Insomnie

Au creux de l'insomnie silencieuse, les étoiles étincellent bien haut,
Les nuits blanches me harcèlent, je suis tombé au fond de l'eau.
Les heures s'écoulent lentement dans le noir le plus profond
Où le malheur s'assoit, mon seul compagnon.
Mes pensées s'égarent à la façon des feuilles poussées par le vent,
Elles tournoient, se laissent emporter, sans frein ni consentement,
Puis elles cherchent refuge en moi, dans l'obscurité,
Yeux rouges,rêve éphémère, fuyant un temps passé.
Sombres voyageurs, mes souvenirs tourmentent mes nuit,
Aucun rayon d'espoir, le monde est un perpétuel souci.
Cette guerre qui n'en finit pas, l'insomnie contre moi,
Ce sommeil qui me fuit,
me laissant démuni de mots, me laissant froid,
Ainsi je cherche une issue à cet horrible nuit,
Mais la nuit s'étend dans son manteau et aucun jour ne se lève encore.
Mais en cela, je trouve une sorte de beauté.
Mon esprit solitaire en proie à la tristesse et à l'excitation brille comme de l'or
Ces moments de réflexion profonde seront prophètes comme la lumière du début de la matinée
Alors je laisse mes insomnies guider ma plume sur le papier blanc,
J'essaie de donner voix à mes tourments dans ce poème naissant,
 
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