Moi je suis différente, je l'ai toujours été. Pour ma mère c'est comme si j'étais une extraterrestre. Au départ, ma mère m'appelait garçon manqué.
Un jour, par mal chance pour moi, mon âme sœur Habibi m'avait rendu visite afin de prendre de mes nouvelles. Un bouffé d'amour qui a vu le jour depuis que nos yeux se sont croisés au seuil de l'école. Il a l'habitude de m'appeler Houbi, et c'est par ce surnom que ma mère a su que nous entretenions une relation.
Fortuitement, elle n'a pas hésité à lessiver l'alchimie qui régnait entre mon petit ami et moi. Elle m'avait dit que je ne suis pas vacante et m'avait interdit formellement d'en être accro. J'avoue qu'à ce moment j'ai considéré ceci comme du baratin. A partir de cet instant, elle en avait utilisé comme appât pour m'interdire de fréquenter tout comme mes sœurs. Sur l'immédiat, j'avais appelé le secours de ma tante qui n'avait pas hésité à me défendre et à financer la fin de mes études secondaires. Elle allait certainement financer mes études supérieures si ma mère ne s'était pas mise entre nous.
Entre temps, le devoir a rappelé ma tante vers l'autre côté de la rive. L'extirpation de mon portable était du gâteau pour ma mère.
«C'est une mesure barrière pour l'obtention de son bac» n'était qu'un subterfuge. Comportement qu'a jugé utile ma tante en lui envoyant ma scolarité pour la poursuite de mes études.
Éprouvée par la malice, ma mère était animée d'un esprit fabule.
-Ta tante est fauché, elle est au bord du gouffre, du coup elle me charge de te dire qu'elle ne pourra plus t'aider.
Paradoxalement, elle avait contesté m'octroyer le numéro de ma tante afin de lui annoncer mon succès au baccalauréat. En définitive, elle avait prétexté avoir perdu le portable alors que lors de la récupération de mes contacts, on m'avait annoncé la destruction de la puce. Ce n'est que plus tard qu'elle a ébruité, dilapidé mon argent. Elle a certes entravé mon inscription dans une école de renommée pour devenir plus tard journaliste mais ne pouvais pas juguler mon parcours car je m'étais inscrite dans une faculté.
Fou de rage, elle n'avait pas dit son dernier mot. Pour elle, je suis l'unique ayant poursuivie ces études malgré son refus irréfragable.
Histoire d'honorer la promesse faite à son tour à nos supposés maris : la chasteté jusqu'au mariage, ma sœur aînée et ma sœur cadette sont toute mariées depuis leur 17ieme année. Elles ont été influencées par les propos mielleux et parfois féroces de ma mère. Ma curiosité m'avait poussé à savoir pourquoi autant d'acharnement sur notre vie. Mes sœurs m'ont défendu de l'affronter. Je ne peux pas la couler douce tout comme vous juste pour satisfaire son égo leur ai-je répondu. Réclamation avant exécution, était ma devise.
A la confrontation avec ma mère avec un air révolté, elle s'était sentie obligée de dévoiler le pot aux roses. J'avais envie de mourir de tristesse après ces aveux. Tenez-vous bien ! Pathétique, ma mère a scellé notre alliance depuis notre enfance.
-Mère pourquoi ?
Elle répliqua avec fougue.
-Arrête de me contredire, c'est tout de même fou comment tu peux être obstinée ?! Je n'ai eu aucun mal à dompter tes sœurs. Le premier diplôme d'une femme c'est son mari et non ce fichu papier que tu poursuis maladivement, si tu persistes à me défier, je risque de prendre des mesures drastiques et tu ne pourras rien y faire.
Ce qui fut le cas lorsque j'ai fait fi des menaces de ma mère. Ma mère organisait mon mariage à mon insu !
J'ai fugué en m'installant dans une cabine de l'université. Ma nouvelle passion était de devenir avocate afin de mettre fin à ces barbaries.
