L’Incertitude et le Révolution

« Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre ». C'est ce qu'il a écrit dans son cahier avant de sortir à l'hôpital. Dans une autre chambre, Il ouvre les yeux, étire son bras gauche pour éteindre le réveille et se rend compte qu'il lui reste encore une heure avant qu'il commence. Même, il se lève, va à la cuisine, boit un verre d'eau et appuie lentement sa tête contre le mur. Prend une longue respiration. Il retourne dans son lit, s'assoit dessus et avec un regard tremblant, il regarde son ordinateur. Il vérifie son téléphone portable pour vérifier l'heure et ses messages.
- J'ai encore une heure et 40 minutes, dit-il.
Il va à la salle de bain, brosses ses dents, prend une douche rapide avec de l'eau froide pour se sentir attentif. Il retourne dans sa chambre, et il allume son ordinateur. Il lance leur plate-forme et attend le début du cours. Il va à sa fenêtre mais la puanteur aigre lui fait retourner à son bureau et il préfère attendre l'après-midi pour l'ouvrir. Son regard sur le moniteur sans détailler ce qu'il contient, en arrière-plan une voix dit :
- Comment allez-vous aujourd'hui ?
Le silence habituel abonde dans l'aura du lieu.
- Bonjour, dit une jeune femme.
Il croise les bras et son regard se perd à nouveau sur le moniteur. Son téléphone portable vibre et il se lève de sa chaise, sert la nourriture pour son chien et retourne au bureau. Son chien l'accompagne, mais il se cache à nouveau derrière le bruit de quelques hélices dans le compas du vent dans le ciel. Même bruit qui fait revenir le jeune homme à lui-même et se concentrer à nouveau. Termine ses cours et va sur le deuxième étage pour voir son frère.
- Peux-tu mieux respirer maintenant ?
- Oui, mais j'ai mal à la tête, je pense que je dois retourner à l'hôpital.
- Voudrais-tu que j'y aille aussi ?
- Non petit frère, ma mère se met en colère si je t'emmène hors de la maison tout de suite.
Alors que son frère marche dans la rue jusqu'à l'arrêt de bus, il le regarde avec peur et nostalgie. Avec un rythme lent, il s'approche de la cuisine, réchauffe le café et le boit en poussant un long soupir, une larme tombe de son visage, il retourne dans sa chambre et commence à faire ses devoirs. Sa vision méticuleuse est dans tous ses devoirs, il prend le temps de tout faire et évite de regarder les réseaux sociaux pour faire une pause dans sa vie. Mais c'est impossible, dans un acte inconscient, il est déjà de retour sur son téléphone portable, vérifiant les mises à jour de ce qui se passe dans son environnement. Ses yeux ressemblent à une mer et il sanglote à nouveau. Il reprend ses devoirs tandis que les voix du peuple s'élèvent contre ceux qui tentent de les faire taire. Son esprit erre dans des dilemmes pendant que sa respiration s'accélère. Il prend une plus longue inspiration et attrape son téléphone portable.
- Bonjour ? Javier, comment ça s'est passé ? Tu reviendras tôt à la maison ?
- Non frère, ils m'ont dit que j'avais beaucoup d'ecchymoses, ils me laisseraient jusqu'à plus tard... Ces connards m'ont frappé très fort.
- Mais tu te sens mieux ? T'ont-ils encore donné quelque chose d'autre, médicaments, traitements ?
- Il faut attendre et voir qu'est ce qui se passe, maintenant, Fais savoir à ma mère ce que je t'ai dit et nous nous reverrons quand je serai sorti.
