Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère c'est comme si j'étais un extra-terrestre. J'ai longtemps cherché le chemin du retour pour cette terre où elle et les autres vivaient, sans moyens. Qu'avais je réellement de si spécial ? Aujourd'hui je l'ai frappé , encore frappé , j'ai honte de moi . Pourtant je l'avais promis de ne plus le faire. À chaque fois que je posais main sur elle je me sentais libéré comme ces moments de plaisir qui ne durent qu'une fraction de seconde et par la suite on regrette . J'étais devenu son pire ennemie , elle me lorgnait de haute en bas à chaque fois que je rentrais ivre à la maison comme pour dire que la nuit sera longue . Mais ce jour là j'avais pas du tout envie de la frapper mais elle m'a poussé à le faire . Qu'à t'elle fais au juste ? Suis dans ce bain de sang qui me trouble l'esprit , comme un robinet ouvert elle ne cessait de fondre en larme , mais à quel moment ai-je ouvert ce robinet ? Nous étions bien couché chacun dans son coin et d'un goût je sentis sa main dans ma poche , je la laissa faire . J'étais conscient que je lui donnais pas assez d'argent mais là jusqu'à envoyer la main dans ma poche pour récupérer de l'argent ça je ne pouvais l'accepter , elle était consciente de mon état et voulait en profiter . Mais est-ce réellement ça qui m'a poussé à commettre cet acte ou alors le refus de faire l'amour avec moi cette nuit là ? Dans tous les cas elle a tort et moi raison . Quelle qu'en soit la cause je suis fier de l'avoir fais , sans comprendre que cette joie qui m'animais ne serai que momentanée. Elle se leva comme une héroïne avec le cœur rempli de chagrin, de tristesse et surtout rempli de haine en vers moi et nettoya tout sur son passage . J'étais persuadé qu'elle allait plier bagage et rentrer chez ses parents mais j'avais tort . Le lendemain elle était là , toujours ravissante et avec ce joli sourire comme je l'ai connu . Quelque chose n'allait pas ,mais je ne savais pas quoi , elle était devenu toute timide et renfermée, je ne me doutais pas du coup qui m'attendais . Pourquoi ai-je été si naïf à ce point ? Je savais qu'elle ne pouvait pas rester indifférente aux petites blessures qu'elle a reçu , aveuglé par cette tranquillité de sa part je ne me souciais pas de la vengeance . Après un bon bout de temps passé sans incident , j'avais la certitude qu'elle avait déjà tout oublié . Je me suis couché ce jour là dans la paix de l'âme espérant me réveiller paisiblement ,erreur , pendant que moi je dormais elle ne dormais pas . Que faisait elle donc ? Elle préparait son coup , au milieu de la nuit elle se leva et attacha mes membres . Les deux pieds joints par une mince corde qu'elle avait pris où , aucune idée et les deux mains menottées , ce qui me laissa croire qu'il s'agissait d'un coup monté . Subitement je sentis une chaleur sur mon dos et une douleur qui me misent en colère , elle me frappait . Elle avait lancé l'opération deux de son plan . J'étais donc là gesticulant de tous les côtes du lit sans moyen de me libérer . Tout à coup mon pied se libéra et je bondis sur elle . Sans toute fois pensé à mon sors je me lançai dans un combat de fou tentant de me libérer de cette chaîne au tour de ma main . Le jour s'approchait et son plan se déroulait comme elle avait prévu . Au lueur du jour j'entendis une élévation de voix venant de l'extérieur . Mais de qui s'agissait il ? C'était la phase trois de son plan , faire intervenir la police après que je l'ai bien frappé . Sans réfléchir je commença à nettoyer le sang sur mon visage et celui de ma femme en espérant qu'ils ne verront rien . Elle avait tout planifié sans comprendre comment j'ai été directement conduis au poste de police , dont le motif me laissa sans mot .