Cinq ans après ma fugue, elle m'a retrouvé par le biais de mon présumé mari, un monsieur qui fut directeur d'une prison de la ville. D'emblée nous avions voulu esquiver leurs attentions mais j'étais épié tel un prisonnier. J'ai été privée de tout droit sans force préalable. Même mon diplôme de master était sans effet à ce moment précis à cause de l'influence de ce monsieur Il a menacé de faire du mal à Habibi et de l'enfermé injustement. J'ai même été contraint à me séparer de mon fils de 2ans. Et oui ! Habibi et moi avions eu un enfant. Ma mère m'avait offusqué de tous les noms : traitresse, impudique, gourgandine, mal élevée. J'étais sa risée ayant sali son honneur et celle de la famille. Une union de fait et par-dessus tout un enfant bâtard. C'était les propos déconcertant de ma mère ! Est-ce ma mère ou mon ennemie lui ai-je interrogé?. A sa réponse, elle m'a sorti une raison très peu valable et sordide. J'étais écœurée à l'entendre parler.
Elle pensait bien faire en ignorant qu'elle nous avait hermétiquement jetée dans la gueule du loup. La prison à laquelle elle nous a mis mes sœurs et moi fut pire que celle que lui a infligée mon feu père.
Ma mère faisait la sourde oreille afin d'assouvir ses désirs, son cœur était implacable. Au moment où elle s'en est aperçue, le résultat était déjà en dessous de ces attentes.
Même sachant la vérité, ma mère n'avait pas lâché prise, elle continuait d'enfoncer le couteau dans la plaie. Pour elle, le mariage est une corde au cou dont-on ne peut s'en défaire. Une femme qui demande le divorce est une pècheresse condamnée à demeurer seule. Vous devez obéissance à vos maris était son slogan. Nous n'avions jamais été sur la même longueur d'onde car je voulais me défaire de cette emprise.
Cela m'a coûté pendant un bon moment son amour car elle m'avait renié.
Si je vous le dit le fondement de son comportement, vous n'allez pas en revenir. Et pourtant c'est la vérité. La polygamie ! Figurez-vous que son intention était de nous épargner la polygamie raison pour laquelle elle a fait signer un engagement de monogamie à nos maris lors de l'union. Mais aucun d'entre eux n'a respecté son engagement.
Trois générations ont changée considérablement sa façon de penser. Son mode à elle de nous protéger histoire qu'aucune de sa descendance ne subisse cette injustice ont coûté lamentablement la vie de ma sœur cadette assassinée par sa coépouse, un retour sans lendemain de ma sœur aînée qui ne peut plus enfanter car son mari est impuissant. Elle a été touchée par la ménopause précoce. En revanche moi, j'ai passé 10ans loin de mon unique fils. Mon mari n'a jamais consommé notre mariage. Il a décidé de me garder comme miroir juste pour laver un outrage. Il ne voulait en aucun cas salir son corps et son esprit disait-il, voilà pourquoi il ne m'a jamais touché mise à part lever la main sur moi lorsqu'il était animé d'une hardiesse. Me séparer de mon amour et de mon enfant était sa revanche.
J'étais stupéfaite par tout ce qu'elle me contait.
Tout comme ma mère, je hais la polygamie. En dépit de ce qu'elle a pu endurer, j'admire son courage pour avoir essayé de nous éviter ce lourd fardeau seulement qu'elle a manqué de tact, elle a joué la mauvaise carte. Ce qu'elle fuyait l'a rattrapée.
Ma mère c'est repenti après la perte terrible de ma sœur cadette.
Je m'étais jamais avouée vaincue, par mégarde pour moi, j'ai riposté jusqu'à ma libération. Cela n'a pas du tout été facile car mon premier ennemi face à ce combat fut ma mère. Chaque bataille que je menais était purement Vouée à l'échec. Ma propre mère me mettait des bâtons dans les roues. Pour elle c'était sa manière de nous éviter tout l'enfer qu'elle a éprouvé. Sauf qu'elle faisait fausse route.
Face à l'impasse, vivre avec ce grincheux, veinard et égoïste de mari était une issue de preuves tangible dans l'intention de libérer Habibi de la prison. Je savais bien qu'un homme aussi animé d'une mauvaise fois ne pouvait pas être blanc comme neige d'autant plus que nul n'est parfait.