L'appel se termine et son corps retrouve une stabilité momentanée. Maintenant il se sent bien, il peut manger tranquillement, il essaie aussi d'oublier tous regardant un film qu'il regardait quand il était petit. Cependant, tout est temporaire. Apres que son film se termine et que sa nourriture est finie, l'incertitude revient à lui. Tout à coup, la nuit arrive et ses mains ressemblent à une paire de cloches, il marche d'un côté du couloir à l'autre avec un regard perdu, une respiration rapide et un désir incommensurable de connaître l'avenir. Pendant le temps qu'il attend avec impatience l'arrivée de sa mère et son père, son chien se cache derrière lui ; pendant les voix continuent au loin, et la première explosion s'est fait entendre, la direction du bruit vient de l'arrêt de bus, son doute et son anxiété augmentent et son chien décide de se cacher sous le lit. Armé de courage, il décide de regarder par sa fenêtre, cette fois la puanteur acide de ces bêtes blindées ne l'empêchera pas de voir ce qui se passe à l'extérieur. À l'arrêt du bus, il est visible un grand nombre de personnes en criant et regardant l'horizon. Soudain, la lumière de sa maison s'éteint et l'obscurité règne entre cris, regrets, explosions et sirènes à l'unisson. Il prend une dernière fois son téléphone portable et appelle son frère. Après quelques minutes, l'opérateur lui répond :
- Si vous souhaitez laisser un message, vous pourriez le faire après le bip.
Dans ce moment, son impatience lui a fait appeler ses parents, malheureusement, il reçoit la même réponse. Son seul soulagement est de regarder l'obscurité par la fenêtre. Au loin, il entend le moteur d'une voiture à pleine vitesse et à côté, le bruit incessant de la caravane en transportant les malades. Soudain, dans l'obscurité, il entend la cloche. Il court rapidement vers la porte et voit ses parents, leurs visages sont choqués et quelque peu en colère.
- Votre frère est-il encore arrivé ? Dit la mère
- Non, il m'a dit que les docteurs allaient le garder à l'hôpital jusqu'à plus tard. J'ai oublié de vous dire avant. Il continue malade.
- Il dit toujours des mensonges, il est dehors en train de faire du vandalisme.
- Je ne crois pas ça, je l'ai vu très malade, d'ailleurs, il n'a jamais fait vandalisme comme tu as dit.
- Ne lui crois pas, c'est un menteur. Pourquoi penses-tu qu'il est revenu à la maison battu hier ? J'espère que tu ne finiras pas comme lui. -... tout révolutionnaire ; Bien que j'aie ça en doute. Juste un conseil mon cher, ne perds pas ton temps comme ton frère. Tu auras des remords.
Sa mère continue son chemin vers sa chambre, tandis que son visage devient rouge, il serre son poing dans sa poche et serre fermement la gencive entre ses dents. Puis, son père le regarde, le serre dans ses bras et avec un petit murmure il lui a dit :
- Ne t'inquiète pas, il ne prendra beaucoup plus de temp. Je suis très sûr qu'il va bien, il est très intelligent.
Ses muscles s'arrêtent tendus et il sourit. Ensuite, il regarde son père monter les escaliers fatigués et dubitatif. Il a écouté à nouveau une autre explosion dans la rue et avec ça, le grand nombre cris et les pleurs se fait entendre. Il devient frénétique, anxieux et en colère. Pour tenter de se calmer, il court dans la chambre de son frère. Lorsqu'il ouvre la porte de la chambre, tout devient calme, la chambre est chaude, l'air est pur et l'ambiance est la meilleure. Il n'y a pas de bruit, il n'y a pas de pleurs, sur les murs sont les photos avec la famille, le capteur de rêves est bien placé sur le lit et une feuille de papier et un crayon reposent sur le bureau. Il s'y sent très bien, cependant, il préfère sortir et attendre dans le salon. Sur le chemin de la porte, une prémonition et un sens fraternel le forcent à regarder ce qui se trouve sur cette feuille de papier.
- « Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre. Mais je les aime tous, je les comprends et c'est pourquoi je dois tout faire pour qu'ils ne soient pas affectés par la mauvaise gestion de ceux qui sont au pouvoir. Je fais partie du changement et ils le verront bientôt. »
Apres avoir lu ça, son sens fraternel lui conduit à prendre une décision. Il prend une casquette de son placard, met un masque sur son visage pendant que ses mains tremblent d'anxiété. Il se dirige vers la porte principale, Pendant qu'il sort de la maison, il peut entendre les aboiements bruyants de son chien, sur le chemin de la porte, il se sent accablé et effrayé. Il ouvre la porte, prend son dernier souffle et marche.
-Sur la base de la situation actuelle en Colombie.