Dialogue avant le lever de la Lune
– Je veux bien vivre ; mais vraiment,
L’Idéal est trop élastique !
– C’est l’Idéal, son nom l’implique,
Hors son non-sens, le verbe ment.
– Mais, tout est conteste ; les livres
S’accouchent, s’entretuent sans lois !
– Certes ! L’Absolu perd ses droits,
Là, où le Vrai consiste à vivre.
– Et, si j’amène pavillon
Et repasse au Néant ma charge ?
– L’Infini, qui souffle du large,
Dit : « pas de bêtises, voyons ! »
– Ces chantiers du Possible ululent
À l’Inconcevable, pourtant !
– Un degré, comme il en est tant
Entre l’aube et le crépuscule.
– Être actuel, est-ce, du moins,
Être adéquat à Quelque Chose ?
– Conséquemment, comme la rose
Est nécessaire à ses besoins.
– Façon de dire peu commune
Que Tout est cercles vicieux ?
– Vicieux, mais Tout !
– J’aime mieux
Donc m’en aller selon la Lune.
L’Idéal est trop élastique !
– C’est l’Idéal, son nom l’implique,
Hors son non-sens, le verbe ment.
– Mais, tout est conteste ; les livres
S’accouchent, s’entretuent sans lois !
– Certes ! L’Absolu perd ses droits,
Là, où le Vrai consiste à vivre.
– Et, si j’amène pavillon
Et repasse au Néant ma charge ?
– L’Infini, qui souffle du large,
Dit : « pas de bêtises, voyons ! »
– Ces chantiers du Possible ululent
À l’Inconcevable, pourtant !
– Un degré, comme il en est tant
Entre l’aube et le crépuscule.
– Être actuel, est-ce, du moins,
Être adéquat à Quelque Chose ?
– Conséquemment, comme la rose
Est nécessaire à ses besoins.
– Façon de dire peu commune
Que Tout est cercles vicieux ?
– Vicieux, mais Tout !
– J’aime mieux
Donc m’en aller selon la Lune.