l’enfant mythique légendaire

Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre. Oui vraiment je l'ai été pour tout un village, pas seulement pour ma mère. Reconnu dans le village de Sakpové comme une abomination, je suis pour eux un enfant mystérieux !
Ma mère me disant souvent que je suis un enfant maléfique, possédé, une incarnation du diable en personne. Dès ma naissance, je ne fais que pleurer toute nuit pendant quarante-cinq jours sans exception d'un jour. Tout le monde se réveillait dans le quartier à cause de mes pleurs incessantes nocturnes et n'arrivait pas à se reposer, l'ultime question que posent les habitants est que se passe-t-il réellement avec cet enfant ? Orphelin de père que je suis, ma mère m'amena chez le grand féticheur du village. Ce dernier m'a consulté et avoua que je ne suis pas possédé mais il y a une force surnaturelle qui l'empêche à regarder mon destin, mon étoile et ce que je ferai comme travail dans l'avenir. Il a cherché des réponses sans avoir trouver. Ce maudit enfant dont nous n'arrivons pas à voir son avenir, il est le seul dont l'avenir nous est caché. Il s'est réfugié derrière un sort puissant or il n'a même pas un pouvoir ni un esprit, il est le seul dans notre société dont l'avenir nous est voilé. Je crains cet enfant-là, il a un côté obscur. Le plus vieux des chefs spirituels affirma « cet enfant est maudit, nous allons le donner aux dieux ». Ma mère refusa et m'amena loin des prêtres. Il y a eu un soulèvement du village, ma mère a été convoqué chez le chef du village ainsi que les chefs spirituels. Elle a été forte et a refusé de laisser qu'on exécute sa progéniture innocemment. J'étais épargné de la mort sur plusieurs conditions. Déjà à 5 ans, j'étais inscris au cours préparatoire première année. J'étais du genre timide, toujours le regard soucieux. J'étais un élève assidu. J'étais mûre d'esprit et des comportements étranges. J'avais une force extraordinaire, déjà à mon âge, personne n'arrive à me dépasser en résistance, je courais sans être essoufflé. C'est ce qui me permettais d'éviter toute sorte de bagarre et d'intimidation. Je ne cheminais avec personne or l'école est située à trois kilomètres de mon village. Chaque vendredi soir, je rentrais à la maison tard car je faisais des détours ; je me sentais attirer par l'odeur des herbes, des écorces et je rentrais dans la brousse pour goutter chaque type d'herbe que j'avais initialement vu dans mes rêves ou cauchemars. Tous les vendredi soir, à mon retour de l'école je voyais les odeurs se dégager des plantes au lieux de les sentir, ce qui m'est particulier. Chaque vendredi je ne voyais que les mêmes choses. Au faite je faisais des rêves bizarres dans la nuit, dans mes rêves, un homme m'enseignait, nous étions quatre enfants. C'est un monde où les couleurs sont différentes d'ici et la seule maison à ce que je ne sache est la nôtre qui est faite de voute d'un arbre vivant. Je suivais les cours jusqu'au petit matin. Les cours commencent un peu tard dans la nuit et finissent au petit matin. Les cours nous permettaient à sentir l'odorat, reconnaitre les herbes et leur compositions... bref ces cours ont pour but de nous donner des connaissances de base sur les herbes. Tous les vendredis c'est pratique chez moi. Je n'avais aucune idée de là où provenait l'instituteur, mes quatre camarades. Sont-ils sur terre ou c'est une pure imagination de mon esprit ? Après les examens, j'ai reçu le prix du premier de ma classe et le prix du bon élève de l'établissement.
