"Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre". C'était assez suffisant pour m'accrocher à mon rêve. J'ai... j'avais un rêve, mais ce rêve je l'ai vu envolé sous mes yeux parce que... non pas envolé, ce mot : le DESTIN, peut être ou pas...
Silence matinal dans le village Toumba. Où vit un jeune garçon surnommé Idrissou d'une mère commerçante et d'un père cultivateur.
Un appel venant d'extérieur réveilla le jeune garçon.
- Idrissou Idrissou ! C'était son père
- lui à l'intérieur... oui ba'aba*
- tu fais quoi encore couché ? Il est l'heure de ramener les troupeaux en brousse.
- j'arrive baaba. l'enfant sort salut son père et ensuite va voir sa mère malade dans la chambre, demande avec sa voix mélancolique...
-bonjour sunu*, comment te sens tu ?
- je vais mieux mon fils. Ne t'inquiète pas ça va aller.
-... ok
- tu t'âprete à partir pour la brousse ?
- oui sunu
- que Dieu te protège !
-Idrissou ! Dépêche toi l'heure passe. Son père. L'enfant dit au revoir à sa maman et de là il sort de la chambre tout triste. le papa lui-même prépare deux téteilles bien rempli l'autre contienne du lait et l'autre de l'eau et remet à l'enfant. Vas-y... Dieu soit avec toi ! Il a 7 ans dont il est l'aîné. Il quitte la maison toujours attristé. En brousse, il entame avec une chanson qui brandit l'éventail de la douleur. Il s'assoit sous un arbre et commence à chanter ;
Iyo'o iyo'o. bis
Na'c fa,it taydy n'an yi bősyon'n lã
linigué
Na'c ti suma'an
Na'c ti laona fuma'an da nagada
Rama'an guyudi.
Il est en brousse mais son esprit se trouve à la maison. Il pense toujours à sa mère, habitué à la douleur, l'enfant ne craint plus rien. Les enfants de son âge passent normalement leurs journées d'enfance... Il vit dans un autre monde, celui des adultes, il n'était pas comme les autres enfants.
En brousse
Pied nu sobrement sobre, abat-faim, disons... pour lui, lait et l'eau rien d'autre. Ça! c'est son repas de la journée. Ventre ballonné, forme musclée, lui, d'accoutumance comme dab, derrière ces troupeaux. Courageux, il faut le voir dans son jeux olympiques en poursuivant les troupeaux de gauche à droite à longueur de la journée, comme un Usain Bolt... ! Pardon s'il avait la chance de grandir en ville, il pourra être probablement le second Usain Bolt. Délirant mais vrai, bon... il est respectueux envers les aînés. Les vieillards l'aiment, les femmes l'adorent, ses amis le respecte. Son aspect singulier fait de lui un enfant extraordinaire pourquoi pas « extra-terrestre».
Couché du soleil, on aperçoit l'enfant de loin avec ses troupeaux à la façon « troupe romaine », il est placé devant, sugouldä* au cou passé sur les deux épaules bras dessus langue cantabile en avant direction maison. Avec son chien courant à côté, l'enfant enfin à la maison tout abattu. Quel calvaire! Il vient voir sa mère demande son état de santé et revient s'assoir à côté de son père et lance un grand soupir.
Deux jours avant
Dans le village, il y'a une école catholique, Idrissou était le meilleur parmi ces camarades. Cette école prime en fait les meilleurs élèves pour leur formation futur, Idrissou était choisi, il est donc question de l'envoyer en ville pour continuer. Rencontre inévitable entre le père de l'enfant et le directeur est alors fixé pour un samedi. Le directeur de l'école est un missionnaire blanc au nom de Guimont décide d'aller trouver le vieux pour lui exposer le fait, en compagnie d'idrissou.
Guimont : bonjour cher Gaïda.
