l'humeur dans le trouble bipolaire, tu dois prendre tes médicaments.

Il sursauta en criant:

- A quoi sa sert? A quoi même vivre? Si c'est un enferre que je cherche, je sais quoi faire. Il s'assit en bafouillant. Cal... Calme... Calmes-toi!

Elle le laissât se calmer puis dit:

-Tes médicaments stabilisent ton humeur. J'aimerais maintenant qu'on parle des rêves que... Il l'interrompît.

-Des rêves! Aucune! Pas le moindre! Mes nuits son aussi paisible que les ciels d'été.

-Nous savons tous deux que ce n'ai pas vrai... Je suis la pour t'écouter, J'ai tout le temps du monde.

-Des rêves non... Des cauchemars ce pendant, frayeurs à n'en plus finir. J'ai pris l'habitude de ne pas dormir, un excellent remède, simple et efficace.

-Ca ne sera plus la peine, dès ce soir, la dose que je viens de t'inscrire sera suffisante pour une bonne nuit de sommeil. Mais J'aimerais comme même parler de ces cauchemars, y a-t-il quelque chose de troublent qui ce répète, qui te touche particulièrement?

-Non rien, pas la moindre idée.

-Étés vous sure?

D'une voie ferme il affirma se qu'il avait déjà dit.

-Bon, a la semaine prochaine, ne soyez pas en retard. Et au premier souci vous avez mon numéro et...

Il se leva lentement, ignora les dernières phrases et pris la sortie. Marcha jusqu'à sa maison, perdu dans ses pensées, le coeur lourd, le visage pal, en arrivant et en ouvrant la porte, la première chose qu'il vit, une photo de sa mère. Il se figea pour un moment, couru vers la cuisine, pris le premier bout de métal tranchant qu'il put trouver, après un peux hésitation il retrouva le chemin vers son poignet. Deux semaines passèrent, son docteure le trouva, les veines sèchent le sols rouge. Au moins il reposait en paix, heureux pour toujours je suis sûre.