Je commençai les cours professionnels de nuit à onze ans et j'étais en classe de sixième. Au deuxième trimestre de l'année, j'avais commencé par voir les visions, voir ce que personne ne peut voir, j'arrivais à diagnostiquer les pathologies de tout malades qui passe devant moi mais hélas je n'avais mot à dire car il m'est été interdit. Je me souviens exactement d'un vendredi qui m'a hissé haut ; ce jour-là, j'étais dans la brousse comme d'habitude et l'enseignent de nuit m'avais apparu avec mes trois amis de la classe. Il nous a rassemblé dans un buisson près des maisons du village. Et on voyait les passants, il nous avait dit que nous allons rester là-bas pendant sept jours sans mangé sans boire une seule pépite. Nous avions passé ces sept jours riches de plusieurs démonstrations. De retour à la maison, je savais plus me communiquer verbalement car dans l'autre monde on se communiquait par esprit, pas de signe de mains ni de mouvement de corps en marchant. Ma langue pesait et n'arrivait plus a fonctionné, on dirait que j'étais tous ce temps sous une anesthésie locale. Elle ne me considérait plus comme sa progéniture. Elle avait regretté de m'avoir défendu. J'étais dans ma quinzième année quand le maître de nuit m'a annoncé qu'on nous a ordonné de déménager et aller vivre dans une autre localité, dans une ville que je ne connaissais pas et je n'avais jamais entendu le nom de cette ville. J'avais annoncé mon départ à ma mère. Là j'ai pris mes bagages et je suis arrivé à Atakpamé ville. Le maitre de nuit avait tout préparer avant mon arrivé. C'était une école privée confessionnelle. Je croyais que j'étais dans un rêve parce que je n'avais jamais rêvé dans ma vie. Ils m'ont indiqué une personne que devrais être son ami. Le maître m'avait dit que sa mère était malade et me donna une tisane qui pouvait la guérir. Je m'étais débrouillé pour être l'amis de Jirac, arrivé dans leur maison, j'ai vu sa mère qui parlait comme si tout allait bien avec sa santé. En apprenant jusqu'à un niveau j'ai demandé à Jirac pourquoi faisaient-ils de faux sourires ? il s'est étonné et me demanda pourquoi j'avais dit ça ? et je lui ai répliquer que sa mère est souffrante depuis trois ans et elle s'est promener dans toute les hôpitaux du pays et chez les pasteurs du pays sans aucun résultat. Et il s'est étonné et me demanda comment ai-je appris tout ça ? et je lui ai dit tout simplement je suis un voyant. Or son père était tout proche et il nous entendait et je m'adressais au père indirectement. Et je lui avais dit que je peux la guérir si son père m'en donnait l'occasion. Là c'est le papa qui me disais qu'il ne veut pas les affaires de fétichisme dans sa maison. Et de ce fait j'ai saisi ma chance pour le convaincre, je m'étais lancé. Je lui avais expliqué mon parcours de vie et je lui ai bien dis que je ne sais pas d'où venait la force qui m'anime, comment je fais pour reconnaitre les herbes. Et il me répondra « bonne arrivé mon fils, je savais qu'un jour tu vas apparaitre, c'est le bon Dieu qui t'as donné cette inestimable, incroyable pouvoir. J'attendais depuis ton avenu mais je n'imaginais pas que tu serais aussi si jeune. ». Étonné, je lui avais dit que je ne comprends rien ! il ne m'a rien dit de plus. Depuis ce jour, Il m'avait pris comme son propre enfant mais je ne pigeais pas du tout ce qui se passe. Après un traitement de trois semaines, tous ses signes fonctionnels disparus. Le papa émus de son nouveau fils, il m'as offert un nouvel engin, un motocycle. Ainsi nous avons créé une entreprise.
Après deux ans j'étais de retour au village avec deux Highlander, quand je suis sorti de la voiture, personne ne me reconnaissait sauf ma mère. Elle a commencé par couler des larmes. J'étais parti l'embrasser ainsi que mon frère qui avait eu le bac et était resté à la maison par faute de moyen. Elle était désolée. Je suis à présent reconnu par une note Ministérielle en tant que tradithérapeute et je suis connu internationalement. J'ai associé la médecine moderne et la tradithérapie. Nous avons notre propre clinique. J'ai réussi à prouver à tout le monde que la tradithérapie est aussi utile que la médecine conventionnelle. Certes, la tradithérapie est limité mais la médecine conventionnel l'est aussi alors j'ai compris que l'association des deux sera beaucoup plus bénéfique aux patients. Ma mère est fière de moi. Je suis le mystérieux enfant !!!