Quand on s'endort, on a souvent cette pensée: j'espère que je vais rêver, mais maintenant imaginez que ce soit l'inverse, qu'avant de dormir, au lieu de souhaiter des rêves, vous les maudissiez. Car ça existe les gens qui ont peur de leurs rêves, peur de rêver, car dans leur tête il n'y a que des regrets et ça leur détruit la vie. Ils ont peur des rêves au point de ne plus vouloir dormir, de peur que les voix dans leur tête déjà présentes finissent par prendre leur contrôle.
Oui, ce sont ceux que la société qualifient de « fous ».
Définition :
Fou :Qui a perdu la raison, qui est atteint de troubles mentaux : Être à moitié fou.
Fou :Qui a perdu la raison, qui est atteint de troubles mentaux : Être à moitié fou.
2. Dont le comportement est extravagant, déraisonnable, imprudent ou malavisé : Un automobiliste fou l'a renversé.
Voilà la définition que l'on peut trouver sur internet. La partie qui m'intéresse le plus c'est « Qui a perdu la raison » je vous laisse donc sur ces mots...
6h32
Je me sens plutôt bien ce matin, pour une fois j'ai pu dormir. Selon l'infirmière 2h, donc pas étonnant que je me sente bien. Je suis heureux de pouvoir m'échapper de mes pensées en dormant. J'ai de la chance, les autres trouvent que le sommeil est un calvaire, une purge. Selon eux les voix continuent mais se trouvent encore plus puissantes et agrémentées d'images pour accompagner le tout. Aujourd'hui, la journée fut épuisante.
19H26
Les gardes passent à 19h30 pour vérifier si tout le monde est dans sa chambre, Toujours la même pièce d'un blanc pur et d'un silence accablant. J'ai de la chance, je ne suis pas dans les pires chambres (celles pour les criminels). Eux ils n'ont rien même pas un lit, même pas l'heure. Je me couche, le tic tac de l'horloge résonne dans la salle, mes voix se réveillent dans ma tête, mais étonnamment je sombrai assez vite dans le profond gouffre du sommeil.
-Allez ! Tue la ! Tu sais qu'elle le mérite ! Au fond de toi tu sais qu'elle a voulu la mort de papa ! Ça se sentait qu'elle avait eu ce qu'elle voulait !
-N'essaye pas de m'amadouer je ne basculerai pas !
-Elle sort son téléphone, elle parle à quelqu'un...Non je veut dire elle a quelqu'un ! Comment peux-tu croire qu'elle veuille rester avec une personne comme toi, elle a besoin de plus, forcément ! Allez ça vaut le coup d'être fixé non ? Juste une question et c'est tout !
-N'essaye pas de m'amadouer je ne basculerai pas !
-Elle sort son téléphone, elle parle à quelqu'un...Non je veut dire elle a quelqu'un ! Comment peux-tu croire qu'elle veuille rester avec une personne comme toi, elle a besoin de plus, forcément ! Allez ça vaut le coup d'être fixé non ? Juste une question et c'est tout !
-Chérie, tu parles à qui ?
-A mon ami Camille pourquoi ?
- Pour rien.
-A son ami ? Ami très proche... Vérifie discrètement sur son téléphone.
-Elle ne me mentirai pas !
-Ah oui ? Que tu crois...
-Chérie ?
-Oui ? Aahh !
-Ah rien de tel qu'un bon coup de canif pour en finir ! Maintenant pars avant que la police ne débarque.
-A mon ami Camille pourquoi ?
- Pour rien.
-A son ami ? Ami très proche... Vérifie discrètement sur son téléphone.
-Elle ne me mentirai pas !
-Ah oui ? Que tu crois...
-Chérie ?
-Oui ? Aahh !
-Ah rien de tel qu'un bon coup de canif pour en finir ! Maintenant pars avant que la police ne débarque.
-Qu'est ce que j'ai fait ! je... suis désolé ! Je ne voulais pas faire ça je...je suis un monstre !!!
4h29
Je me réveillais en terrorisé, en sueur suite à ma terreur nocturne, je ressentais un profond désespoir. Je comprenais enfin pourquoi certains avaient peur. Peur de dormir, ou plutôt de revivre ces horreurs, ces regrets que l'on ne contrôle même pas. Cette journée allait être pire que les autres, bien pire.
23h47
Le sommeil commençait a m'alourdir, je luttais pour rester éveillé, mais malgré moi, j'allais finir par sombrer. Le tic-tac de l'horloge m'aidait néanmoins a survivre à cet enfer, il m'accompagnait. Mais finalement les voix m'abordèrent d'un ton malicieux.
-Alors, on flippe, mauviette va !
-C'est du sommeil ça te fera du bien tu verras !
-Allez n'aies pas honte d'avoir passé le cap que beaucoup n'ont pas franchi, tu a eu l'courage de faire ça, ne t'arrête pas en si bon chemin.
-Il a raison ils t'enferment, t'abandonnent, te jettent. La vérité c'est qu'il se foutent de toi.
