Ce soir, je suis seul dans la grande villa de mes parents. J'ai 17 ans. Le repas est fade, caoutchouteux. Je me lave les dents et me dirige vers ma chambre. La poignée grince lentement, longuement mais tout à coup, ma main se décroché de la poignée et sans que mon cerveau me commande je me dirige vers les jardins.

Soudain, j'entends une voix "haaa!" Et puis celle d'une jeune femme qui rit :"lalala ahahah! Viens, approche. Es-tu Anng, fils de Annogoun et Noréanly ?"demande la voix.

Je reste caché derrière la statue du dragon et jette un coup d'œil curieux devant moi. Personne ! Il n'y a personne !

J'ai dû rêver. Je vais me coucher. Et là, en me retournant, il y a une femme avec un cou géant ! Je me frotte les yeux et quand je les rouvre, une belle jeune femme me dévisage curieusement.

"-Es-tu Anng ?" Répète-t-elle.

"-Que, qu......oui!" Je réponds timidement.

"-Moi, je suis Anakoutèqueralychèngbigraves."

"-Vous êtes la personne qui a crié tout à l'heure ?"

"-Non, je suis son agresseur."

"-Aaaaaaaaa !!!" Je hurle tout ce que je peux. Mais impossible de bouger.

"-Pourquoi ? Pourquoi je ne peux bouger ?"

"-Car mon amulette magique que je porte autour du cou appartenait à ta mère. Avant ta naissance, on l'appelait la marionnettiste ça son amulette permettait de posséder l'autre. Autrefois, elle était pauvre et dès qu'elle a rencontré ton père...tu sais ce qu'elle a fait."

"-Elle l'a épousé peut-être ? Et moi, je délire ?"

"-Elle l'a bien épousé, mais toi, tu ne délires pas. Et je suis ici pour la lui rendre et lui proposer de devenir l'impératrice suprême de.......heu...."

"-Du monde, de la Terre, de l'univers ?"

"-L'univers ! Alors, où est ta mère ?"

"-Au....heu...dans ma chambre."mentis-je.

"-Mmm, dans ta chambre et où est ta chambre ?"

"-Je vais, et bien, je vais vous montrer. Je vous en prie, passez devant moi heu Anakoukètemachin."

"-Anakoutèqueralychèngbigraves! Mais tu peux m'appeler Anah."

La cuisine, le troisième salon, puis devant ma chambre je m'arrête net, ouvre la porte et la laisse entrer. Dès qu'elle a enfin le dos tourné, j'attrape l'amulette.

"-J'en étais sûre : un voleur !" Elle se retourna instantanément et s'apprêta à sauter sur moi quand soudain l'amulette se met à briller et cette Anah disparût en fumée.

"-Ouf ! J'ai cru que j'allais y passer !" Je passe ma main sur mon visage pour essuyer des gouttes de sueur. Je m'étale sur mon grand lit. Je ferme les yeux  car apparemment, la nuit porte conseille,non ?