Le monde parallèle

Il est 18 heures, c'est l'heure pour Alexandre, Camille et leurs parents de partir pour une petite randonnée nocturne dans la montagne. Alexandre est tout excité tandis que Camille a un peu peur mais son frère la rassure. Ils partent du petit chalet qu'ils ont loué dans les Alpes françaises pour les vacances d'hiver et commencent la petite randonnée (mais ils ne savent pas encore que ce ne sera pas qu'une simple randonnée).
Ils s'enfoncent dans les bois, le soleil se couchant, la neige craquant sous leurs pieds. Ils empruntent un petit sentier difficile à distinguer à cause de la neige. Au bout de cinq minutes, Julien, le père trébuche sur une racine, glisse sur quelques mètres et se tord la cheville. Clémence, la mère se précipite vers lui. Ils sont bien embêtés, ils n'ont pas apporté de trousse de secours. Clémence demande précipitamment à Alexandre et Camille :  
-        Allez vite au chalet pour prendre du désinfectant pour ses plaies et une attelle pour sa cheville !
-        D'accord, répondent en cœur les enfants. 
Ils partent en courant. Cela fait moins de trois minutes qu'ils courent maintenant et ils font une pause. En s'arrêtant, Alexandre shoote dans un caillou qui roule puis disparaît soudain comme par magie dans le sol. Alexandre s'approche de l'endroit où le caillou a disparu et disparaît à son tour. Camille qui a peur toute seule dans la forêt, saute à contre cœur sur le sol qui lui paraît normal. Elle atterrit juste à côté d'Alexandre qui a la bouche ouverte et qui regarde devant lui. Camille regarde dans la même direction que lui et fait un bond en arrière en voyant la scène juste devant elle. Devant eux se trouve tout l'inverse de ce qu'ils vivent dans le monde réel ; ce sont les animaux qui dominent le monde. Effrayés, ils se cachent derrière un buisson pour ne pas se faire repérer et pour mieux observer. Et effectivement devant eux se trouvent des humains à quatre pattes chevauchés par des lapins qui ont des lances à la main. Ils aperçoivent aussi un laboratoire où des souris font des expériences sur des hommes. Alexandre a une idée pour se déplacer sans se faire repérer. Il sort son couteau suisse de sa poche et découpe deux gros buissons. Il se cachent derrière avec sa sœur et tous deux commencent à avancer vers de grands bâtiments aussi modernes que dans le monde réel. Ils avancent dans une rue qui ressemble fortement aux Champs-Elysées. Ils passent devant une boucherie fermée car il était maintenant plus de 20 heures et y voient à travers la vitre, des entrecôtes d'humains ainsi que des steaks et des bavettes d'humains. 
« C'est répugnant » dit Camille mais un peu trop fort car un ours blanc a tourné la tête dans leur direction. Ils retiennent leur souffle et croisent les doigts pour qu'il ne les voie pas. Il se retourna à nouveau et heureusement s'éloigna. Ils avancèrent jusqu'à l'Arc de Triomphe et y trouvèrent le cochon inconnu à la place du soldat inconnu. Ils rigolèrent un moment puis Alexandre se demanda :
-  Comment allons-nous faire pour rentrer ?
- Peut-être qu'il faudrait aller à l'endroit où nous avons disparu dans ce monde-là, répondit sa sœur.
- Mais comment ? rétorqua Alexandre apeuré. Nous sommes à Paris !
- Il faut prendre l'avion, dit Camille.
Ils se firent passer pour des humains domestique et voyagèrent en soute avec les bagages. 
Ils atterrirent 1 heure après, vers 22 heures, à environ 3 heures de marche de l'endroit où ils avaient disparu. Ils s'enfuirent de l'avion et arrivèrent vers 1 heure 30 au lieu recherché. Ils sautèrent sur le sol qui paraissait toujours plat et ressurgirent enfin dans le monde réel. Ils rentrèrent au chalet où leur père se faisait soigner par des ambulanciers et leur mère parlait à des policiers pour annoncer la disparition de ses enfants. Quand ils arrivèrent, elle se jeta dans leurs bras et les serra très fort.
 
 
ET LA JE ME RÉVEILLE.
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