Elles seraient la nacre au bord des coquillages
Si les nacres avaient ces humaines blancheurs ;
Elles seraient le rose & le satin des fleurs,
Si les roses vivaient aux barreaux des treillages.
Il semble qu’une fée, en de lointains pillages,
Ait pris leur éclat frais à toutes les fraîcheurs ;
Leur coloris est fait de toutes les couleurs,
Et la lumière y trace, exquise, des fillages.
C’est la volute & c’est la conque ; c’est la chair
Devenue arabesque avec son ourlet clair
Où préside une loi d’harmonie ancienne ;
Et vous avez, malgré la date du sculpteur,
Des airs de curieuse & de Parisienne
Qui fait des mots & qui provoque le conteur.
Si les nacres avaient ces humaines blancheurs ;
Elles seraient le rose & le satin des fleurs,
Si les roses vivaient aux barreaux des treillages.
Il semble qu’une fée, en de lointains pillages,
Ait pris leur éclat frais à toutes les fraîcheurs ;
Leur coloris est fait de toutes les couleurs,
Et la lumière y trace, exquise, des fillages.
C’est la volute & c’est la conque ; c’est la chair
Devenue arabesque avec son ourlet clair
Où préside une loi d’harmonie ancienne ;
Et vous avez, malgré la date du sculpteur,
Des airs de curieuse & de Parisienne
Qui fait des mots & qui provoque le conteur.