Gaïda : bonjour Mr le directeur
Guimont : vous allez bien j'espère ? Avec un ton rapide à la française
Gaïda : nous nous portons bien, Je vous senpire. Quand l'humeur le farfouille la caboche, le vieux lance des paroles mordicantes, mais bon !C'est pas ça le sujet . Idrissou prends une chaise viens avec, cri le père. Comme la coutume l'a voulu, le père attrape un gros coq et donne à Idrissou de l'égorger, pour son hôte. La mère prépare et ils mangent. Après avoir fini de manger, le père convoque son frère et son beau qui habitent tous deux près de la maison.
Après une longue discussion avec le directeur, le père de l'enfant décide de ne pas laisser son fils partir en ville. Mais son frère "Ma foi, l'enfant doit y aller !" Toujours est que le père reste catégorique sur ce point.
Aujourd'hui ( deux jours après leurs rencontre avec le directeur... )
Père : tu sais... je m'inquiète pour toi.
Fils : je comprends ba'aba.
Père : tel est la volonté de Dieu, dès demain matin nous allons partir pour la ville. L'enfant tout joyeux lance un petit sourire à son père. C'est ainsi qu'il quitte à présent pour aller exprimer cette bonne nouvelle avec sa mère. Le départ pour la ville est fixé matin du lundi. La distance village-ville (66km). Fallait le faire avec une bicyclette. Ils passent d'abord chez Guimont . Le directeur lui fait une lettre de recommandation, de remettre à madame Elisabeth la responsable de l'école. Le nom de collège : "collège catholique Jean Renard". Au revoir Mr le directeur. Sur ce mot, le vieux... meilleur joueur de pédale tourne direction ville, son fils assis derrière. Après 8h de pédale dans la choucroute ils arrivent enfin à la destination. "La ville de Gorbo vous souhaite la bienvenue" lu t-on sur la plaque. Le père, il a un ami qui habite dans cette ville il passe chez lui histoire de prendre l'air avant d'aller visiter l'école. Une fois arrivé, le père de l'enfant remet la lettre à la madame et lui explique pourquoi ils sont ici.
La directrice : votre fils a une chance de cocu, des cas comme celle-ci se présente rarement. Je tiens à te féliciter (à l'enfant)
Idrissou : merci .
N'oubliez pas... Votre fils doit revenir dans deux semaines pour la rentrée scolaire je vous souhaite bonne route. Au revoir madame.
Il prend sa bicyclette. Le soir, la ville... l'atmosphère est un peu grouillant, véhicule par ci piéton par là... Le désordre total. Le vieux n'est pas trop habitué à cette atmosphère. La panique s'installe, le bruit des klaxons résonnent de partout, il s'embrouille! Arrivé au carrefour 4 boulevard, un véhicule a failli le percuter lui et son fils, il freine... merde ! C'était côté vert. On entend in'ənn boummm ! quelle tragédie! Un véhicule qui a cogné le vieux. L'enfant sorti égratigné mais le père à perdu connaissance. On appelle une ambulance et le transporte rapidement à l'hôpital. On le ramène dans un bloc on ferme la porte. 1er charge rien, 2ème charge rien, il est mort.
Le responsable de l'hôpital appelle son ami et lui annonce la mauvaise nouvelle. Il récupère le corps et avec l'aide de l'école où l'enfant "devait" fréquenter, la directrice prête main, elle remet un véhicule de service pour ramener le corps au village. Ils arrivent aux alentours de 18h45mn. Le décès de Gaïda a attristé les villageois. Il était un homme de grand cœur. L'enterrement se passe quelques heures après, la foule était venu de partout pour lui rendre un grand hommage. Une, deux semaines passées le directeur vient trouver Idrissou pour le ramener en ville comme quoi tenir ce qui a été convenu les deux semaines avant. Trop tard! Idrissou devient l'homme de la maison, il n'est plus question d'aller en ville, il est maintenant question de s'occuper de la maison. Dommage ! Il n'est pas content mais c'est comme ça. Sa maman faudrait bien qu'il parte mais comment...? Qui va s'occuper de la maison, qui va s'occuper de ses frères, qui? qui...? Le "qui" a empêché l'enfant d'y aller finalement.