-Ouais fait les payer !
-Ils n'avaient qu'à faire plus attention à nous !
AHH TAISEZ VOUS, PAR PITIÉ !!!!!!
Mon cri envahit la salle et raisonna sans fin. Finalement dormir serait peut-être mieux, pour éviter cet enfer. Le sommeil me prit.
23h47
Le sommeil commençait a m'alourdir, je luttais pour rester éveillé, mais malgré moi, j'allais finir par sombrer. Le tic-tac de l'horloge m'aidait néanmoins a survivre à cet enfer, il m'accompagnait. Mais finalement les voix m'abordèrent d'un ton malicieux.
-Alors, on flippe, mauviette va !
-C'est du sommeil ça te fera du bien tu verras !
-Allez n'aies pas honte d'avoir passé le cap que beaucoup n'ont pas franchi, tu a eu l'courage de faire ça, ne t'arrête pas en si bon chemin.
-Il a raison ils t'enferment, t'abandonnent, te jettent. La vérité c'est qu'il se foutent de toi.
-Ouais fait les payer !
-Ils n'avaient qu'à faire plus attention à nous !
AHH TAISEZ VOUS, PAR PITIÉ !!!!!!
Mon cri envahit la salle et raisonna sans fin. Finalement dormir serait peut-être mieux, pour éviter cet enfer. Le sommeil me prit.
-Mais non, tu n'est pas un monstre, tu as juste réduit le nombre de gens sur cette terre de 1.
AHH A l'AIDE UN TUEUR ! IL VIENT DE TUER CETTE FEMME, COUREZ !!!!
-Ahh aidez moi, j'ai tué ma femme... je... tuez moi... emprisonnez moi... avant que je ne fasse du mal à d'autres !!!Ah...Ah... mon dieu qu'est ce que j'ai fait !
-Imbécile, fuis ! Si on te rattrape on t'enverra en prison !!
-Je ne veut plus t'écouter. Au moins en prison je ne ferais de mal a personne.
Bip...Bip...Bip :
-Oui bonjour commissariat de police de la rue Milleau, que puis-je faire pour vous ?
-Qu'est ce tu fous fais pas ça !! Tu vas rater ta vie le fais pas !!
-On parie ?
-Pardon ?
-Excusez moi, je vient de tuer ma femme place du conquérant. Venez vite je ne suis pas sûr d'y être encore dans 5 min.
-Bon maintenant pars !
-Pas question.
-Tu ne peux pas faire ça, je ne l'accepterai pas.
-Qu'est ce que tu vas faire, tu ne contrôles pas mon corps.
-Pfff, si tu veux mourir c'est pas mon problème !
-Si justement, car si je meurs, tu meurs.
-...
-On parie ?
-Pardon ?
-Excusez moi, je vient de tuer ma femme place du conquérant. Venez vite je ne suis pas sûr d'y être encore dans 5 min.
-Bon maintenant pars !
-Pas question.
-Tu ne peux pas faire ça, je ne l'accepterai pas.
-Qu'est ce que tu vas faire, tu ne contrôles pas mon corps.
-Pfff, si tu veux mourir c'est pas mon problème !
-Si justement, car si je meurs, tu meurs.
-...
HUIIUUU
-POLICE, MAINS EN L'AIR, ACCROUPI !
Une semaine plus tard
Je peux plus vivre comme ça, c'est fini maintenant, j'en ai assez, je souffre chaque seconde, me rappelant le drame. Je pense qu'il vaut mieux mourrir que de vivre comme ça. Ce soir, je vais briser l'horloge et me planter une pointe de verre dans le cœur. C'est dingue quand même de se dire que c'est si simple de mettre fin à sa vie. Nous sommes si fragiles, autant émotionnellement que physiquement. Une voix m'a simplement parlé et j'ai tué.
19h15
J'allais entrer dans ma cellule quand :
-Monsieur, je suis ici pour vous informer que suite à votre comportement, on vous passe en cellule de niveau deux. Veuillez me suivre.
Les gardiens m'agrippèrent les bras et m'emportèrent de force dans une cellule plus petite, mais surtout, vide. Rien, le vide, juste des murs blancs molletonnées et... c'est tout.
- PITIÉ, LAISSEZ MOI SORTIR, JE NE PEUX PAS VIVRE ICI... NI MOURIR ICI, JE SUIS OBLIGÉ DE VIVRE, COMME ÇA, PRISONNIER DE MON ESPRIT
-Monsieur, je suis ici pour vous informer que suite à votre comportement, on vous passe en cellule de niveau deux. Veuillez me suivre.
Les gardiens m'agrippèrent les bras et m'emportèrent de force dans une cellule plus petite, mais surtout, vide. Rien, le vide, juste des murs blancs molletonnées et... c'est tout.
- PITIÉ, LAISSEZ MOI SORTIR, JE NE PEUX PAS VIVRE ICI... NI MOURIR ICI, JE SUIS OBLIGÉ DE VIVRE, COMME ÇA, PRISONNIER DE MON ESPRIT