Un jour, par mal chance pour moi, mon âme sœur Habibi m'avait rendu visite afin de prendre de mes nouvelles. Un bouffé d'amour qui a vu le jour depuis que nos yeux se sont croisés au seuil de l'école. Il a l'habitude de m'appeler Houbi, et c'est par ce surnom que ma mère a su que nous entretenions une relation.
Fortuitement, elle n'a pas hésité à lessiver l'alchimie qui régnait entre mon petit ami et moi. Elle m'avait dit que je ne suis pas vacante et m'avait interdit formellement d'en être accro. J'avoue qu'à ce moment j'ai considéré ceci comme du baratin. A partir de cet instant, elle en avait utilisé comme appât pour m'interdire de fréquenter tout comme mes sœurs. Sur l'immédiat, j'avais appelé le secours de ma tante qui n'avait pas hésité à me défendre et à financer la fin de mes études secondaires. Elle allait certainement financer mes études supérieures si ma mère ne s'était pas mise entre nous.
Entre temps, le devoir a rappelé ma tante vers l'autre côté de la rive. L'extirpation de mon portable était du gâteau pour ma mère.
«C'est une mesure barrière pour l'obtention de son bac» n'était qu'un subterfuge. Comportement qu'a jugé utile ma tante en lui envoyant ma scolarité pour la poursuite de mes études.
Éprouvée par la malice, ma mère était animée d'un esprit fabule.
-Ta tante est fauché, elle est au bord du gouffre, du coup elle me charge de te dire qu'elle ne pourra plus t'aider.
Paradoxalement, elle avait contesté m'octroyer le numéro de ma tante afin de lui annoncer mon succès au baccalauréat. En définitive, elle avait prétexté avoir perdu le portable alors que lors de la récupération de mes contacts, on m'avait annoncé la destruction de la puce. Ce n'est que plus tard qu'elle a ébruité, dilapidé mon argent. Elle a certes entravé mon inscription dans une école de renommée pour devenir plus tard journaliste mais ne pouvais pas juguler mon parcours car je m'étais inscrite dans une faculté.
Fou de rage, elle n'avait pas dit son dernier mot. Pour elle, je suis l'unique ayant poursuivie ces études malgré son refus irréfragable.
Histoire d'honorer la promesse faite à son tour à nos supposés maris : la chasteté jusqu'au mariage, ma sœur aînée et ma sœur cadette sont toute mariées depuis leur 17ieme année. Elles ont été influencées par les propos mielleux et parfois féroces de ma mère. Ma curiosité m'avait poussé à savoir pourquoi autant d'acharnement sur notre vie. Mes sœurs m'ont défendu de l'affronter. Je ne peux pas la couler douce tout comme vous juste pour satisfaire son égo leur ai-je répondu. Réclamation avant exécution, était ma devise.
A la confrontation avec ma mère avec un air révolté, elle s'était sentie obligée de dévoiler le pot aux roses. J'avais envie de mourir de tristesse après ces aveux. Tenez-vous bien ! Pathétique, ma mère a scellé notre alliance depuis notre enfance.
-Mère pourquoi ?
Elle répliqua avec fougue.
-Arrête de me contredire, c'est tout de même fou comment tu peux être obstinée ?! Je n'ai eu aucun mal à dompter tes sœurs. Le premier diplôme d'une femme c'est son mari et non ce fichu papier que tu poursuis maladivement, si tu persistes à me défier, je risque de prendre des mesures drastiques et tu ne pourras rien y faire.
Ce qui fut le cas lorsque j'ai fait fi des menaces de ma mère. Ma mère organisait mon mariage à mon insu !
J'ai fugué en m'installant dans une cabine de l'université. Ma nouvelle passion était de devenir avocate afin de mettre fin à ces barbaries.