À l'âge de 7ans... ! Le voilà dans le re-aller d'un parcours douloureux. Le rêve et le destin sont liés mais pas seulement de façon positive.
Silence matinal dans le village Toumba. Où vit un jeune garçon surnommé Idrissou d'une mère commerçante et d'un père cultivateur.
Un appel venant d'extérieur réveilla le jeune garçon.
- Idrissou Idrissou ! C'était son père
- lui à l'intérieur... oui ba'aba*
- tu fais quoi encore couché ? Il est l'heure de ramener les troupeaux en brousse.
- j'arrive baaba. l'enfant sort salut son père et ensuite va voir sa mère malade dans la chambre, demande avec sa voix mélancolique...
-bonjour sunu*, comment te sens tu ?
- je vais mieux mon fils. Ne t'inquiète pas ça va aller.
-... ok
- tu t'âprete à partir pour la brousse ?
- oui sunu
- que Dieu te protège !
-Idrissou ! Dépêche toi l'heure passe. Son père. L'enfant dit au revoir à sa maman et de là il sort de la chambre tout triste. le papa lui-même prépare deux téteilles bien rempli l'autre contienne du lait et l'autre de l'eau et remet à l'enfant. Vas-y... Dieu soit avec toi ! Il a 7 ans dont il est l'aîné. Il quitte la maison toujours attristé. En brousse, il entame avec une chanson qui brandit l'éventail de la douleur. Il s'assoit sous un arbre et commence à chanter ;
Iyo'o iyo'o. bis
Na'c fa,it taydy n'an yi bősyon'n lã
linigué
Na'c ti suma'an
Na'c ti laona fuma'an da nagada
Rama'an guyudi.
Il est en brousse mais son esprit se trouve à la maison. Il pense toujours à sa mère, habitué à la douleur, l'enfant ne craint plus rien. Les enfants de son âge passent normalement leurs journées d'enfance... Il vit dans un autre monde, celui des adultes, il n'était pas comme les autres enfants.
En brousse
Pied nu sobrement sobre, abat-faim, disons... pour lui, lait et l'eau rien d'autre. Ça! c'est son repas de la journée. Ventre ballonné, forme musclée, lui, d'accoutumance comme dab, derrière ces troupeaux. Courageux, il faut le voir dans son jeux olympiques en poursuivant les troupeaux de gauche à droite à longueur de la journée, comme un Usain Bolt... ! Pardon s'il avait la chance de grandir en ville, il pourra être probablement le second Usain Bolt. Délirant mais vrai, bon... il est respectueux envers les aînés. Les vieillards l'aiment, les femmes l'adorent, ses amis le respecte. Son aspect singulier fait de lui un enfant extraordinaire pourquoi pas « extra-terrestre».
Couché du soleil, on aperçoit l'enfant de loin avec ses troupeaux à la façon « troupe romaine », il est placé devant, sugouldä* au cou passé sur les deux épaules bras dessus langue cantabile en avant direction maison. Avec son chien courant à côté, l'enfant enfin à la maison tout abattu. Quel calvaire! Il vient voir sa mère demande son état de santé et revient s'assoir à côté de son père et lance un grand soupir.
Deux jours avant
Dans le village, il y'a une école catholique, Idrissou était le meilleur parmi ces camarades. Cette école prime en fait les meilleurs élèves pour leur formation futur, Idrissou était choisi, il est donc question de l'envoyer en ville pour continuer. Rencontre inévitable entre le père de l'enfant et le directeur est alors fixé pour un samedi. Le directeur de l'école est un missionnaire blanc au nom de Guimont décide d'aller trouver le vieux pour lui exposer le fait, en compagnie d'idrissou.
Guimont : bonjour cher Gaïda.
Gaïda : bonjour Mr le directeur
Guimont : vous allez bien j'espère ? Avec un ton rapide à la française
Gaïda : nous nous portons bien, Je vous senpire. Quand l'humeur le farfouille la caboche, le vieux lance des paroles mordicantes, mais bon !C'est pas ça le sujet . Idrissou prends une chaise viens avec, cri le père. Comme la coutume l'a voulu, le père attrape un gros coq et donne à Idrissou de l'égorger, pour son hôte. La mère prépare et ils mangent. Après avoir fini de manger, le père convoque son frère et son beau qui habitent tous deux près de la maison.
