Dans le ciel vert le jour va naître

Dans le ciel vert le jour va naître

Il fait très doux ;

L’aube blanchit votre fenêtre,

Éveillez-vous.

 

Voyez : la ligne des collines

Est d’or, là-bas ;

Écoutez au fond des glycines

Et les lilas,

 

 

Écoutez au profond des treilles

Et des roseaux,

Écoutez toutes les abeilles, Tous les oiseaux.

 

La vie est là qui vous appelle,

Voyez : tout luit.

La vie est là ; la vie est belle,

Souriez-lui.

 

Extrait de "La Maison des Glycines", poèmes, Mercure de France, Paris, 1905.