Cinq ans après ma fugue, elle m'a retrouvé par le biais de mon présumé mari, un monsieur qui fut directeur d'une prison de la ville. D'emblée nous avions voulu esquiver leurs attentions mais j'étais épié tel un prisonnier. J'ai été privée de tout droit sans force préalable. Même mon diplôme de master était sans effet à ce moment précis à cause de l'influence de ce monsieur Il a menacé de faire du mal à Habibi et de l'enfermé injustement. J'ai même été contraint à me séparer de mon fils de 2ans. Et oui ! Habibi et moi avions eu un enfant. Ma mère m'avait offusqué de tous les noms : traitresse, impudique, gourgandine, mal élevée. J'étais sa risée ayant sali son honneur et celle de la famille. Une union de fait et par-dessus tout un enfant bâtard. C'était les propos déconcertant de ma mère ! Est-ce ma mère ou mon ennemie lui ai-je interrogé?. A sa réponse, elle m'a sorti une raison très peu valable et sordide. J'étais écœurée à l'entendre parler.
Elle pensait bien faire en ignorant qu'elle nous avait hermétiquement jetée dans la gueule du loup. La prison à laquelle elle nous a mis mes sœurs et moi fut pire que celle que lui a infligée mon feu père.
Ma mère faisait la sourde oreille afin d'assouvir ses désirs, son cœur était implacable. Au moment où elle s'en est aperçue, le résultat était déjà en dessous de ces attentes.
Même sachant la vérité, ma mère n'avait pas lâché prise, elle continuait d'enfoncer le couteau dans la plaie. Pour elle, le mariage est une corde au cou dont-on ne peut s'en défaire. Une femme qui demande le divorce est une pècheresse condamnée à demeurer seule. Vous devez obéissance à vos maris était son slogan. Nous n'avions jamais été sur la même longueur d'onde car je voulais me défaire de cette emprise.
Cela m'a coûté pendant un bon moment son amour car elle m'avait renié.
Si je vous le dit le fondement de son comportement, vous n'allez pas en revenir. Et pourtant c'est la vérité. La polygamie ! Figurez-vous que son intention était de nous épargner la polygamie raison pour laquelle elle a fait signer un engagement de monogamie à nos maris lors de l'union. Mais aucun d'entre eux n'a respecté son engagement.
Trois générations ont changée considérablement sa façon de penser. Son mode à elle de nous protéger histoire qu'aucune de sa descendance ne subisse cette injustice ont coûté lamentablement la vie de ma sœur cadette assassinée par sa coépouse, un retour sans lendemain de ma sœur aînée qui ne peut plus enfanter car son mari est impuissant. Elle a été touchée par la ménopause précoce. En revanche moi, j'ai passé 10ans loin de mon unique fils. Mon mari n'a jamais consommé notre mariage. Il a décidé de me garder comme miroir juste pour laver un outrage. Il ne voulait en aucun cas salir son corps et son esprit disait-il, voilà pourquoi il ne m'a jamais touché mise à part lever la main sur moi lorsqu'il était animé d'une hardiesse. Me séparer de mon amour et de mon enfant était sa revanche.
J'étais stupéfaite par tout ce qu'elle me contait.
Tout comme ma mère, je hais la polygamie. En dépit de ce qu'elle a pu endurer, j'admire son courage pour avoir essayé de nous éviter ce lourd fardeau seulement qu'elle a manqué de tact, elle a joué la mauvaise carte. Ce qu'elle fuyait l'a rattrapée.
Ma mère c'est repenti après la perte terrible de ma sœur cadette.
Je m'étais jamais avouée vaincue, par mégarde pour moi, j'ai riposté jusqu'à ma libération. Cela n'a pas du tout été facile car mon premier ennemi face à ce combat fut ma mère. Chaque bataille que je menais était purement Vouée à l'échec. Ma propre mère me mettait des bâtons dans les roues. Pour elle c'était sa manière de nous éviter tout l'enfer qu'elle a éprouvé. Sauf qu'elle faisait fausse route.
Face à l'impasse, vivre avec ce grincheux, veinard et égoïste de mari était une issue de preuves tangible dans l'intention de libérer Habibi de la prison. Je savais bien qu'un homme aussi animé d'une mauvaise fois ne pouvait pas être blanc comme neige d'autant plus que nul n'est parfait.