Après une longue discussion avec le directeur, le père de l'enfant décide de ne pas laisser son fils partir en ville. Mais son frère "Ma foi, l'enfant doit y aller !" Toujours est que le père reste catégorique sur ce point.
Aujourd'hui ( deux jours après leurs rencontre avec le directeur... )
Père : tu sais... je m'inquiète pour toi.
Fils : je comprends ba'aba.
Père : tel est la volonté de Dieu, dès demain matin nous allons partir pour la ville. L'enfant tout joyeux lance un petit sourire à son père. C'est ainsi qu'il quitte à présent pour aller exprimer cette bonne nouvelle avec sa mère. Le départ pour la ville est fixé matin du lundi. La distance village-ville (66km). Fallait le faire avec une bicyclette. Ils passent d'abord chez Guimont . Le directeur lui fait une lettre de recommandation, de remettre à madame Elisabeth la responsable de l'école. Le nom de collège : "collège catholique Jean Renard". Au revoir Mr le directeur. Sur ce mot, le vieux... meilleur joueur de pédale tourne direction ville, son fils assis derrière. Après 8h de pédale dans la choucroute ils arrivent enfin à la destination. "La ville de Gorbo vous souhaite la bienvenue" lu t-on sur la plaque. Le père, il a un ami qui habite dans cette ville il passe chez lui histoire de prendre l'air avant d'aller visiter l'école. Une fois arrivé, le père de l'enfant remet la lettre à la madame et lui explique pourquoi ils sont ici.
La directrice : votre fils a une chance de cocu, des cas comme celle-ci se présente rarement. Je tiens à te féliciter (à l'enfant)
Idrissou : merci .
N'oubliez pas... Votre fils doit revenir dans deux semaines pour la rentrée scolaire je vous souhaite bonne route. Au revoir madame.
Il prend sa bicyclette. Le soir, la ville... l'atmosphère est un peu grouillant, véhicule par ci piéton par là... Le désordre total. Le vieux n'est pas trop habitué à cette atmosphère. La panique s'installe, le bruit des klaxons résonnent de partout, il s'embrouille! Arrivé au carrefour 4 boulevard, un véhicule a failli le percuter lui et son fils, il freine... merde ! C'était côté vert. On entend in'ənn boummm ! quelle tragédie! Un véhicule qui a cogné le vieux. L'enfant sorti égratigné mais le père à perdu connaissance. On appelle une ambulance et le transporte rapidement à l'hôpital. On le ramène dans un bloc on ferme la porte. 1er charge rien, 2ème charge rien, il est mort.
Le responsable de l'hôpital appelle son ami et lui annonce la mauvaise nouvelle. Il récupère le corps et avec l'aide de l'école où l'enfant "devait" fréquenter, la directrice prête main, elle remet un véhicule de service pour ramener le corps au village. Ils arrivent aux alentours de 18h45mn. Le décès de Gaïda a attristé les villageois. Il était un homme de grand cœur. L'enterrement se passe quelques heures après, la foule était venu de partout pour lui rendre un grand hommage. Une, deux semaines passées le directeur vient trouver Idrissou pour le ramener en ville comme quoi tenir ce qui a été convenu les deux semaines avant. Trop tard! Idrissou devient l'homme de la maison, il n'est plus question d'aller en ville, il est maintenant question de s'occuper de la maison. Dommage ! Il n'est pas content mais c'est comme ça. Sa maman faudrait bien qu'il parte mais comment...? Qui va s'occuper de la maison, qui va s'occuper de ses frères, qui? qui...? Le "qui" a empêché l'enfant d'y aller finalement.
À l'âge de 7ans... ! Le voilà dans le re-aller d'un parcours douloureux. Le rêve et le destin sont liés mais pas seulement de façon positive.