C'était ma femme et moi son mari , elle venait de me traduire au tribunal pour un motif que j'essaye jusqu'à présent de comprendre . Arrivé au poste de police , les policiers me listèrent tout ce qui avait été retenu contre moi . J'étais conscient de l'avoir fais du mal mais là, dire que j'ai voulu la tué , j'étais sidéré . Son cœur était rempli de haine , de colère ,cela ne se cachait plus , il fallait juste la voir pour savoir qu'elle souhaitais me voir périr dans ce taudis . A quel moment me considérait elle plus comme son mari ? À cause d'elle ou de moi , elle voulait que je meurs en prison . Quand je m'étais mains sur elle , c'était juste pour lui faire comprendre que s'est moi le chef et j'ai droit au respect . Mais alors ne me respectait elle pas assez ? Quand j'avais besoin d'elle , elle répondait présente , quand j'avais besoin d'écoute ,elle me suivait sans se plaindre et c'était pas tout . Que c'est il donc passé pour qu'on arrive à cette situation ? Cette question tournait en boucle au plus profond de mes pensées . Entre ces quatre murs je passai le temps à réfléchir au mal que je l'infligeai quotidiennement . Dans ces pièces le temps ne défilait pas , tout était au ralenti , conçu pour mettre le présumé dans les plus grands regrets , le peu de temps que j'ai fais dans ce coin m'a permis de comprendre la valeur de la famille . Livré à moi-même je ne recevais que la visite d'un ami proche qui était de mèche avec ma femme . Il venait là me taper le ventre , question de soutirer quelques informations sur la suite des procédures . J'avais vue son plan et je lui disais ce qu'il voulait entendre espérant qu'il aille le transmettre à qui de droit . Je lui disais comment j'ai de la haine pour cette femme et qu'elle devrait s'attendre à des représailles et pourquoi pas de goûter à ce trou dès ma libération. Cette liberté là , je l'ai attendu longtemps au point de perdre espoir. J'étais comme un prisonnier de guerre ,on ne voulait pas que je meurs et en même temps on veux que je souffre , difficile d'y croire mais c'était son plan diabolique . Le commissaire était son allié et comme tout allié le problème de l'autre est ton principal soucis . Je me contentai d'exécuter aux ordres . Mais est ce que j'étais prêt à lui faire subir cette punition à son tour ? Oui j'étais prêt , elle faisait tout pour ralentir au maximum l'affaire pour que je reste souffrir . Un jour ma femme pris la parole devant le commissaire et moi à l'une de nos rencontres et c'est en ce moment que je pris réellement conscience de mes actes.
C'était ma femme et moi son mari , elle venait de me traduire au tribunal pour un motif que j'essaye jusqu'à présent de comprendre . Arrivé au poste de police , les policiers me listèrent tout ce qui avait été retenu contre moi . J'étais conscient de l'avoir fais du mal mais là, dire que j'ai voulu la tué , j'étais sidéré . Son cœur était rempli de haine , de colère ,cela ne se cachait plus , il fallait juste la voir pour savoir qu'elle souhaitais me voir périr dans ce taudis . A quel moment me considérait elle plus comme son mari ? À cause d'elle ou de moi , elle voulait que je meurs en prison . Quand je m'étais mains sur elle , c'était juste pour lui faire comprendre que s'est moi le chef et j'ai droit au respect . Mais alors ne me respectait elle pas assez ? Quand j'avais besoin d'elle , elle répondait présente , quand j'avais besoin d'écoute ,elle me suivait sans se plaindre et c'était pas tout . Que c'est il donc passé pour qu'on arrive à cette situation ? Cette question tournait en boucle au plus profond de mes pensées . Entre ces quatre murs je passai le temps à réfléchir au mal que je l'infligeai quotidiennement . Dans ces pièces le temps ne défilait pas , tout était au ralenti , conçu pour mettre le présumé dans les plus grands regrets , le peu de temps que j'ai fais dans ce coin m'a permis de comprendre la valeur de la famille . Livré à moi-même je ne recevais que la visite d'un ami proche qui était de mèche avec ma femme . Il venait là me taper le ventre , question de soutirer quelques informations sur la suite des procédures . J'avais vue son plan et je lui disais ce qu'il voulait entendre espérant qu'il aille le transmettre à qui de droit . Je lui disais comment j'ai de la haine pour cette femme et qu'elle devrait s'attendre à des représailles et pourquoi pas de goûter à ce trou dès ma libération. Cette liberté là , je l'ai attendu longtemps au point de perdre espoir. J'étais comme un prisonnier de guerre ,on ne voulait pas que je meurs et en même temps on veux que je souffre , difficile d'y croire mais c'était son plan diabolique . Le commissaire était son allié et comme tout allié le problème de l'autre est ton principal soucis . Je me contentai d'exécuter aux ordres . Mais est ce que j'étais prêt à lui faire subir cette punition à son tour ? Oui j'étais prêt , elle faisait tout pour ralentir au maximum l'affaire pour que je reste souffrir . Un jour ma femme pris la parole devant le commissaire et moi à l'une de nos rencontres et c'est en ce moment que je pris réellement conscience de mes actes.