Le jour de ma mort

Moi je suis différent. Je l'ai toujours été.
Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre.
Et un jour, j'étais réveillé en sursaut dans mon petit lit,
Tristement je prenais mon bain.
Tremblant tellement gelé sous le soleil de midi,
Je marchais égaré et évadé, sans attendre d'autre lendemain.

Sans préservatif, je pouvais regarder ce qui brillait là-haut sur ma tête.
Ciel ? Pourquoi m'accordes-tu cette faveur ?
Est-ce ma fête ?
Cette faveur de te contempler en plein été avec mes yeux vifs.

Le temps s'écoulait comme les nuages couraient
C'était sans réponse, j'étais sans réponse
Ou du moins je n'ai pas pu comprendre ce ciel plus que parfait
Bref, je reprenais mon sentier abattu et là mes pieds me disait avance et fonce.

Plus je marchais, plus je disais : « Oh, Ciel ! Ciel Merci ! »
Plus je continuais, plus je réalisais que je devais dire : « Oh, Ciel ! Ciel Merci ! »

Oh ! Regarde-moi ces oiseaux
Vous qui passez toujours haut
Regardez-vous, vous servez de mes bras pour branches et la douceur de vos mélodies pilote à distance ma hanche.

Oh, Ciel ! Encore une faveur
A l'inversion des rôles, je fus emmené et arriver ici par des fleurs
Une encore de plus, par ce que pas plus d'une heure, j'ai entendu la voix du vent qui m'a amené jusqu'ici pour pouvoir nourrir par ses fruits venant d'une pluie.
Plus je marchais, plus je disais : « Oh, Ciel ! Ciel Merci ! »
Plus je continuais, plus je réalisais que je devais dire : « Oh, Ciel ! Ciel Merci ! »

Heurté par cette vielle grand-mère de voiture de merde, souvent appelé « Bogota ». Etonné de voir cela, un pareil cas. Oh, je n'avais eu aucune fracture, absolument rien. Eh Bien ! Je poursuivais mon chemin.
Ma main dans ma main, donc main dans la main, tristement souriant à maintes reprises j'ai trébuché
Timidement à gorge déployé je me riais sans fin, sinon je devrais me trouver une quelconque chose à mastiquer et d'en faire une bouchée.

Arrivé si loin, c'est là que j'ai pu constater que je voyageais sans mes bagages de voyage. Plus de brosses, plus de savon. J'ai même oublié de prendre ma petite culotte (Mmmmmh). Adieu mes affaires, restez bien sage à la maison. Papa reviendra si la rage de cette vie ne déchaîne pas sur cette belle page.
Entre temps, Plus je marchais, plus je disais : « Oh, Ciel ! Ciel Merci ! »
Plus je continuais, plus je réalisais que je devais dire : «  Oh, Ciel ! Ciel Merci ! »

Et là, tout à coup, les ombres commençaient s'entasser. Les mépris, les regrets ; les dépits, les rejets et les regrets commençaient à s'enlacer. Le ciel et la terre de concert avec la mer, le miel et l'amère commençaient à s'embrasser. Et là ! L'étrange mystère s'est fait ressentir. Me voilà moi qui me regarde. Mmmmh ! A force d'avoir trop de mots, on finit par ne rien dire. Que de soupir, et je ne cessais de me regarder. Moi allongé dans cette boite rectangulaire, sans espoir d'ici-bas, sans lumière et sans air.
A me regarder, je me voyais au repos. Fini la guerre, cesser les pleurs, la terre m'appelle ; elle, ma mère.

Plus je me regardais, plus je disais : « Oh, Terre ! Terre, Merci ! »
Plus je me regardais, plus je disais : «  Oh, Terre ! Terre, toi mon vrai et dernier lit »

Subitement les anges m'ont pris par la main, me transportaient pour me montrer mes lendemains. Et l'esprit me disait : « Viens, entre dans la joie de ton maitre ».
Je me réjouissais car c'était là l'accomplissement de mes travaux, de mes sacrifices, de mes respects envers famille, amis et Dieu sur terre.

Nous sommes aujourd'hui, aujourd'hui. Et cette histoire est une histoire passée qui n'a pas tort. C'est mon histoire et c'était hier, ‘' Le jour de ma mort ‘'. Et pour ma mère comme pour les autres, j'étais devenu réellement un extra-terrestre.